Titre : L’île des oubliés
Genre :
roman
Langue
d’origine : anglais (américain)
Traducteur : Alice Delarbre
Editeur :
les escales
Nombre de
pages : 432p
Date de
parution : mai 2015
Présentation de l’éditeur :
Saga familiale bouleversante et
vibrant plaidoyer contre l'exclusion, ce roman d'évasion plein d'émotion et de
suspense nous emporte sur une île au large de la Crète, Spinalonga, l'île des
lépreux.
Alexis, une jeune Anglaise, ignore tout de l'histoire de sa famille. Pour en savoir plus, elle part visiter le village natal de sa mère en Crète. Elle y fait une terrible découverte : juste en face du village se dresse Spinalonga, la colonie ou l'on envoyait les lépreux... et où son arrière-grand-mère aurait péri.
Quels mystères effrayants recèle cette île des oubliés ? Pourquoi la mère d'Alexis a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la bouleversante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets...
Alexis, une jeune Anglaise, ignore tout de l'histoire de sa famille. Pour en savoir plus, elle part visiter le village natal de sa mère en Crète. Elle y fait une terrible découverte : juste en face du village se dresse Spinalonga, la colonie ou l'on envoyait les lépreux... et où son arrière-grand-mère aurait péri.
Quels mystères effrayants recèle cette île des oubliés ? Pourquoi la mère d'Alexis a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la bouleversante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets...
L'avis d'Ariane :
Une lecture commune était l’occasion idéale pour lire enfin ce livre qui me tentait depuis un moment. Je l’ai donc proposé à ma co-blogueuse Daphné pour notre lecture commune mensuelle. Malheureusement, je ne sors pas de cette lecture totalement satisfaite.
C’est une saga familiale sympathique, un moment de détente plutôt agréable entre des lectures plus difficiles.
Toutefois j’ai trouvé que l’histoire manquait de profondeur, les rebondissements n’en sont pas vraiment, on les voit arriver de loin. Une jeune femme en plein questionnement sur sa vie personnelle, un voyage, un secret de famille… Des ingrédients plutôt classiques. Et effectivement ce roman est assez classique et sans grande originalité.
J’ai surtout trouvé les personnages trop caricaturaux et du coup très ennuyeux. L’on trouve ainsi la mère, Eleni, institutrice dévouée confrontée à une terrible maladie qu’elle affronte avec dignité et courage, le père, Giorgis, pêcheur taiseux au grand cœur, Fotini l’amie fidèle, Manolis, le jouisseur qui ne prend rien au sérieux, Andreas l’héritier entièrement occupé par son travail,… Et bien sûr les deux sœurs aussi belles l’une que l’autre mais totalement différentes : l’une est superficielle, sans cœur, égoïste et paresseuse, tandis que l’autre est généreuse et courageuse. Et bien sûr les femmes sont incroyablement belles et les hommes ont le physique ténébreux. On frôle le harlequin !
Par ailleurs, le style, sans être désagréable, n’est pas d’un grand intérêt.
Ce qui m’a le plus intéressée est l’aspect réel de l’histoire avec l’histoire de la léproserie de Spinalonga, l’une des dernières d’Europe. J’ai été émue par le sort de ces malades exilés, rejetés, séparés de leur famille. Condamnés à attendre la mort parfois des années sur cette île.
J’ai donc trouvé des éléments intéressants, mais je n’ai pas été vraiment passionnée.
Extrait choisi par Ariane :
« Lorsqu’on nous évoquons l’Antiquité, nous nous référons toujours au destin, mais nous ne parlons pas réellement d’une force incontrôlable. Bien sûr certains événements capitaux semblent se produire sans raison et bouleverser le cours d’une vie, mais, en vérité, notre destinée est déterminée par les actions de ceux qui nous entourent et de ceux qui nous ont précédés. »
L'île de Spinalonga.
L'avis de Daphné :
Voilà une lecture qui me paraissait très prometteuse et dans laquelle je me suis lancée avec beaucoup d'enthousiasme...pour finalement refermer ce livre avec un avis mitigé!
J'ai beaucoup aimé le début de ce roman, étant très intéressée par l'histoire de l'île de Spinalonga. L'histoire de cette léproserie, dont j'ignorais quasiment tout m'a beaucoup touchée. J'ai été émue par les habitants de cette île, malades, exilés et rejetés par la société. Encore aujourd'hui, l'image que l'on se fait de la lèpre reste très négative. Maladie dont on a longtemps ignoré le traitement et qui a pour ainsi dire quasiment toujours existé, elle a fait de véritables ravages parmi ses victimes, autant sur le plan physique que psychologique.
Voilà une lecture qui me paraissait très prometteuse et dans laquelle je me suis lancée avec beaucoup d'enthousiasme...pour finalement refermer ce livre avec un avis mitigé!
