mercredi 31 mai 2017

Mercredi, c'est le jour des petits : Danseuses du monde - Sybile et Aurélia Hardy

Par Ariane
Texte : Aurélia Hardy
Illustrations : Sybille
Titre : Danseuses du monde
Editeur : Auzou

Mon avis :
Lorsqu'elle est tombée sur ce livre à la bibliothèque ma petite danseuse était folle de joie et depuis elle ne le quitte plus. 
Cet album nous fait faire un tour du monde des danses. Des danseuses de tous horizons nous présentent et nous décrivent leur danse. Kate l'irlandaise nous parle danse celte, Ingrid à Vienne nous présente la valse, à Buenos Aires Clara nous fait danser le tango et Aram nous fait découvrir la danse classique indienne. 


En même temps que cette découverte des danses du monde, c'est l'occasion de parler des différences culturelles. Le texte à côté des illustrations présente la danse, le costume,
Les illustrations sont délicates, très féminines. Pour chaque danse, chaque pays il y a une couleur dominante qui représente assez bien le pays.
C'est une jolie découverte pour une petite fille (ou un petit garçon, après tout ils ont aussi le droit d'aimer la danse) passionnée de danse. Ma fille a donc découvert des danses qu'elle ne connaissait pas et me demande depuis de regarder des vidéos de ces danses. Elle n'a pas du tout aimé la danse hip hop mais a adoré la valse. Je crois que ma fille va avoir du mal à le rendre à la bibliothèque.

mardi 30 mai 2017

Bilan de mai (Ariane)

Par Ariane

Après des mois de disette, ce mois de mai fut très prolifique en lecture ! Peut-être ai-je été motivée par le mois anglais puisque j'ai pris de l'avance pour ce rendez-vous annuel. Il y a eu du très bon et du moins bon.  
Je commence par le meilleur : 
Tout d'abord un grand coup de cœur pour La tristesse des anges de Jon Kalman Stefansson. Beau tout simplement.
J'ai retrouvé avec plaisir Daphné du Maurier avec Ma cousine Rachel, un roman passionnant.
Alors que j'étais un peu réticente, j'ai beaucoup aimé Anatomie d'un soldat de Harry Parker.  
Dans le cadre de mes lectures post-apocalyptiques, j'ai lu La peste écarlate de Jack London. Un roman surprenant et très intéressant.
D'autres lectures m'ont plu :
Une lecture partagée avec Laure : Shibumi de Trevanian. Un ovni littéraire.
Prendre les loups pour des chiens, une première lecture de Hervé Le Corre dont j’entends parler depuis longtemps. Je n'ai pas adhéré à tout mais la plume sèche et précise de l'auteur est agréable.
Impossible d'imaginer un mois anglais sans Agatha Christie. Et comme souvent j'ai choisi une aventure d'Hercule Poirot, Le chat et les pigeons.  Pas le meilleur, mais j'ai toujours plaisir à retrouver Poirot. 
Du coup, j'en ai lu un deuxième peu après qui m'a beaucoup plu : Les pendules
Première personne du singulier
Une jolie et très courte lecture de Gaëlle Josse, Un été à quatre mains.  


D'autres lectures qui ne m'ont pas franchement déplu mais n'ont pas vraiment suscité l'enthousiasme. 
Tout d'abord Passé imparfait de Julian Fellowes. Certains éléments m'ont intéressée mais que de longueurs !
Qui aurait cru que je classerai un roman de Jane Austen dans les déceptions ? Mais j'ai trouvé Raison et sentiments ennuyeux.   
Mais aussi La dame à la licorne de Tracy Chevalier.


Et je n'ai pas du tout, mais alors vraiment pas du tout aimé Derrière les portes de B.A. Paris. Pourquoi n'ai-je pas simplement abandonné ? Par curiosité probablement.



J'ai abandonné Into the wild de Jon Krakauer. Je m'attendais à une biographie romancée, mais il s'agit plus d'un reportage, d'une enquête menée par Krakauer qui nous raconte ses entrevues avec des personnes ayant connu Christopher, son point de vue sur ce jeune homme et les évènements. Je n'ai pas du tout accroché, et plutôt que de m'entêter dans cette lecture qui m'ennuyait, je suis passée à autre chose.


Je ne suis absolument pas sûre de tenir le rythme en juin, mais j'ai pas mal d'envies de lectures, dont certaines toujours pour le mois anglais.











 Et vous, à part profiter du beau temps qu'avez-vous prévu pour juin ?

lundi 29 mai 2017

L'arbre qui donna le bois dont on fit Pinocchio - Jean-Marie Gouriot

Par Daphné





















Auteur : Jean-Marie Gourio
Titre : L'arbre qui donna le bois dont on fit Pinocchio
Genre : roman
Langue d’origine : français
Editeur : Julliard
Nombre de pages : 164
Date de parution : 2016

Résumé de l'éditeur :

Giacomo, fils de menuisier, n'a connu depuis l'enfance que l'univers des jouets fabriqués par son père. Pour sauver l'entreprise familiale, il décide de se rendre dans le petit village de Collodi, en Toscane, ou se trouverait l'arbre magique dont on fit Pinocchio. Une fois sur place, tout l'enchante : l'Italie, sa langue, son vin, ses femmes... Mais doit-il se fier au mystérieux inconnu qui lui promet de lui révéler son secret ? Et ce trésor qu'il convoite tant, existe-t-il vraiment ?
Dans ce conte plein de fantaisie et de tendresse, Jean-Marie Gourio revisite avec bonheur Les Aventures de Pinocchio, classique de la littérature italienne. Construit comme un roman épistolaire, ce récit à l'univers délicieusement poétique nous réconcilie avec le rêve, le merveilleux et le monde de l'enfance. L'Arbre qui donna le bois dont on fit Pinocchio est le premier titre de la collection « Papillon ».


