Auteur : Audur Ava Olafsdottir
Titre : rosa Candida
Genre : roman
Langue d’origine :islandais
traducteur: Catherine Eyjolfsson
Editeur :points
Nombre de pages :333
Date de parution : 2010Résumé de l'éditeur:
Dans le monde d’Arnljótur, vingt-deux ans, il est question de boutures, de graminées et surtout de sa fierté, les roses à huit pétales, les Rosa candida. Sa passion dans la vie : le jardin et les fleurs. Une nuit, dans une serre, Arnljótur et Anna s’aiment, ils se connaissent à peine, pourtant leurs existences en seront chamboulées à jamais car, en Islande, les filles naissent bien dans les roses…
Mon avis:
Voici un livre tout en douceur et en simplicité. Arnljótur a 22 ans, et quitte la maison de son vieux père pour aller restaurer une roseraie dans un monastère. Il dit ainsi au revoir à son père, octogénaire en plein deuil de sa femme à qui il rend hommage en essayant de cuisiner ses recettes, à son frère, jeune garçon autiste qui aime s'habiller de couleurs vives et...à sa fille...car Arnljótur a une fille, née d'un amour éphémère dans une serre au milieu des roses. Une petite fille qu'il connaît à peine, dont il n'a vu la mère que quelques fois mais dont la naissance l'a bouleversé. Une petite fille qui le rejoindra et qu'il apprendra à connaître...et à aimer.
"Rosa candida" est le nom d'une rose mais c'est aussi un nom qui correspondrait bien à Arnljótur, jeune homme simple et candide, qui se contenterait sans difficulté de quelques roses, du souvenir de sa mère décédée dans un accident de voiture et de ses nombresues questions existentielles, en particulier sur le corps et la mort pour vivre. Mais peut on vivre si simplement quand quelque part, on a une petite fille qui grandit loin de vous?
Anna, la mère de la petite Flora Sól, va venir retrouver Arnljótur pour qu'il s'occupe de sa fille tandis qu'elle travaille son mémoire. Commence alors pour Arnljótur, la vie d'un père. en apprenant à connaître sa fille, il va apprendre à cuisiner...et à devenir père!
J'ai aimé les personnages de ce livre: Arnljótur, jeune homme simple et naïf qui découvre la vie, son père, qui tente de surmonter son deuil en cuisinant les recettes de sa femme et qui s'inquiète pour son fils, parti si loin, Frère Thomas et sa passion des films par lesquels il répond aux questions de la vie et la petite Flora Sól, enfant pleine de fraîcheur (petit bémol cependant sur le développement de cette enfant: même pour une petite fille en avance, je doute qu'un bébé de neuf mois fasse tant de progrès en l'espace de quatre semaines, notamment au niveau du langage!).
Le personnage de la mère d'Arnljótur , qu'on ne connait que par les souvenirs de son fils et de son mari m'a beaucoup touchée. Décédée dans un accident de voiture, elle trouvera, juste avant de mourir, la force de téléphoner à sa famille et d'offrir ses derniers mots à son fils.
Je n'ai guère réussi à cerner le personnage d'Anna, la mère de Flora Sól, personnage distant, perdue dans ses études.
J'ai aimé la relation d'Arnljótur avec sa fille, sa manière de la regarder, de s'en occuper. J'ai trouvé dans ce livre de très jolies scènes entre père et fille. J'ai également apprécié le rapport qu'il a aux fleurs et de voir la roseraie reprendre vie grâce à ses soins. Les fleurs s'épanouissent en même temps que sa découverte de la paternité et c'est beau, tout simplement.
En découvrant la paternité, Arnljótur va grandir. L'histoire de ce personnage est en fait une jolie fable sur le passage à l'âge adulte et sur la recherche de soi même.
L'écriture, pleine de poésie et de délicatesse, m'a charmé.
J'ai passé un très joli moment à lire ce roman fait de douceur et de simplicité.
