Affichage des articles dont le libellé est théâtre. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est théâtre. Afficher tous les articles

samedi 8 juin 2019

Harry Potter et l'enfant maudit - Jack Thorne

Par Ariane


Auteur : Jack Thorne

Titre : Harry Potter et l’enfant maudit

Genre : théâtre

Langue d’origine : anglais

Traducteur : Jean-François Ménard

Editeur : Gallimard

Nombre de pages : 352p

Date de parution : septembre 2016

Présentation de l’éditeur :

La huitième histoire. Dix-neuf ans plus tard.
Être Harry Potter n'a jamais été facile et ne l'est pas davantage depuis qu'il travaille au cœur des secrets du ministère de la Magie.
Marié et père de trois enfants, Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, tandis que son fils Albus affronte le poids d'un héritage familial dont il n'a jamais voulu.
Quand passé et présent s'entremêlent dangereusement, père et fils se retrouvent face à une dure vérité : les ténèbres surviennent parfois des endroits les plus inattendus.



Mon avis :

Même si j’étais déjà au lycée lors de la sortie du premier tome de la série Harry Potter, j’ai tout de suite adoré les aventures du jeune sorcier. J.K. Rowling a su créer un univers enchanteur, capable de séduire petits et grands, des personnages attachants, des histoires passionnantes pleines d’amitié, d’amour et d’humour. Bref, j’adore et j’ai hâte de confier les livres à mes filles (ce qui ne devrait plus tarder pour mon aînée). Pourtant, lorsque cette pièce, soi-disant 8ème tome de la série est paru, j’étais sceptique et je n’ai pas du tout été tentée de le lire. C’est finalement un peu par hasard que j’ai fini par le lire. Bon, j’aurai mieux fait de rester sur mon a priori !

Dans cette pièce de théâtre, nous retrouvons Harry, Hermione et Ron, là où on les avait quittés dans le dernier chapitre du tome 7. Devenus adultes, ils accompagnent leurs enfants qui partent à Poudlard. Albus, second fils de Harry et Giny, craint de se retrouver à Serpentard mais son père le rassure. Et comme il l’appréhendait, le jeune Albus se retrouve à Serpentard en compagnie de son nouvel ai, Scorpius Malefoy, fils de Drago. Un Potter à Serpentard, c’est inimaginable ! Albus vit mal le rejet qu’il subit de ses camarades de classe et la notoriété de son père. Les relations entre père et fils se dégradent. Quelques années plus tard, Albus en conflit ouvert avec son père, décide de modifier le passé en empêchant la mort de Cedric Diggory. Il utilise un Retourneur de temps, pour retourner à l’époque du Tournoi des Trois Sorciers, en compagnie de Scorpius. Mais leur intervention n’aura pas l’effet escompté et ils modifieront l’avenir à plusieurs reprises avec à chaque fois des conséquences catastrophiques. D’autant plus, qu’en coulisses, un personnage aux sombres desseins manipule le jeune garçon.

Très sincérement, je n’ai pas apprécié grand-chose dans ce texte. Tout d’abord, j’ai toruvé que les personnages n’avaient absolument pas évolué. Harry, Ron et les autres ont désormais la quarantaine. Pourtant, on a l’impression de retrouver les ados d’alors, pas des adultes. Ils se conduisent et parlent comme des gamins déguisés en adultes ! Ils sont en plus très présents, omniprésents même.

Ensuite, j’ai vraiment eu l’impression de lire une fanfiction écrite par des ados. L’intrigue sent le réchauffé, il n’y a aucune surprise, c’est ennuyeux. Ni l’histoire ni le style ne sont à la hauteur de ce qu’a écrit J.K. Rowling. Je trouve même malhonnête de mettre en grand sur la couverture son nom, avant celui de Thorne, auteur de la pièce.

Enfin, je n’ai absolument pas adhéré à l’un des éléments centraux de l’histoire. L’idée que Voldemort et Bellatrix Lestrange aient pu avoir un enfant est totalement grotesque !

