Allumer le chat - Barbara Constantine

Par Daphné

Auteur : Barbara Constantine
Titre : Allumer le chat
Genre : roman
Langue d’origine : français
Éditeur :  Calmann Levy
Nombre de pages : 258
Date de parution : 2007

Résumé de l'éditeur:

Bastos, le chat philosophe et pédant, parvient à échapper au fusil de Raymond. N'empêche qu'il le nargue ce chat ! Et il faut encore s'occuper du môme, un peu nul en foot, qui n'a rien trouvé de mieux que de choper de l'eczéma sur le visage... Sans compter son imbécile de père qui se fait encastrer par un cerf de deux cents kilos. Il y a franchement de quoi devenir allumé dans cette famille !

Mon avis:

Barbara Constantine est une auteur que je retrouve toujours avec plaisir. Une écriture haute en couleurs, familière et un peu naïve, des personnages farfelus et plein d'humanité, une histoire qui part dans tous les sens...du vrai Barbara Constantine!

C'est simple, c'est naïf et pourtant, cela aborde des sujets profonds tels que la mort, la vieillesse, l'homosexualité, l'abandon, l'alcoolisme, la famille... Autant de sujets abordés et pourtant à peine survolés, jamais réellement approfondis. il en de même pour les personnages tout comme pour l'histoire. On survole, on ne s'attarde pas, tout est léger, simple, y compris la mort, thème qui revient souvent mais sans aucune tristesse.

On ne s'ennuie pas, ça part dans tous les sens. On passe d'un personnage à l'autre, d'une histoire à l'autre mais pourtant, tout se rejoint. Les personnages se connaissent tous, les histoires s'entremêlent. Tout est un peu confus, déjanté et plein d'humour. Les personnages ont un côté franchement décalé mais ils sont plein de franchise et leur simplicité les rend attachants.

Barbara Constantine écrit comme elle parle, une écriture "orale", familière. Cela peut surprendre et pourtant, cela va tellement bien avec le côté loufoque de ses personnages que ça paraît l'écriture évidente. Écrit-elle ses romans d'un seul trait, comme ça lui vient, sans s’attarder sur les mots ou cette écriture si particulière est-elle en réalité soigneusement travaillée?  En lisant ses livres, je me suis souvent posé la question.

J'apprécie les petits clins d’œil que chacun de ses livres accorde à un autre : très souvent, on y retrouve un personnage d'un autre roman, à peine abordé mais présent d'une manière ou d'une autre. Ainsi, il existe ce lien ténu entre chaque roman. On peut ne pas le remarquer, mais si on est attentif, on se rend compte qu'en fait, les personnages d'un roman ont un lien avec ceux d'un autre, se connaissent ou se croisent. 

Un livre léger qui se lit avec le sourire aux lèvres, où les sujets graves sont abordés avec un humour décapant. Une fois de plus, cette auteur m'a permis de boire un bon bol d'air frais à la lecture d'un de ses livres.

Extrait:

"Bon...je reconnais que je parle avec détachement de la mort des autres. Mais il se trouve que j'ai le privilège de pouvoir vivre plusieurs vies et qu'il m'en reste encore quatre je crois...De quoi voir venir.
D'ailleurs, j'ai décidé d'en profiter pour ne rien faire du tout dans celle ci. Épatant, non?"

Le mec de la tombe d'à côté - Katarina Mazetti

Par Daphné

Auteur : Katarina Mazetti
Titre : Le mec de la tombe d'à côté
Genre : roman
Langue d’origine : suédois
Traducteur : Lena Grumbach et Catherine Marcus
Éditeur :  Actes Sud
Nombre de pages : 254
Date de parution : 1998

Résumé de l'éditeur

Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d’à côté, dont l’apparence l’agace autant que le tape-à-l’oeil de la stèle qu’il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s’en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d’autodérision. Chaque fois qu’il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.

Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis… C’est le début d’une passion dévorante. C’est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d’amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.