J'ai beaucoup aimé le début de ce roman, étant très intéressée par l'histoire de l'île de Spinalonga. L'histoire de cette léproserie, dont j'ignorais quasiment tout m'a beaucoup touchée. J'ai été émue par les habitants de cette île, malades, exilés et rejetés par la société. Encore aujourd'hui, l'image que l'on se fait de la lèpre reste très négative. Maladie dont on a longtemps ignoré le traitement et qui a pour ainsi dire quasiment toujours existé, elle a fait de véritables ravages parmi ses victimes, autant sur le plan physique que psychologique.
L'histoire des habitants de cette île, de leur combat pour avoir droit à une vie décente m'a réellement touchée.
J'ai également apprécié de découvrir la Crête et sa culture à travers ce roman.
Or, au delà de cet aspect historique, j'ai été déçue par l'histoire de la famille d'Alexis. L'intrigue est on ne peut plus prévisible et tourne rapidement à l'eau de rose. Les personnages manquent de profondeur, leurs caractères tout bons ou tout méchants n'étant guère crédibles. Les deux sœurs, Maria et Anna, aux tempéraments totalement opposés, m'ont parut particulièrement caricaturales.
De plus, je n'ai pas vraiment accroché avec le style de l'écriture qui m'a un peu fait grincer des dents par moments.
Malgré ce côté "roman à l'eau de rose", je retiendrai cependant de ce livre le côté historique que j'ai beaucoup apprécié. C'est un bel hommage aux victimes de la lèpre et une bonne manière de nous rappeler que cette maladie existe encore dans de nombreux pays et sévissait encore près de chez nous il n'y a pas si longtemps.
Extrait choisi par Daphné :
"A son arrivée sur l'îlot, le Dr Lapakis avait été choqué par les conditions de vie de nombre de lépreux. Il était essentiel qu'ils nettoient leurs plaies. Pourtant, lors de sa première visite, il les avait découverts dans un état proche de l'apathie. Ils se sentaient oubliés, et les dommages psychologiques causés par leur isolement étaient souvent pires que les séquelles physiques de la maladie.
Beaucoup ne tenaient plus à la vie.
Et pourquoi en aurait-il été autrement?
La vie ne tenait plus à eux."
J'ai également apprécié de découvrir la Crête et sa culture à travers ce roman.
Or, au delà de cet aspect historique, j'ai été déçue par l'histoire de la famille d'Alexis. L'intrigue est on ne peut plus prévisible et tourne rapidement à l'eau de rose. Les personnages manquent de profondeur, leurs caractères tout bons ou tout méchants n'étant guère crédibles. Les deux sœurs, Maria et Anna, aux tempéraments totalement opposés, m'ont parut particulièrement caricaturales.
De plus, je n'ai pas vraiment accroché avec le style de l'écriture qui m'a un peu fait grincer des dents par moments.
Malgré ce côté "roman à l'eau de rose", je retiendrai cependant de ce livre le côté historique que j'ai beaucoup apprécié. C'est un bel hommage aux victimes de la lèpre et une bonne manière de nous rappeler que cette maladie existe encore dans de nombreux pays et sévissait encore près de chez nous il n'y a pas si longtemps.
Extrait choisi par Daphné :
"A son arrivée sur l'îlot, le Dr Lapakis avait été choqué par les conditions de vie de nombre de lépreux. Il était essentiel qu'ils nettoient leurs plaies. Pourtant, lors de sa première visite, il les avait découverts dans un état proche de l'apathie. Ils se sentaient oubliés, et les dommages psychologiques causés par leur isolement étaient souvent pires que les séquelles physiques de la maladie.
Beaucoup ne tenaient plus à la vie.
Et pourquoi en aurait-il été autrement?
La vie ne tenait plus à eux."
Nous avons eu le même ressenti, au moins on est raccord !
RépondreSupprimerAriane
Ce n'est pas la première fois que je lis des avis mitigés sur ce titre, je préfère donc .. l'oublier.
RépondreSupprimerCe n'est effectivement pas un livre que je conseillerai.
SupprimerAriane
Contrairement à vous deux, j'avais beaucoup aimé ce titre ! Lu c'est vrai en plein été, j'étais dans l'ambiance...
RépondreSupprimerJe l'ai aussi ressenti comme un livre de vacances, quand on est moins exigeant.
SupprimerAriane
J'ai beaucoup aimé ce roman et l'aspect historique très intéressant. Je suis d'accord avec vous sur le fait que tout a déjà été vu mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier cette histoire familiale.
RépondreSupprimerJe crois que tu n'es pas la seule, ce roman a connu un certain succès.
SupprimerAriane