Rien à sauver dans ce texte pour moi.

vendredi 25 novembre 2016

Harry Potter et l'enfant maudit - J.K.Rowling, Jack thorne et John Tiffany

Par Daphné















Auteur : J.K.Rowling
Titre : Harry Potter et l'enfant maudit
Genre : théâtre
Langue d’origine : anglais
Traducteur : Jean-François Ménard
Editeur : Gallimard
Nombre de pages : 340
Date de parution :  2016

Résumé de l'éditeur :

Être Harry Potter n'a jamais été facile et ne l'est pas davantage depuis qu'il est un employé surmené du Ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus, doit lutter avec le poids d'un héritage familial dont il n'a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus. 

Mon avis :

Je fais parti des grandes fans de Harry Potter. J'ai attendu la sortie de chaque tome avec impatience, les ai tous lu plusieurs fois, ai pleuré et ri en lisant les aventures du célèbre sorcier et eu une grosse pointe de nostalgie à la fin de la saga. Bref, j'aime Harry Potter! Je ne me suis pourtant pas jeté sur ce dernier opus de la série. Je craignais même un peu de le lire. Une suite à Harry Potter? qu'est ce que cela pouvait il bien donner? Était ce juste un coup de marketing? Je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre en ouvrant ce livre. 

Tout d'abord, il faut savoir que nous n'avons pas là un roman mais une pièce de théâtre. au début de cette pièce, nous retrouvons Harry là où nous l'avions laissé à la fin du tome 7 : sur le quai de la gare, le jour de la rentrée à Poudlard de son deuxième fils. C'est autour de ce dernier, Albus, que va se dérouler toute l'intrigue. Albus ne ressemble guère à son père et porte le nom de celui ci comme un fardeau. Père et fils ont donc des relations bien compliquées. Un jour, ayant décidé de changer le passé, Albus et son meilleur ami Scorpius (le fils de Drago Malefoy!) se retrouvent piégés dans les affres du temps!

Cette pièce n'a pas été du tout désagréable à lire. J'ai retrouvé avec plaisir notre trio de sorciers et d'autres personnages bien connus, regrettant cependant que d'autres ne soient pas davantage mis à l'honneur (j'aurais aimé avoir de plus amples nouvelles de Neville et Luna par exemple!). J'ai aimé plonger à nouveau dans ce monde si particulier et si envoûtant qu'est celui de la sorcellerie vue par J.K.Rowling. Malgré quelques incohérences (lesquelles sont d'ailleurs assez étonnantes quand on sait que l'auteur, jusqu'à présent n'a rien laissé au hasard!), l'histoire a su me convaincre. 

Cependant, je ne garderai pas de ce livre le souvenir émerveillé que je garde des sept autres tomes. Pour moi, une grande partie du succès d'Harry Potter tient aux descriptions, si approfondies, des lieux et des personnages. Avec une pièce de théâtre, ces descriptions, bien entendu, n'apparaissent pas. C'est également le cas pour l'écriture de J.K.Rowling, écriture qui, bien que simple, m'a toujours envoûtée. J'aurais également aimé en savoir davantage sur le monde de la magie, domaine dans lequel on pourrait, n’est ce pas, toujours apprendre de nouveaux éléments! 

J'aimerais beaucoup voir la pièce de théâtre mais je sais qu'un livre sous forme de roman m'aurait davantage attirée. D'un autre côté, peut être vaut il mieux que ce ne soit pas le cas. En effet, avec un livre écrit de la même manière que les autres, j'aurais sans doute été déçue. Une pièce de théâtre a l'avantage de réellement se différencier des romans. Sans doute ce livre ne doit il pas être considéré comme une suite de la sage d'Harry Potter mais davantage comme une extension de son monde, une manière d'en savoir un peu plus sans pour autant être vu comme un huitième tome, un peu comme les livres sur le quiddich ou les créature fantastiques. 

Si, à mes yeux, rien ne vaut les heures passées à dévorer encore et encore les sept tomes de Harry Potter, j'ai cependant pris plaisir à découvrir cette pièce de théâtre et à me laisser emporter par l'histoire. Je ne pense pas me lasser un jour de découvrir de nouveaux détails sur l'univers de mon sorcier préféré!


Extrait :

"Harry, il n'existe pas de réponse parfaite dans ce monde d'émotions et de désordre. La perfection est hors de portée de l'espèce humaine, hors de portée de la magie. Dans chaque instant rayonnant de bonheur, il y a cette goutte de poison: la conscience que la douleur reviendra. Pour un humain, souffrir, c'est comme respirer."