Voici un livre tout en douceur et en simplicité. Arnljótur a 22 ans, et quitte la maison de son vieux père pour aller restaurer une roseraie dans un monastère. Il dit ainsi au revoir à son père, octogénaire en plein deuil de sa femme à qui il rend hommage en essayant de cuisiner ses recettes, à son frère, jeune garçon autiste qui aime s'habiller de couleurs vives et...à sa fille...car Arnljótur a une fille, née d'un amour éphémère dans une serre au milieu des roses. Une petite fille qu'il connaît à peine, dont il n'a vu la mère que quelques fois mais dont la naissance l'a bouleversé. Une petite fille qui le rejoindra et qu'il apprendra à connaître...et à aimer.
"Rosa candida" est le nom d'une rose mais c'est aussi un nom qui correspondrait bien à Arnljótur, jeune homme simple et candide, qui se contenterait sans difficulté de quelques roses, du souvenir de sa mère décédée dans un accident de voiture et de ses nombresues questions existentielles, en particulier sur le corps et la mort pour vivre. Mais peut on vivre si simplement quand quelque part, on a une petite fille qui grandit loin de vous?
Anna, la mère de la petite Flora Sól, va venir retrouver Arnljótur pour qu'il s'occupe de sa fille tandis qu'elle travaille son mémoire. Commence alors pour Arnljótur, la vie d'un père. en apprenant à connaître sa fille, il va apprendre à cuisiner...et à devenir père!
J'ai aimé les personnages de ce livre: Arnljótur, jeune homme simple et naïf qui découvre la vie, son père, qui tente de surmonter son deuil en cuisinant les recettes de sa femme et qui s'inquiète pour son fils, parti si loin, Frère Thomas et sa passion des films par lesquels il répond aux questions de la vie et la petite Flora Sól, enfant pleine de fraîcheur (petit bémol cependant sur le développement de cette enfant: même pour une petite fille en avance, je doute qu'un bébé de neuf mois fasse tant de progrès en l'espace de quatre semaines, notamment au niveau du langage!).
Le personnage de la mère d'Arnljótur , qu'on ne connait que par les souvenirs de son fils et de son mari m'a beaucoup touchée. Décédée dans un accident de voiture, elle trouvera, juste avant de mourir, la force de téléphoner à sa famille et d'offrir ses derniers mots à son fils.
Je n'ai guère réussi à cerner le personnage d'Anna, la mère de Flora Sól, personnage distant, perdue dans ses études.
J'ai aimé la relation d'Arnljótur avec sa fille, sa manière de la regarder, de s'en occuper. J'ai trouvé dans ce livre de très jolies scènes entre père et fille. J'ai également apprécié le rapport qu'il a aux fleurs et de voir la roseraie reprendre vie grâce à ses soins. Les fleurs s'épanouissent en même temps que sa découverte de la paternité et c'est beau, tout simplement.
En découvrant la paternité, Arnljótur va grandir. L'histoire de ce personnage est en fait une jolie fable sur le passage à l'âge adulte et sur la recherche de soi même.
L'écriture, pleine de poésie et de délicatesse, m'a charmé.
J'ai passé un très joli moment à lire ce roman fait de douceur et de simplicité.
Extrait:
"Papa dirait : On ne va pas loin avec des rêves, mon petit Lobbi. Maman, elle, aurait dit : Il faut poursuivre ses rêves."
"Papa dirait : On ne va pas loin avec des rêves, mon petit Lobbi. Maman, elle, aurait dit : Il faut poursuivre ses rêves."
Je n'ai pas réussi à le finir, à sa sortie... Mais je retenterai :-)
RépondreSupprimerJ'ai "L'embellie" dans ma pal, je vais commencer par là je crois.
RépondreSupprimerJ'ai aimé les trois romans de Audur Ava. J'aime son humour et les atmosphères qu'elle crée.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé celui-ci, un peu moins "l'embellie", mais je vais lire le dernier paru, l'auteure a un univers bien à elle qui me plaît.
RépondreSupprimer"Rosa Candida " est le seul roman que j'ai lu de cette auteur. Vous m'apprenez qu'il y en a d'autres. Je les lirai, je pense. Est ce qu'ils sont dans la même veine que celui là?
RépondreSupprimerDaphné.
Il y en a 2 dans ma liste : L'exception et L'embellie. On pourra peut-être programmer une lecture commune si tu veux.
SupprimerAriane
Oui, une lecture commune de cette auteur me tenterait bien!
SupprimerDaphné
Il faut vite que je sorte ce livre de ma PAL pour être moi aussi envahie par ce monde de douceur que tu décris
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