Auteur : Kenneth Cook
Titre :
Le Koala tueur
Genre :
roman
Langue
d’origine : anglais
Traducteur :
Mireille Vignol
Editeur :
Autrement
Nombre de
pages : 154p
Date de
parution : février 2009
Présentation de l’éditeur :
Pour ce qui devait être l'un de ses plus grands succès de librairie, Cook a réuni peu avant sa disparition ces histoires courtes toutes plus hilarantes les unes que les autres, inspirées par ses tribulations à travers l'Australie. D'après lui, chacune de ces quinze rencontres avec la faune sauvage et ses frissons inattendus s'est déroulée comme il le raconte ici ; mais jamais il n'aurait osé les incorporer à ses romans tant elles paraissent incroyables. Et c'est précisément parce qu'elles sont tout à fait véridiques qu'il n'attendait pas qu'on le croie ! Dépaysement garanti, dans un grand éclat de rire.
Mon avis :
Alors le dépaysement je l’ai trouvé mais le rire… Je n’ai pas du tout aimé la plupart de ces histoires. Je sais bien que la nature australienne est réputée hostile mais bon… est-ce une raison pour se montrer si hostile envers la nature et les animaux ? Je n'ai à aucun moment senti le moindre respect pour la nature ou les animaux. Si le but de l'auteur avait été d'illustrer la stupidité de l'homme qui exploite et tue sans vergogne ça aurait été parfaitement réussi.
Outre les histoires certains passages m’ont vraiment déplu : « L'un des mythes répandus sur l'Australie, c'est qu'elle n'abrite aucune créature dangereuse, hormis les crocodiles, les serpents et les araignées. C'est faux. Il y a aussi des Aborigènes et des chameaux. Individuellement, ils sont redoutables. Ensemble, ils sont quasi mortels. » Ce passage m'a donné l'impression que Cook mettait les Aborigènes exactement sur le même plan que les animaux. Quand en plus on voit tout le respect dont il fait preuve envers les animaux c'est effrayant.
Bref je ne crois pas avoir été si négative sur un livre depuis que j'ai commencé le blog, mais celui-ci m'a vraiment déplu.
Extrait :
« Son visage, totalement dénué de curiosité ou de méchanceté, affichait une autosatisfaction aveugle, preuve indéniable que le cerveau niché sous cette absurde crête de coq n'avait jamais été perturbé par la moindre pensée.
Deux énormes jambes s'échappaient de son short; elles ressemblaient à des pattes d'hippopotame, sauf qu'elles étaient roses et poilues plutôt que grises et ridées. Son corps paraissait posé directement sur ses jambes, et non relié à elles, car on ne lui voyait aucune taille : son tronc était comme celui d'un arbre jusqu'à ce que soudain, des jambes apparaissent. Le raccordement était dissimulé par le short bouffant, mais on avait l'impression que ces jambes pouvaient s'en aller à tout instant et laisser le corps au comptoir. »
L'avis de mimi, Keisha, Hélène,
Je n'ai pas souvent lu d'avis négatifs sur ce livre, je crois que tu es la première .. je ne l'ai pas encore découvert.
RépondreSupprimerC'est vrai que j'ai surtout lu des avis enthousiastes, aussi je m'attendais vraiment à être conquise. D'autant plus que j'aime bien les nouvelles, que j'aime bien le côté un peu décalé de certains auteurs en particulier lorsqu'il racontent avec dérision leurs propres expériences et que l'Australie fait partie de ces pays que je trouve particulièrement fascinants. Pourtant la sauce n'a pas du tout pris.
SupprimerAriane
Ah bah mince, j'avais bien aimé. Mais c'est vrai que il peut être lassant par certains côtés
RépondreSupprimerPourtant en général j'aime assez ce genre. J'adore Bill Bryson par exemple et ses chroniques australiennes sont hilarantes.
SupprimerAriane