Auteur : Tishani Dosh
Titre : Le plaisir ne saurait attendre
Genre : roman
Editeur :Buchet Chastel
Editeur :Buchet Chastel
Langue d'origine: anglais (Inde)
Traducteur: Karine Lalechere
Nombre de pages : 344
Date de parution :2011
Résumé de l'éditeur:
Madras. Août 1968.
Avec ses dents éclatantes et ses cheveux bouclés, Babo est le fils aîné de la famille Patel, et le premier à prendre l’avion. Mais il décolle pour Londres, afin d’y compléter ses études, accablé d’interdits par ses parents jains : ni femme, ni alcool, ni viande.
Trois mois après son arrivée, ses résolutions sont balayées, en un coup de foudre, par la minijupe blanche et le ruban rouge dans la chevelure auburn de Sian Jones, une libre et saisissante Galloise. Balayé aussi son mariage arrangé par ses parents en Inde avec Falguni…
Des larmes, des plaisirs et des années plus tard, Bean et Mayuri, les filles de Sian et Babo, jouent en riant derrière le portail orange et noir de leur maison de Madras. Et tandis que les Beatles composent Hey Jude, que le prince Charles et Diana s’aiment puis se déchirent, qu’Indira Gandhi tombe sous les balles de la vengeance sikhe et que Madras devient Chennai, une famille indo-galloise joue la partition tour à tour tendre et tragique d’une vie métissée en Inde.
Inspirée par l’histoire d’amour de ses parents, Tishani Doshi nous invite avec lyrisme et poésie à suivre le destin attachant d’un clan chamarré qui reste heureusement guidé par Ba, la sage et philosophe aïeule entourée de plumes de paon et de lézards rouges…
Trois mois après son arrivée, ses résolutions sont balayées, en un coup de foudre, par la minijupe blanche et le ruban rouge dans la chevelure auburn de Sian Jones, une libre et saisissante Galloise. Balayé aussi son mariage arrangé par ses parents en Inde avec Falguni…
Des larmes, des plaisirs et des années plus tard, Bean et Mayuri, les filles de Sian et Babo, jouent en riant derrière le portail orange et noir de leur maison de Madras. Et tandis que les Beatles composent Hey Jude, que le prince Charles et Diana s’aiment puis se déchirent, qu’Indira Gandhi tombe sous les balles de la vengeance sikhe et que Madras devient Chennai, une famille indo-galloise joue la partition tour à tour tendre et tragique d’une vie métissée en Inde.
Inspirée par l’histoire d’amour de ses parents, Tishani Doshi nous invite avec lyrisme et poésie à suivre le destin attachant d’un clan chamarré qui reste heureusement guidé par Ba, la sage et philosophe aïeule entourée de plumes de paon et de lézards rouges…
Mon avis:
Un peu déçue par ce roman. S'il n'est pas un mauvais livre, il n'est cependant pas ce à quoi je m'attendais.
Au vu du résumé, je m'attendais à une réflexion sur la différence de culture entre les couples mixtes et une petite plongée dans l'histoire de l'Inde. Mais ces deux sujets ne sont que rapidement survolés, tout comme d'ailleurs n'importe quel autre thème abordé dans ce livre. Les années défilent, les faits s’enchaînent les uns à la suite des autres, sans véritable lien entre eux et on saute parfois plusieurs années d'un coup. Sans doute le but de l'auteur était il de montrer à quel point la vie passe vite mais cela a pour résultat que rien n'est approfondi: ni les thèmes abordés ni les personnages. Je n'ai guère réussi à m'attacher aux personnages de ce livre ni à leur histoire. J'aurais préféré voir moins de moments relatés mais que ceux qui restent soient davantage approfondis.
J'ai cependant apprécié le personnage de Ba et la sagesse dont elle fait preuve ainsi que plusieurs belles citations que j'ai relevé au fil des pages: "Peut-on se libérer du temps ?
Peut-on véritablement savoir quoi que ce soit quand on ne cesse de réfléchir et de se lamenter ?Regardez ce coucher de soleil. Si beau qu'on voudrait l'emprisonner et le mettre en boîte pour plus tard.
Mais ne pouvez-vous pas en profiter maintenant ? Apprécier ses couleurs, sa beauté éphémère ? Puis lâcher prise.
Le chagrin et le plaisir proviennent du même endroit.
Pour comprendre le chagrin, il faut l'affronter, se mesurer à lui, et non tenter de le fuir."
Je suis cependant resté sur ma faim. Comme une impression de rendez-vous manqué...
Extrait:
"Est-ce que tu aimais Bapa ? lui demanda Babo un soir, pendant la grève des postes britanniques, alors qu'il n'avait pas eu de nouvelles de Sian depuis dix jours. Quand il est mort, est-ce que tu as eu l'impression que tu allais le suivre ? Est-ce qu'il te manquait à ce point ?
- Ce n'était pas ainsi entre nous, Babo. Il y a bien des manières d'aimer.
Dans notre cas, c'était un sentiment très doux, sans commune mesure avec ce que tu éprouves aujourd'hui.
Nous l'appelons l'ekam. On ne le rencontre qu'une fois au cours de son existence, ou jamais.
Certains disent que c'est une caverne obscure qui n'a ni début, ni fin.
D'autres le comparent à un feu très lent qui consume le cœur.
Quand on connaît l'ekam, on croit être capable d'éradiquer toute la culpabilité du monde, toute la pollution et le malheur.
- Est-ce que tu as éprouvé cela avec quelqu'un d'autre ?
- Non, répondit Ba avec une certaine mélancolie.
C'est une chose que je découvrirai dans une prochaine vie."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire