mardi 12 janvier 2016

Le cercle des femmes - Sophie Broca

Par Daphné
















 Auteur :Sophie Broca
Titre : Le cercle des femmes
Genre : roman
Editeur : Julliard
Langue d'origine: français
Nombre de pages : 194
Date de parution :2014

Résumé de l'éditeur:

" Je rejoins Maman dans la maison fraîche. Elle poursuit son patient travail de tri : le tas des choses à jeter, le tas des choses à conserver, le tas des choses pour lesquelles on verra plus tard. Qu'est-ce qu'il m'a pris de me mettre à quatre pattes pour regarder sous la grande armoire ? Ma main a tiré à elle une énième boîte à chaussures. J'ai soufflé la pellicule de poussière qui recouvrait son couvercle avant de le soulever. " Réunies durant quelques jours à la campagne à l'occasion des funérailles de leur aïeule et amie, quatre générations de femmes partagent leur intimité et leur deuil. La jeune Lia découvre par inadvertance un secret de famille jalousement gardé pendant soixante ans. Ces révélations risquent-elles de déclencher un cataclysme au sein de cette tribu très attachante ? Roman initiatique, Le Cercle des femmes explore avec délicatesse les mécanismes inconscients de transmission de mères en filles et nous offre une galerie de personnages aussi touchants que fantasques.

Mon avis:

Voilà un livre qui me laisse une impression un peu mitigée. J'ai bien aimé le thème de l'histoire qui aborde la transmission inter-générationnelle, le cercle vicieux de l'histoire sans cesse renouvelée d'un secret de famille. A partir de ce secret, secret gardé pendant près de soixante ans, d'autres sujets sont abordés tels que les relations filiales, les illusions perdues, les relations de couple... autant de thèmes qui étaient bien partis pour m’intéresser et qui auraient pu m'entraîner dans un très bon moment de lecture...mais ça n'a pas été le cas. Si l'histoire m'a tout d'abord touchée, j'ai cependant déchanté durant la deuxième partie que j'ai trouvé plutôt ennuyeuse et sans grand intérêt.  J'ai tout de même bien aimé le dernier chapitre.

De plus, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, trop stéréotypés à mon goût, notamment à Lia, la narratrice qui m'a agacé à plusieurs reprises. sans doute ces personnages auraient ils pu être "creusés" davantage.

J'ai été également un peu déroutée par l'écriture que j'ai trouvé plutôt "froide", clinique. 

Un livre dont l'histoire m'attirait mais qui, finalement, n'a pas su me convaincre.

Extrait:

 "On aime et puis, bien souvent on souffre. C'est vrai d'une histoire d'amour qui s'éteint, d'une expérience professionnelle qui s'arrête, d'un lien filial qui se délite. Cette douleur-là est une plaie. Mais la façon dont on la soigne appartient à chacun de nous. On peut parfaitement choisir d'appuyer encore et encore sur la cicatrice. On peut décider qu'on restera éternellement blessé, malade de tristesse, pétrifié de chagrin. Au bout d'un temps, cette douleur devient familière, un repère sûr, presque rassurant. Bizarrement, expérimenter autre chose devient plus inquiétant que de souffrir. Aussi peut-on être une victime pour la vie. Mais on peut aussi parier sur la vie. Décider que la douleur ne nous aura pas, qu'elle ne mènera pas notre vie, ne sera pas notre destin. On peut se dire : OK, j'ai une grande balafre mais elle ne m'empêche pas de vivre si j'évite d'appuyer dessus. Cette cicatrice me donnerait presque du caractère, une allure tout à fait unique, si tu vois ce que je veux dire. C'est ce qu'Alice a refusé de faire. Elle a renoncé à vivre et a préféré se définir comme une victime à vie. C'étais son choix. C'était sa responsabilité. Nul ne peut la juger même si on peut le regretter."







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire