samedi 7 mars 2020

Le cri - Nicolas Beuglet

Par Ariane


Auteur : Nicolas Beuglet

Titre : Le cri

Genre : roman policier

Langue d’origine : français

Editeur : XO

Nombre de pages : 491p

Date de parution : septembre 2016

Présentation de l’éditeur :

Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !


Mon avis :

Mais que suis-je allé faire dans cette galère ? J’aurai du m’en douter en lisant le résumé : hôpital psychiatrique, une troublante inspectrice, des signes mystérieux, la CIA, des laboratoires ultrasecrets… tous les éléments étaient réunis pour un bon pavé indigeste et ennuyeux ! Dans ce roman bourré de clichés, rien n’a trouvé grâce à mes yeux : ni l’histoire sans intérêt, ni les personnages sans caractère, ni l’écriture sans attrait. J'ai eu la même impression que lors de ma lecture d'un roman de Chattam l'année dernière : que l'auteur avait fait sa petite liste des trucs qui marchent et écrit son roman en mettant un peu de tout. 
J'étais pourtant plutôt bien disposée en commençant ma lecture mais ça n'a pas duré. Au bout d'une centaine de page j'ai commencé à lire en diagonale, puis fait des bonds de plus en plus longs en ne lisant que des phrases de plus en plus courtes, pour finalement sauter à la fin. Même comme ça j'ai tout compris ! 
Bref, à oublier au plus vite et la suite à zapper ! 

Catégorie son

vendredi 6 mars 2020

L'île aux mensonges - France Hardinge

Par Daphné














Auteur :  France Hardinge
Titre : L'île aux mensonges
Genre : roman
Langue d’origine : anglais
Traducteur :Philippe Giraudon
Editeur : Gallimard Jeunesse
Nombre de pages : 400
Date de parution :  2017

Résumé de l'éditeur :

Faith Sunderly, 14 ans, est la fille d'un révérend et éminent naturaliste. Accusé d'avoir trompé la communauté scientifique, il part s'exiler avec sa famille sur une île au large des côtes anglaises. Mais les rumeurs l'accablent et bientôt il est retrouvé mort. Suicide déshonorant comme le fait croire la respectable société victorienne ? Ou assassinat, comme en est persuadée sa fille ? Avec son insatiable curiosité, Faith mène seule son enquête, qui l’entraîne de révélations en secrets précieusement dissimulés. Elle est prête à défier toutes les convenances sociales pour faire surgir la vérité. Mais cette vérité pourrait se révéler dangereuse...

Mon avis :

  A l'époque victorienne, Faith, 14 ans, se retrouve exilée avec sa famille sur une île étrange et pas très accueillante. Très vite, le père de Faith est retrouvé mort. Alors que tout le monde pense qu'il s'agit d'un suicide, Faith, elle est convaincue qu'il a été victime d'un meurtre et décide de mener l'enquête.

J''ai beaucoup aimé l'originalité qui se dégage de ce roman aux allures certes fantastiques mais avec des messages bien réalistes. A priori, Faith ne paye pas de mine et pourtant, elle fait preuve d'une grande force de caractère. Née à une époque où les femmes ne sont guère reconnues, elle est, tout comme son père, passionnée par la science. Or, les femmes à cette époque, ne sont censées ni s'y intéresser ni y comprendre quoi que ce soit. Faith, pourtant, insatiable de connaissance, refuse cette société qui juge l'intelligence des femmes à leur périmètre crânien. La question de la place de la femme se mêle ici à celle de la science à une période où s'oppose le darwinisme et l'ordre établi de la toute puissance divine. 

Faith se lance donc à corps perdu dans son enquête et découvre alors le pouvoir du mensonge. Par le biais d'un arbre qui lui murmure à l'oreille un certain nombre de tentations, c'est toute la question du mensonge, de la rumeur, de la manipulation, qui est ici abordée. Celle de la remise en question et des doutes, également. 