Mon avis:

Ayant lu il y a quelques temps, Le caveau de famille de Katarina Mazetti (eh oui, j'ai commencé par le deuxième tome!), j'avais hâte de découvrir Le mec de la tombe d'à côté et de tout connaître de la rencontre de Benny et de Désirée. Et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé ces deux personnages!

Benny et Désirée sont deux personnes que tout oppose dans leurs cultures, leurs métiers, leurs lieux de vie, leurs manières de voir les choses. Leur seul point commun est sans doute leur solitude. Et pourtant, un grand amour naît entre eux. Mais tant de différence rend il leur amour possible? 

Un roman qui parle d'amour, le sujet peut sembler banal et pourtant l'écriture de l'auteur le rend particulièrement original! L’humour est au rendez vous dans ce roman et c'est ce qui en fait tout son charme. Avec beaucoup d'humour donc, l'auteur aborde ici des sujets importants sur la vie de couple: la différence  de culture et d'opinions, les conciliations au sein d'un couple, le fait d'accepter l'autre tel qu'il est, la notion de sacrifice, les désillusions, l'envie de faire découvrir son monde à l'être aimé, les préjugés...

L'auteur manie les stéréotypes avec humour et ce qui pourrait sembler banal au premier abord est finalement bien réussi. J'ai souvent souri durant cette lecture. 

Les personnages sont attachants. Tous deux ont leurs défauts, leurs faiblesses. Je les ai trouvé particulièrement authentiques malgré les clichés liés à leur condition.

Le style est léger, agréable à lire et j'aime beaucoup cette alternance de point de vues des personnages de chapitre en chapitre. 

J'ai donc à nouveau passé un très bon moment avec cette auteur dont je lirai sûrement d'autres livres. 

Extrait:

"J'avais seulement voulu lui apprendre à se connaître un peu mieux en pensant que nous trouverions peut-être quelques étoiles pour construire ce fameux pont. Des étoiles dorées"

tag du code de la route

Par Ariane

Nous avons été taguées par Lydie de Nos expériences autour des livres. C'est la première fois que Daphné et moi sommes taguées et je la remercie d'avoir pensé à nous. En plus le thème est particulièrement bien choisi pour moi qui galère à obtenir mon permis de conduire ! 


PARKING – Combien de livres as-tu dans ta PAL ?
En ce moment il y en a très exactement 78. Plus si on compte la pile de mes emprunts à la médiathèque.
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LIMITATION DE VITESSE – Quelle limitation donnes-tu as ta PAL ?
En général j'essaye de ne pas dépasser la trentaine. Mais ces derniers mois entre cadeaux, swap, bourse aux livres, achats compulsifs et salon du livre ma PAL a carrément explosé.
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ROUTE PRIORITAIRE – Quel livre est ta prochaine priorité ?
Deux urgences à lire : Amours de Léonor de Récondo que j'ai emprunté à la médiathèque mais qui a été réservé par un autre lecteur, je pense donc le rapporter le plus rapidement possible. Il y a aussi Beloved de Toni morrison que je dois lire pour une lecture commune le 3 avril avec Jostein.
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RÉSERVÉ AUX CAMIONS – Quel pavé liras-tu prochainement ?
Ce sera probablement L'homme du verger d'Amanda Coplin.
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RÉSERVÉ AUX BUS – Un livre que tu réserves pour une période spéciale ?

Non, je ne prévois jamais de lecture pour une période spéciale.

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STOP – Un livre que tu as abandonné ?
Récemment j'ai abandonné Chez nous de Marilynne Robinson.
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SORTIE DE SECOURS – Un livre que tu as arrêté mais que tu vas reprendre pendant une autre période ?
Aucun, quand j'abandonne un livre c'est que je n'accroche pas et il y a tellement de livres à lire qui m'intéressent que je ne me force pas à lire un livre qui ne me plaît pas. La lecture reste un plaisir avant tout.
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SENS INTERDIT – Quel genre de livre ne t’attires pas particulièrement ?
Il y en a pas mal finalement. Mais je suis particulièrement réfractaire aux bandes dessinées ou aux mangas. Je ne suis pas du tout attirée non plus par la chick-lit, la bit-lit ou les romans feel good que l'on voit beaucoup.
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FIN D’INTERDICTION – A quel genre de livre donneras-tu une chance cette année ?
A la littérature jeunesse. D'après ce que je vois sur les blogs il y a des pépites.
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FEU TRICOLORE – Un livre qui t’a fait passer par plusieurs émotions ?

