Auteur :
Isabel Allende
Titre :
portrait sépia
Genre :
roman
Langue
d’origine : espagnol
Traducteur :
Claude de Frayssinet
Editeur :
Grasset
Nombre de
pages : 392p
Date de
parution : juin 2001
Présentation de l’éditeur :
(j’ai décidé de tronquer la présentation trouvée sur le site de l’éditeur
qui dévoilait l’intégralité de l’intrigue)
Le roman se situe au Chili, en Californie et en Europe à la
fin du XIX. La richissime Paulina del Valle recueille Aurora, sa petite-fille,
âgée de 5 ans : son grand-père Tao Chi'en vient de mourir, et sa femme Eliza
accompagne le corps en Chine pour l'y enterrer selon ses vœux. Paulina donne ce
qu'elle a de mieux à Aurora, mais elle lui cache la véritable identité de ses
parents et ce qui s'est passé dans les premières années de sa vie.
Mon avis :
Encore un roman que je me promettais depuis longtemps de
lire et que le challenge petit bac me permet de sortir de ma liste à lire !
Merci Enna !
Aurora Del Valle, petite-fille adorée de la riche et
extravagante Paulina Del Valle a reconstitué petit à petit son passé et celui
de ses ancêtres, les secrets entourant sa naissance et dans ce roman elle
raconte cette histoire, son histoire, leur histoire.
De la Californie au Chili, de 1862 à 1910, c’est donc une
multitude de personnages que l’on suit. Des personnages à qui Isabel Allende
parvient à donner profondeur et consistance, chacun avec son histoire
particulière.
J’ai découvert grâce à un blog que les héros de ce roman
étaient les descendants ou les ancêtres d’autres héros d’Isabel Allende. Je
trouve cette démarche intéressante et je pense que la curiosité va me pousser à
lire les autres livres de l’auteur.
Une fresque familiale comme je les aime avec des personnages
hauts en couleur, mais qui pour autant, ne laisse pas un souvenir impérissable.
Extrait :
« L’appareil
photographique est une chose simple, il est à la portée du plus ignare, le but
est de créer cette combinaison de vérité et de beauté que l’on appelle art.
Cette quête est surtout spirituelle. Je recherche la vérité et la beauté dans
la transparence d’une feuille en automne, dans la forme parfaite d’un escargot
sur la plage, dans la courbe d’une épaule féminine, dans la texture d’un vieux
tronc d’arabe, mais aussi dans d’autres formes fuyantes de la réalité. Parfois,
en travaillant sur une image dans ma chambre noire, apparaît l’âme d’une
personne, l’émotion d’un événement ou l’essence vitale d’un objet, alors la
gratitude éclate en moi et je fonds en larmes, je ne peux m’en empêcher. C’est
pour cette révélation que je travaille. »
Lu dans le cadre des challenges petit bac catégorie couleur
et tour du monde en 8 ans pour le Chili
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