L'ambiance du livre est très prenante, tant au niveau du lieu et des descriptions qu'à celui des relations entre les personnages. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé celle qu'entretient Faith avec son petit frère Howard. Lui n'a pas le "problème" d'être une fille, mais celui d’être gaucher dans une société qui veut le forcer à utiliser sa main droite. L'une des scènes à ce propos est d'ailleurs particulièrement émouvante.


Un livre jeunesse à découvrir, qui mêle avec  brio le côté fantastique avec celui, si réaliste, des descriptions de la vie à l'époque victorienne.


Extrait :

" Faith découvrait qu'un mensonge était comme un feu. Au début, il avait besoin d’être entretenu et alimenté mais en douceur, avec circonspection. Un souffle léger attisait les flammes naissantes mais trop d'air les étendraient. Certains mensonges prenaient si bien qu'ils s e répandaient avec un crépitement allègre, sans qu'il fut besoin de les alimenter davantage. Mais du coup, ils ne vous appartenaient plus. Ils vivaient leur propre vie et échappaient à votre contrôle."

mercredi 4 mars 2020

Mercredi, c'est le jour des petits - Sorcières de légende- Camille Von rosenschild et Xaviere Devos

Par Daphné













Auteure : Camille von Rosenschild 
Illustratrice : Xavière Devos 
Editions : De La Martinière Jeunesse 

Résumé :

Dix sorcières se sont réunies pour nous faire partager leurs destins incroyables ! Découvrez leurs histoires, et vivez avec elles des aventures pleines de surprises, illustrées avec poésie et talent par Xavière Devos. Pour plonger au cœur des légendes grecque, japonaise, hongroise et plein d'autres encore, ce recueil propose une sélection de mythes variés, mettant tout aussi bien en scène des sorcières laides ou mauvaises que des magiciennes ambiguës et séduisantes.



Mon avis :

Après avoir lu, Fées de légende, nous avons récemment emprunté à la médiathèque un livre de la même collection... mais cette fois, ce sont les sorcières qui sont à l'honneur! Dix légendes de sorcières de dix pays différents sont présentées ici. On fait ainsi connaissance -ou on redécouvre!- les histoire de Circé, Malina, Morgane, Louhi, Rangda ou Lilith. 

Ce livre-là est plus sombre que celui sur les fées -normal, me direz-vous, puisqu'on parle là de sorcières!- et les contes ne se terminent pas forcément bien. J'ai parfois hésité à en lire certains à ma fille de six ans mais finalement, je les lui ai tous lu et elle n'a pas semblé bien traumatisée! Il faut dire aussi que certains détails ont été passés sous silence vu que ce livre s'adresse à des enfants (je connais des versions de certains contes plus sombres que celles de ce livre!)

Les illustrations sont très belles et les histoires bien racontées, et, comme je le disais plus haut, adaptées aux enfants. Moi qui aime les histoires de sorcière, j'ai beaucoup aimé ce petit tour du monde et mes filles également.


mardi 3 mars 2020

Les fureurs invisibles du coeur - John Boyne

Par Ariane


Auteur : Jonh Boyne

Titre : Les fureurs invisibles du cœur

Genre : roman

Langue d’origine : anglais

Traductrice : Sophie Aslanides

Editeur : JC Lattès

Nombre de pages : 580p

Date de parution : août 2018

La présentation de l’éditeur :

Cyril Avery n’est pas un vrai Avery et il ne le sera jamais – ou du moins, c’est ce que lui répètent sesparents adoptifs. Mais s’il n’est pas un vrai Avery, qui est-il ? Né d’une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi, devenu fils adoptif d’un couple dublinois aisé et excentrique par l’entremise d’une nonne rédemptoriste bossue, Cyril dérive dans la vie, avec pour seul et précaire ancrage son indéfectible amitié pour le jeune Julian Woodbead, un garçon infiniment plus fascinant et dangereux.
Balloté par le destin et les coïncidences, Cyril passera toute sa vie à chercher qui il est et d’où il vient – et pendant près de trois quarts de siècle, il va se débattre dans la quête de son identité, de sa famille, de son pays et bien plus encore.
Dans cette œuvre sublime, John Boyne fait revivre l’histoire de l’Irlande des années 1940 à nos jours à travers les yeux de son héros. Les Fureurs invisibles du cœur est un roman qui nous fait rire et pleurer, et nous rappelle le pouvoir de rédemption de l’âme humaine.