Lu dans le cadre du Petit bac 2016 : 
catégorie gros mot



jeudi 4 août 2016

Bérénice - Racine

Par Roxane
Titre : Bérénice
Auteur : Racine
Langue publication : français
Éditeur : librio
Nombre de pages : 66p
date publication :1670

Présentation de l'éditeur :
Bérénice « Vous êtes empereur, seigneur, et vous pleurez. » Un empereur romain ne peut épouser une reine étrangère. Cette implacable loi plonge l'empereur Titus dans le désespoir le plus profond. Amoureux fou de Bérénice, reine de Palestine, il doit cependant se résoudre à la quitter. Sa décision est irrémédiable, il choisit d'assurer sa gloire. Mais à l'idée de l'annoncer à Bérénice, l'empereur chancelle... Représentée pour la première fois en 1670, cette pièce est l'un des plus grands succès de son auteur. Tout en respectant scrupuleusement les règles de la tragédie classique, elle étonne par sa modernité dramatique.
 
Mon avis :
Bien décidée à élargir mes horizons avant l'entrée en Première et à me forger une culture littéraire, j'ai décidé de découvrir les classiques. Conseillée par ma prof de français, j'ai choisi ce monument du théâtre français. D'habitude je n'aime pas lire le théâtre car je pense qu'il est fait pour être joué. Mais ici avec la sublime écriture de Racine on ne peut qu'adhérer. J'ai pris beaucoup de plaisir en le lisant. Et comme pour la plupart des très bons livres c'est passé trop vite, bien trop vite. Mais quel plaisir intense ! Finalement les livres classiques peuvent vraiment être, non seulement de bons textes, mais aussi de vrai plaisir  de lecture!

Ah l'amour, c'est tellement mieux quand ça fini mal. Enfin une bonne histoire d'amour ! Ce qui prouve bien qu'une romance bien écrite peut être fantastique. Durant tout le livre on ressent toute la profondeur de leur amour, mais surtout à quel point cet amour fait mal aux deux protagonistes. Et j’insiste sur les « deux » car ici Titus est en pleurs sur scène ! Oui, oui l'homme est sensible malgré sa puissance, car il est empereur de l'empire romain, rien que cela. Bérénice elle n'est pas qu'une fille au cœur brisé, elle reste digne face à Titus.

J'ai vraiment aimé le contexte historique de la pièce, car j'aime beaucoup la période antique (sinon je ne ferait pas de grec ni de latin), alors un livre qui se déroule à cette époque, c'est rudement agréable.

Les obligations, le pouvoir, le regard des autres et la pression sociale vous prennent à la gorge durant tout le livre. On dirait des monstres qui accablent les deux amoureux et ce sont eux qui vont les séparer. Ces monstres sont en fait toujours présent dans notre monde et le seront toujours. Ce qui fait que l'histoire de Titus et Bérénice est intemporelle.

Les deux personnages principaux ont toujours su que c'était impossible. « Ne donne point un cœur qu'on ne peut recevoir. » Mais ils ont tenté l'impossible, au prix de beaucoup de douleur. « Ne l'avez-vous reçus, cruel, que pour le rendre ». Même s'ils sont mûrs, cet amour peut s’apparenter au dernier rêve d'enfant que l'on perd, et seulement maintenant ils peuvent être adultes et assumer leur rôle, car ils ont comprit le sens du mot « sacrifice » au plus profond de leur être.

J'avais acheté ce livre comme « devoir de vacances » pour m'avancer, mais au final je me suis plongée dans ce livre que j'ai adoré. Les mots sont choisis pour être beaux, forts et puissants, pour raconter la fin d'une histoire d'amour et le début d'une nouvelle vie de pouvoir et d’obligation. Le mot de la fin ? Magnifique.

Extrait :
« Tout l'Empire parlait ; mais la gloire, Madame,
Ne s'était point encor fait entendre a mon cœur
Du ton dont elle parle au cœur d'un Empereur.
Je sais tous les tourments où ce dessein me livre ;
Je sens bien que sans vous je ne saurais plus vivre,
Que mon cœur de moi même est prêt à s'éloigner ;
Mais il ne s'agit plus de vivre, il faut régner. »