lundi 15 avril 2019

Calendrier celtique - Michaël Vescoli

Par Daphné















Auteur :  Mickaël Vescoli
Titre : Calendrier celtique
Genre : document
Langue d’origine : allemand
Traducteur : Walter Weideli 
Éditeur : Acte Sud
Nombre de pages : 153
Date d'édition : 1996
Résumé de l'éditeur :

Les Celtes constituèrent une des civilisations prépondérantes d'Europe durant les deux millénaires précédant l'hégémonie romaine. Plus qu'un simple moyen de se repérer dans le temps, leur calendrier était un véritable almanach. La civilisation celtique semble y avoir réuni l'ensemble de ses savoirs et intuitions sur les corrélations entre le monde des arbres et celui des êtres humains. La lecture de cet ouvrage permet à chacun de découvrir son arbre tutélaire, et la richesse symbolique que les Celtes lui attribuaient.

Mon avis :

Au yeux des Celtes, les arbres avaient une signification très particulière. Leur calendrier se base sur la lune et les arbres. Il comprend ainsi le chêne, l'olivier, le bouleau, le hêtre, le peuplier, le noisetier, le sorbier, l'érable, le noyer, le châtaignier, le frêne,le charme, le figuier, le pommier, le sapin, l'orme, le cyprès, le cèdre, le pin, le saule, le tilleul et l'if. 

Ce livre est un vrai bijou : il nous parle de chacun de ces arbres, nous renseignant sur l'arbre en lui-même mais également sur les croyances celtes qui l'entoure, la signification qu'il avait pour eux. On apprend donc ainsi que les deux seuls arbres fruitiers du calendrier, le pommier et le figuier, encadrent en quelques sorte, les solstices d'été et d'hiver, que l'olivier est l'arbre de l’équinoxe d'automne, que le bouleau était sacré arbre de la lumière, que de nombreuses croyances entouraient le noisetier telle que, par exemple, ses champignons permettraient de retrouver ce qu'on a perdu...

Pour qui s’intéresse aux arbres et aux celtes, ce livre est vraiment à lire!

Extrait :

" Au VIIIème siècle, la moitié de l'Europe était recouverte de bosquets de chênes. a cette époque, Saint Boniface, apôtre de la Germanie, abattit un chêne sacré pour prouver aux païens que leur dieu ne valait rien puisqu'il était incapable de défendre son symbole. Le chêne devint alors l'arbre du diable. Seules les sorcières lui restaient fidèles. Les protégeant et les vénérant au péril de leur vie, elles continuèrent à se réunir à ses pieds pendant la nuit de Walpurgis, qui précède le 1er mai. Aussi les immolait-on sur un bûcher de chêne. 





4 commentaires:

  1. Je l'avais repéré, puis perdu de vue. Je le renote, il a l'air très intéressant. Aifelle.

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    1. Oui, il est vraiment intéressant. Je suis contente de te l'avoir rappelé.
      Daphné

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  2. Je vais faire en sorte qu'il croise ma route.

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