Une question très difficile. Mais je vais citer Le parfum de Patrick Süskind : répulsion, fascination, tristesse,... Ce roman suscite de nombreuses émotions contradictoires.

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ROND POINT – Un livre qui t’a fait tourner en rond  ?
Il y en a certainement mais aucun titre ne me vient à l'esprit.
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ROUTE A DOUBLE SENS – Un livre que tu as aimé et détesté à la fois ?
J'ai réfléchi longtemps avant de trouver un titre mais j'ai finalement pensé à American psycho de Bret Easton Ellis. J'ai détesté le personnage principal, j'ai été horrifiée par l'histoire et j'ai été fascinée par l'écriture de l'auteur.
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HOTEL – Quel livre t’a volé ton sommeil ?
Je pense à la saga Harry Potter. A chaque nouveau tome, je me plongeais dans le livre sitôt rentrée de la librairie et ne le refermais qu'une fois terminé.
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MONUMENT HISTORIQUE – Le livre qui pour toi est un monument (une perle, un bijou) ?
Là c'est facile : Des souris et des hommes de John Steinbeck. J'aime ce livre à la folie. Je pense l'avoir lu une bonne dizaine de fois et à chaque fois c'est un plaisir. C'est un livre plein d'émotions, les personnages sont magnifiques et Steinbeck est au sommet de son talent. C'est, selon moi, l'un des meilleurs romans jamais écrits. Je l'ai récemment offert à ma nièce qui a 15 ans et je me suis dit "quelle chance elle a de le découvrir pour la première fois !".
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AUTOROUTE – Qui tagues-tu ?
Comme c'est la première fois que je suis taguée, c'est aussi la première fois que je tague d'autres blogueurs. J'ai regardé parmi les blogueurs que je suis régulièrement lesquels ont déjà participé à des tags pour ne pas choisir quelqu'un qui n'aime pas ce genre de jeu. Du coup je tague :
Jérôme
Aifelle
Enna
Keisha

Mercredi, c'est le jour des petits : Qui dort ici? - Sabine de Greef

Par Daphné

Auteurs : Sabine de Greef
Titre : qui dort ici?
Éditeur : Pastel

Résumé:

Qui se cache sous la couette moelleuse ? Une oreille qui dépasse, un museau qui pointe et des pattes agrippées au drap fleuri. Va-t-on oser tourner les pages ? Oui, mais tout doucement car il ne faudrait pas réveiller le petit loup qui dort d’un sommeil agité.

Mon avis:

Voici un livre que j'aime beaucoup et qui faisait beaucoup rire ma fille aînée quand elle était plus petite. Mais qui donc dort dans ce lit? L'enfant le découvre petit à petit: une oreille qui dépasse, une patte, un museau...Tous les sens sont mis en alerte: l’ouïe, la vue, l'odorat, le toucher...

C'est un livre très interactif qui joue non seulement sur les sens mais aussi sur les intonations. On alterne les pages qui se lisent en chuchotant : "chut, n'approche pas." et celles qui se lisent en haussant le ton: "ATTENTION! IL BOUGE ENCORE!". Si l'on y met bien le ton, le suspense est au rendez vous et c'est avec un certain régal que l'enfant recule ou soupire de soulagement. L'enfant joue à se faire peur...et en rit!

La chute, amusante et surprenante, fait rire autant l'adulte que l'enfant!

Les illustrations, très originales, sont faites à parti d'un montage photo composé de quelques matériaux: tissus, dentelles, cartons, papiers...Ces illustrations ajoutent encore au charme de cet album.

