Auteur : Philippe Delerm
Illustrateur: Martine DelermTitre : Fragiles
Langue d'origine : français
Editeur : seuil
Nombre de pages: 65Date de parution : 2001
Résumé de l'éditeur:
Une petite fille découvre le monde des hommes. Par touches légères, elle dessine les mots et les choses de la vie avec tendresse. Qu’elle évoque le temps, le voyage, la liberté, la vérité ou la peur, son approche en pointillé offre un regard singulier sur le monde des humains. Les courts textes de Philippe Delerm, en écho aux aquarelles de Martine Delerm, proposent un voyage léger et grave, délicat et fraternel.
Mon avis:
Voici un livre que j'ai découvert il y a quelques années et vers lequel je reviens souvent. Un livre très court, composé de trente mots, trente citations et trente aquarelles. Trente mots, des mots de la vie, des mots de tous les jours, accompagnés de magnifiques illustrations et de petits textes emplis de sagesse, de beauté, de douceur. Un véritable bijou de délicatesse et de poésie, et ce autant dans le texte que dans les illustrations.
Que cela traite du rêve,de la naissance, du chagrin ou de la peur, les mots sont justes, les dessins plein de sensibilité.
Entre le mot, la citation et l'illustration, tout se coordonne à merveille. La citation parait faite pour le mot et dés lors que l'on entend ce mot, aucune citation ne semble désormais plus juste que celle là. Et aucune autre aquarelle ne saurait, semble t-il, mieux l'illustrer.
Chaque page, chaque mot, chaque illustration est, au fond, une simple vérité. Une vérité qui nous donne à réfléchir sur le sens de la vie, sur la manière dont nous voyons les choses.
Est ce un conte philosophique, un album d'aquarelles, un livre de poésie? Je ne saurais vraiment le dire mais ce dont je suis sûre, c'est que c'est un livre qui se lit avec le cœur, qui se dévore avec les yeux. C'est beau, tout simplement, c'est doux, c'est poétique. Un grand coup de cœur.
Extrait:
" L'identité:
Je n'aime pas cette question que je me pose. Je voudrais aimer la réponse, seulement. Entre les miroirs, seuls les autres me voient. Alors, je fuis, je vis, je me sens libre, je m'oublie. Les autres me reconnaissent, et ne me connaissent pas. Je reviens au miroir. Je crois quelques fois me connaître - et je ne me reconnais pas."
Quelques illustrations:
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