Auteur :
Craig Johnson
Titre :
L’indien blanc
Genre :
roman policier
Langue
d’origine : américain
Traducteur :
Editeur :
Gallmeister
Nombre de
pages :
Date de
parution : avril 2011
Présentation de l’éditeur :
Walt Longmire est le shérif du comté d'Absaroka depuis près
d'un quart de siècle et n'a pas pour habitude de s'éloigner de ses terres
familières du Wyoming. Quand il décide d'accompagner son vieil ami Henry
Standing Bear à Philadelphie, où vit sa fille Cady, il ne se doute pas que son
séjour va prendre une tournure tragique. Agressée pour une raison inconnue,
Cady se retrouve dans un profond coma, première victime d'une longue liste, et
Walt doit se lancer sur la piste d'un vaste réseau des trafiquants de drogue.
Commence alors une longue errance urbaine sous la surveillance d'un mystérieux
Indien blanc.
Ce nouveau volet des aventures de Walt Longmire nous entraîne dans une course-poursuite haletante au cœur de la Cité de l'amour fraternel et confirme l'appartenance de ce shérif mélancolique à la famille des grands héros de roman policier.
Ce nouveau volet des aventures de Walt Longmire nous entraîne dans une course-poursuite haletante au cœur de la Cité de l'amour fraternel et confirme l'appartenance de ce shérif mélancolique à la famille des grands héros de roman policier.
Mon avis :
Troisième volet des aventures du shérif Longmire et toujours
beaucoup de plaisir.
Cette fois-ci, le shérif s’est éloigné de son comté et se
retrouve à Philadelphie. Quel changement de décor pour Walt et son ami Henry
Standing Bear ! Et je dois avouer que comme eux, j’éprouvais de la
nostalgie pour les grands espaces du Wyoming, décidément bien plus accueillants
que la cité de l’amour fraternel qui porte bien mal son nom. Mais le talent de
Craig Johnson pour les descriptions est intact même lorsqu’il s’agit d’une
grande ville. J’ai bien aimé découvrir un peu la ville de la Philadelphie,
ville que l’on connaît un peu moins que d’autres grandes villes américaines
comme New-York ou Los Angeles. Heureusement, les rêves de Walt nous
transportent un peu au Wyoming !
Dans cet opus l’on retrouve les personnages de Walt, Henry
et Vic (et le chien), les autres étant restés dans le comté d’Absaroka. Les
personnages de Craig Johnson sont toujours aussi attachants, Walt ne perd rien
de son humour habituel, Henry de sa superbe et Vic garde toute sa gouaille.
L’enquête est moins intéressante toutefois que dans les
précédents tomes de la série.
Le seul reproche que je pourrai adresser à Craig Johnson
reste le même : bien que j’apprécie beaucoup les personnages je les trouve
toujours assez caricaturaux.
Un tome un peu en-dessous des précédents mais cela ne m’empêchera
pas de poursuivre avec plaisir la série.
Extrait :
« Nous étions sous couverture. La Nation Cheyenne était
resplendissante dans son jean, sa chemise en batiste délavée et ses baskets. Il
s’était acheté une casquette à l’effigie des Phillies à la sortie du métro, à
Broad, et avait passé son impressionnante queue-de-cheval par-dessus la bande
ajustable à l’arrière. Il aurait pu être de Philadelphie ; il aurait fait un
très grand Indien de Philadelphie, mais il aurait pu être de Philadelphie. Moi,
je me fondais encore mieux. J’avais lassé mon chapeau à l’hôpital sur la tête
de Lena Moretti, je m’étais acheté une pimpante casquette et un large blouson
en satin rouge auprès du même marchand sur Broad Street. J’approchais
maintenant du stade de première division ressemblant à une cabine téléphonique
londonienne. »
L'avis de Keisha
Bien d'accord, ce n'est pas le meilleur (j'ai lu tous ceux parus en français), mais ce qui s'y passe permet de mieux comprendre les suivants (à découvrir, bien évidemment)
RépondreSupprimerTome 4 emprunté aujourd'hui à la médiathèque, j'espère qu'il sera meilleur.
SupprimerAriane
J'ai lu le 4ème mais pas celui-ci. Je le lirai bien sûr pour comprendre ce qui s'est passé avec sa fille.
RépondreSupprimerJ'ai bien envie de commencer la série, même si ce livre n'est pas le meilleur ...
RépondreSupprimerIl faut que je le lise :) !
RépondreSupprimer