J'ai beaucoup aimé lire ce livre à ma fille qui jouait le jeu avec beaucoup de plaisir, éclatant de rire devant mes changements de ton, chuchotant en même temps que moi, reculant au bon moment...Nous l'avons beaucoup lu et c'est avec regret que j'ai un jour constaté qu'elle ne le réclamait plus et s’intéressait désormais à d'autres livres.  Il y a quelques jours, je l'ai lu à ma petite deuxième qui a bien ri à son tour face à mes changements d'intonations et mis son petit index devant sa bouche en disant "Chhhhh". J'étais contente de constater que chez nous, cet album avait encore de beaux jours devant lui!

Extrait:

« Oh, regarde, il s’est couché

Chut, silence.

Stop, n’approche pas.

Non, ne touche à rien.

Vite, referme ce livre.

Non ? Tu veux rester ?

Bon. Mais alors… 

Chut, pas de bruit, pas un mot, car il pourrait t’entendre. »

 

Mercredi, c'est le jour des petits : Boucle d'ours - Stéphane Servant

Par Ariane

Auteur : Stéphane Servant
Illustrateur : Lætitia Le Saux
Titre : Boucle d'ours
Editeur : Didier jeunesse

Présentation de l'éditeur :
 Dans la famille Ours, on se prépare : ce soir c’est le grand carnaval de la forêt ! Papa Ours est déguisé en grand méchant loup, Maman Ours en Belle au bois dormant, et Petit Ours ? En Boucle d’ours pardi ! Papa Ours est dans tous ses états. Les jupes et les couettes, c’est pour les filles, les oursonnes, les femmelettes, les cacahouètes, les hommelettes ! Pourtant, à l’arrivée du Grand Méchant Loup, déguisé en Chaperon Loup, Papa Ours n’en est plus sûr du tout.

Mon avis : 
J'ai découvert ce livre sur le blog de micmélo, Jérôme en a aussi parlé avec beaucoup d'enthousiasme. J'ai donc découvert avec joie ce livre et je comprends leur coup de cœur.
Le soir du carnaval de la forêt, Petit ours souhaite se déguiser en Boucle d'ours avec une jupe et des couettes. Mais papa ours ne voit pas les choses de la même façon. 
J'ai lu des choses ahurissantes sur ce livre : "La figure du père, clef de voûte d’une famille équilibrée, unie et harmonieuse, est totalement ridiculisée et détruite, pendant qu’un enfant-roi choisi de changer de sexe." Sérieusement ??? Je n'ai pas envie d'entrer dans ce débat mais je trouve hallucinant ce genre de propos. Enfin bref.
Ma fille Chloé est une petite-fille qui préfère se déguiser en pirate qu'en princesse et adore jouer au ballon. Quelqu'un lui a dit il y a peu de temps que les pirates et le foot c'était pas pour les filles. Et ce livre est un moyen parmi d'autres pour lui expliquer que même si petit ours se déguise en boucle d'ours il reste un ours, comme elle reste une petite fille même déguisée en pirate.

Plus encore que pour l'histoire c'est surtout pour les illustrations que j'ai craqué. J'adore ce style un peu rétro. 
En revanche le livre était indiqué à partir de 3 ans sur internet mais je pense que c'est un peu jeune quand même. Je dirai plutôt à partir de 4/5 ans.
Un très joli livre.

Alors voilà - Baptiste Beaulieu

Par Ariane

Auteur : Baptiste Beaulieu

Titre : Alors voilà : les 1001 vies des Urgences
Genre : document/témoignage
Langue d’origine : français
Editeur : Fayard
Nombre de pages :
Date de parution : octobre 2013

Présentation de l’éditeur : 

Alors voilà le récit au quotidien d'un apprenti médecin qui joue des claquettes entre les différents services des Urgences avec ses co-internes. Là, pendant sept jours, il décrit à une patiente en stade terminal ce qui se passe sous les blouses et dans les couloirs. Pour la garder en vie le temps que son fils, bloqué dans un aéroport, puisse la rejoindre.
Se nourrissant de situations bien réelles, vécues par lui ou par ses collègues, chirurgiens ou aides-soignants, Baptiste Beaulieu passe l'hôpital au scanner. Il peint avec légèreté et humour les chefs autoritaires, les infirmières au grand cœur, les internes gaffeurs, les consultations qui s'enchaînent, les incroyables rencontres avec les patients...
Par ses histoires d'une sensibilité folle, à la fois touchantes et drôles, il restitue tout le petit théâtre de la comédie humaine. Un bloc d'humanité.

