Auteur :
Tracy Chevalier
Titre :
La dame à la licorne
Genre :
roman
Langue
d’origine : anglais
Traducteur :
Marie-Odile Fortier-Masek
Editeur :
Gallimard
Nombre de
pages : 304p
Date de
parution : novembre 2003
Présentation de l’éditeur :
Désireux d'orner les murs de sa nouvelle demeure parisienne,
le noble Jean Le Viste commande une série de six tapisseries à Nicolas des
Innocents, miniaturiste renommé à la cour du roi de France, Charles VIII. Le
commanditaire est riche, il rêve de grandes scènes de chasse et de batailles.
Surpris d'avoir été choisi pour un travail si éloigné de sa spécialité,
l'artiste accepte après avoir entrevu la fille de Jean La Noble dont il
s'éprend. Elle deviendra l'inspiratrice et le modèle des tapisseries.
Cette passion entraînera Nicolas dans le labyrinthe de relations délicates entre maris et femmes, parents et enfants, amants et servantes.
À Bruxelles, le lissier Georges de La Chapelle est confronté au plus grand défi de sa carrière. Jamais il n'a accepté un travail aussi ambitieux dans des délais aussi brefs. Mais les commandes sont rares et le marchand est puissant. Toute la vie de son atelier et de sa famille en sera bouleversée.
En élucidant le mystère d'un chef-d'œuvre…
Cette passion entraînera Nicolas dans le labyrinthe de relations délicates entre maris et femmes, parents et enfants, amants et servantes.
À Bruxelles, le lissier Georges de La Chapelle est confronté au plus grand défi de sa carrière. Jamais il n'a accepté un travail aussi ambitieux dans des délais aussi brefs. Mais les commandes sont rares et le marchand est puissant. Toute la vie de son atelier et de sa famille en sera bouleversée.
En élucidant le mystère d'un chef-d'œuvre…
Mon avis :
Avec Tracy Chevalier j’ai déjà découvert Deflt et Vermeer, la
découverte de fossiles à la fin du 19ème siècle, le quilt et le
chemin de fer clandestin. Cette fois-ci, elle s’est intéressée à la tapisserie
La dame à la licorne, œuvre du 15ème siècle exposée au musée de Cluny. Comme dans La jeune fille à la perle, son roman le plus
célèbre inspiré de l’œuvre de Vermeer, elle a imaginé le contexte de création
de l’œuvre à partir des quelques éléments connus, même si certains font débat, comme l'identité du commanditaire des tapisseries.
Certains éléments de l’histoire imaginée par Tracy Chevalier
ne m’ont pas intéressée. Notamment l’histoire d’amour impossible entre
le miniaturiste Nicolas des Innocents et Claude le Viste. Il faut dire que ces
deux personnages ne sont pas vraiment sympathiques. Dommage que leur condition
réciproque les empêche d’être ensemble, car ils étaient faits l’un pour l’autre.
Aussi égoïstes l’un que l’autre. Heureusement que les autres personnages du
roman sont plus sympathiques.
Si l’histoire n’est pas passionnante, d’autres éléments du
récit sont très intéressants. Tout d’abord les tapisseries en elles-mêmes.
Alors certes, les éléments entourant sa conception ont été inventés par Tracy
Chevalier, mais j’ai aimé découvrir le travail des lissiers ainsi que les
possibles interprétations de ces œuvres.
La condition féminine est également un thème central de ce
roman, comme c’est d’ailleurs souvent le cas avec les romans de Tracy
Chevalier. Il y a dans ce roman six personnages féminins. Geneviève et sa fille
Claude, de haut lignage ; Christine et Aliénor femme et fille de lissier ;
Marie-Céleste et Madeleine, servantes. Mais toutes en commun d’être privées de
choix, prisonnières qu’elles sont de leur féminité, de leur condition, de la
maternité ou du handicap. Leur vie ne leur appartient pas, elles dépendent des
hommes malgré leurs talents ou leurs désirs.
Un roman assez agréable à lire, mais qui ne laissera pas
vraiment de souvenir marquant.
Extrait :
« La tapisserie est un art très différent de la
peinture, repris-je. Les artistes qui n'ont jamais travaillé à des tapisseries
ne sauraient le comprendre. Ils s'imaginent que tout peut être agrandi et tissé
tel qu'ils l'ont peint. Mais le regard que l'on porte sur une tapisserie est
différent de celui que l'on porte sur un tableau. Un tableau est, en général,
de plus petite dimension de sorte que vous voyez l'ensemble du premier coup d'œil.
Vous ne vous tenez pas tout près, mais à deux ou trois pas, comme si vous
conversiez avec un prêtre ou un confesseur. En revanche, vous pouvez être aussi
proche d'une tapisserie que vous le seriez d'un ami. Vous n'en voyez qu'une
partie et pas nécessairement la plus importante. Par conséquent, aucun motif ne
doit prédominer, mais plutôt se fondre dans un ensemble agréable à regarder. »
Ce n'est pas celui qui m'aura le plus marquée de l'auteur, effectivement.
RépondreSupprimerJe pense l'oublier très vite.
SupprimerTa conclusion ne m'incite pas à le noter.
RépondreSupprimerPas la peine non, mais dommage le sujet était vraiment intéressant.
Supprimercomme toi : je l'avais trouvé pas mal, sans plus... mais quand même bien mieux que "la jeune fille à la perle "qui m'avait profondément ennuyée...
RépondreSupprimerL'auteur est très inégale, il y a du très bon et du moins bon.
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