Mon avis :

Certains livres semblent faire l’unanimité. Ce roman de John Boyne en fait partie. J’ai donc débuté ma lecture en toute confiance, persuadée que j’allais aimer ce livre, que ce serait peut-être même un coup de cœur.

John Boyne nous raconte l’histoire de Cyril, un irlandais né dans les années quarante. Par des bonds dans le temps de sept ans, nous suivons Cyril à différents moments de sa vie : naissance, enfance, adolescence, jeunesse, âge adulte, maturité, vieillesse,… Pendant 70 ans, toute une vie se déroule sous nos yeux. Nous sommes plongés dans les pensées de Cyril, nous connaissons tous ses secrets et ses états d’âmes, car il est le narrateur de sa propre histoire. Sauf pour le premier chapitre, consacré à sa mère Catherine, jetée à la porte par ses parents et humiliée par le prêtre de sa paroisse pour s’être retrouvée enceinte hors mariage. C’est d’ailleurs ce chapitre que j’ai préféré. J’ai beaucoup aimé le personnage de Catherine, forte et fragile, aimante et courageuse. Nous la retrouverons régulièrement dans la vie de Cyril, car ils se croiseront sans cesse, sans savoir qui ils sont l’un pour l’autre.

Cyril est donc le personnage central du roman et il n’est pas aussi facile à aimer que Catherine. Si le petit Cyril est touchant en jeune garçon en manque d’affection, si le jeune Cyril l’est aussi en découvrant son homosexualité, il sera bien plus difficile à apprécier dans à certaines époques de sa vie. Il se montre à plusieurs reprises dissimulateur, faible et égoïste. Bien que le fait de cacher sa sexualité dans une Irlande très catholique peut se comprendre.

Si l’histoire de Julian m’a intéressée, j’ai été nettement plus réticente sur la façon dont elle est racontée. Ainsi, le comportement des parents adoptifs de Cyril m’a laissée perplexe. Aussi bien dans leur relation de couple que dans leur attitude avec Cyril, ou encore leur comportement en société, rien ne m’a semblé crédible. Ils sont justes… trop ! Certains dialogues sont assez drôles, dans le genre cocasse, mais beaucoup frisent le ridicule. La palme revient à une scène avec un vieux prêtre et une confession. Grotesque ! J’en ai pleuré de rire ! Je pense que ma déception vient surtout du fait que je ne m’attendais pas du tout à ça. J’imaginais un roman puissant, une écriture dans la lignée de Paul Lynch. Là on est plus dans l’esprit de John Irving.

Au final, je pense que j’aurai plus aimé ce livre s’il ne m’avait pas autant prise par surprise.



Extrait :

« - Je suis beau et puissant, et dans cette ville j'ai une réputation tout à fait méritée d'amant formidable. Les femmes apprécient ce genre de choses.
- Ce que vous savez des femmes pourrait être recopié en grands caractères au dos d'un timbre-poste et il resterait encore de la place pour le Notre Père. Malgré toute votre activité de séduction et de flirt, toutes les grues, putains, petites amies et épouses, vous n'avez vraiment rien appris sur nous, depuis le temps.

- Et qu'y a-t-il à apprendre? s'enquit-il [...]. Ce n'est pas comme si nous parlions de créatures particulièrement complexes. Contrairement aux dauphins, par exemple. Ou aux saint-bernard. »


Catégorie Amours

lundi 2 mars 2020

Bilan de février (Daphné)

Par Daphné

Je n'ai pas beaucoup lu en février (la faute aux microbes!). L’île aux mensonges, un livre jeunesse très original, m'a beaucoup plu. Notre famille et La fille qui brûle ont été de bons moments de lecture. En revanche, La ferme au bout du monde s’est révélé bien trop prévisible pour moi. Enfin, Le grand guide des pédagogies alternatives a été une lecture très enrichissante.







Et vous ? Qu'avez-vous lu en février ? Quelles seront vos prochaines lectures ?