Mon avis : 
J’ai bien aimé ce livre et notamment dans sa construction. Avoir intégré ses anecdotes dans un récit au lieu de simplement les accoler les unes à la suite des autres, faire intervenir la patiente dans le rôle du spectateur étranger au monde hospitalier qui découvre avec stupeur, amusement et ravissement ce qui se cache derrière les blouses, les chambres et les examens.
Certaines anecdotes m’ont émue, d’autres m’ont fait éclater de rire, mais aucune ne m’a laissée indifférente.
Ce n’est pourtant pas une vision idéalisée que nous présente Baptiste Beaulieu. Les médecins sont humains, ils doutent, ils cherchent, ils se cherchent, ils souffrent mais, pour la plupart d’entre eux, ils aiment leur métier et font du mieux qu’ils peuvent.
Une petite pépite pleine d'humour et de tendresse. Et je continue toujours régulièrement à lire le blog deBaptiste Beaulieu pour me servir une bonne tranche d’humanité.

Extrait :  
« Un jour, j'aurai un gros pépin. Noyade dans un verre d'eau, entorse grave de la cheville, brûlure au troisième degré au cours d'une Chandeleur ayant mal tourné (c'est dangereux, les crêpes flambées au rhum).
J'aimerais qu'on m'emmène dans un endroit comme celui où j'ai rencontré ces hommes et ces femmes. Ils me garderont au monde.
Ils ont aidé ma mère à me mettre au monde. Toute l'année, toutes les nuits. Ils sont là. Ils veillent, ils soignent. Ils sont ceux qui gardent le monde. »

Salon du livre

Par Ariane

Ce week-end j'ai laissé mari et enfants en Bretagne pour aller à Paris passer du temps avec ma sœur et me rendre au Salon du Livre. J'en ressors... mitigée.
Je ne suis pas une grande adepte des salons ni des grands rassemblements en général mais j'avais envie de tenter l'expérience au moins une fois. J'avoue que pour la semi-agoraphobe que je suis c'était assez proche de l'enfer ! Au moins c'est rassurant on voit que le marché du livre ne se porte pas si mal. 

Tous ces livres c'est à en avoir le tournis ! J'avais prévu de me laisser porter par mes envies, de découvrir des auteurs méconnus ou de petites maisons d'édition. Mais je me suis sentie un peu perdue au milieu de cette foule, de cette profusion de livres et d'éditeurs. Finalement je me suis tournée vers des éditeurs, des auteurs ou des livres que je connaissais ou dont j'avais entendu parler sur les blogs. J'ai acheté beaucoup de livres qui me plaisent beaucoup mais je regrette de ne pas avoir osé sortir des sentiers battus. Voici ce que j'ai ramené :

Je n'avais pas vraiment prévu de faire signer des livres (je me sens intimidée devant les auteurs et je ne sais pas trop quoi dire). Mais alors que j'étais au stand d'Actes sud en train de payer, le vendeur m'a dit que Laurent Gaudé et Kamel Daoud étaient justement en signature. Du coup j'y suis quand même allée et tous deux ont très gentiment accepté que je les prenne en photo :

Une journée épuisante, un peu frustrante et qui a fait très mal au portefeuille ! L'année prochaine je retenterai quand même le coup mais en choisissant mieux mon moment, parce que le dimanche après-midi n'est vraiment pas le moment idéal pour profiter du salon et découvrir de nouveaux horizons.

Et vous êtes-vous allée au Salon du Livre de Paris ?