Mon avis :

Je n'ai jamais lu moi-même le livre de Pinocchio mais je me souviens de la voix maternelle me lisant ce conte avant de m'endormir. Ce roman épistolaire est un véritable petit bijou destiné à tous ceux que Pinocchio, le petit pantin de bois a un jour fait rêver. Giacomo, fils d'un fabriquant de jouets décide de sauver l'entreprise familiale car, de nos jours, les jouets de bois ne se vendent guère. Il part alors à la recherche de l'arbre ayant donné le bois dont a été fait Pinocchio. En effet, il en est persuadé, si son père, comme Gepetto, parvient à tirer d'un morceau de bois un pantin vivant, la clientèle affluera de nouveau. Giacomo part donc en Toscane, dans le village de Collodi, l’auteur de Pinocchio. au fur et à mesure de son périple, il envoie mail sur mail à ses parents, leur faisant part de ce rêve un peu fou et plein d'espoir qui est le but de son voyage.

Ce livre aux allures de conte de fées revisite avec une grande tendresse le conte de Pinocchio. Le regard un peu enfantin que Giacomo porte sur le célèbre pantin de bois est un regard empli de naïveté mais aussi d'un tel amour qu'il en réchauffe le cœur du lecteur. Amour pour une histoire, amour pour Pinocchio, héros de son enfance. Mais aussi, et surtout, amour pour ses parents auxquels il voue une véritable admiration. De même que Gepetto influe assez d'amour à son pantin pour le rendre vivant, Giacomo a suffisamment d'amour en lui pour croire, sans jamais en douter, à la mission qu'il s'est fixé. Et cet amour là ne peut que faire de ce livre une magnifique histoire. 


Voilà un roman qui se savoure, mot après mot, page après page. Un roman où tout devient possible, où l'imaginaire nous entraîne et nous laisse un goût d'enfance et de merveilleux sur les lèvres. Un joli conte qui permet aux adultes, l'espace de quelques chapitres, de retrouver une certaine innocence, l'innocence de l'enfance, l'innocence d'un petit pantin de bois.


Extrait :

       " Je trouverai l'arbre dont on fit Pinocchio comme on trouve un arbre sacré dans la bible. J'y crois comme je crois en Dieu, maman, petite maman.
  Je t'embrasse tendrement.ton fils aimé. "

                                                                         

samedi 27 mai 2017

Mois anglais

Par Ariane

Pour la sixième année, Lou et Cryssilda organisent le mois anglais. C'est un rendez-vous désormais incontournable pour moi et j'ai prévu plusieurs participations.
Au programme pour moi : Daphné du Maurier, Agatha Christie, Jane Austen, Charles Dickens, Bill Bryson, Julian Fellowes et d'autres encore. Et le connaissant pas vraiment la cuisine anglaise, les dimanches gourmands seront peut-être l'occasion de faire de belles découvertes culinaires. 
Voici le programme proposé par les organisatrices :
Et vous, participerez-vous ?

vendredi 26 mai 2017

N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures - Paola Pigani

Par Daphné













Auteur : Paola Pigani
Titre : N'entre pas dans mon âme aves tes chaussures
Genre : roman
Langue d’origine : français
Editeur : Liana Levi
Nombre de pages : 214
Date de parution : 2013

Résumé de l'éditeur :

Autour du feu, les hommes du clan ont le regard sombre en ce printemps 1940. Un décret interdit la libre circulation des nomades et les roulottes sont à l'arrêt. En temps de guerre, les Manouches sont considérés comme dangereux. D'ailleurs, la Kommandantur d'Angoulême va bientôt exiger que tous ceux de Charente soient rassemblés dans le camp des Alliers. Alba y entre avec les siens dans l'insouciance de l'enfance. À quatorze ans, elle est loin d'imaginer qu'elle passera là six longues années, rythmées par l'appel du matin, la soupe bleue à force d'être claire, le retour des hommes après leur journée de travail. C'est dans ce temps suspendu, loin des forêts et des chevaux, qu'elle deviendra femme au milieu de la folie des hommes. N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures, dit le proverbe: on n'entre pas impunément chez les Tsiganes, ni dans leur présent ni dans leur mémoire Mais c'est d'un pas léger que Paola Pigani y pénètre. Et d'une voix libre et juste, elle fait revivre leur parole, leur douleur et leur fierté.

Mon avis :


La souffrance du peuple Tzigane pendant la seconde guerre mondiale est un sujet dont on entend rarement parler. Est ce du au fait que la transmission de leur culture est essentiellement orale et ne garde guère de trace écrite? Ou au fait que les préjugés envers les Tziganes sont encore nombreux? Ou peut être également au fait que la France ait du mal à reconnaître sa responsabilité dans certains événements  : je pense par exemple à la rafle du Vel'd'hiv' passée si longtemps sous silence dont la responsabilité française n'a été reconnue qu'en 1995. Le peuple tzigane quand à lui a du attendre 2016 pour que la France reconnaisse sa part de responsabilité dans l'horreur des internements. Quand au nombre exact de victimes Tziganes durant cette période, on ne le connait pas exactement mais les historiens estiment que 25 à 50% d'entre elles auraient été exterminées durant la seconde guerre mondiale.

Ce livre est romancé mais fortement inspiré d'une histoire réelle. Il nous conte l'histoire d'Alba. Alba a 14 ans en 1940 et est internée avec sa famille dans le camps des Alliers qui retiendra prisonniers plus de 350 personnes de 1940 à 1946. Un enfermement vécu de manière d'autant plus terrible que la communauté manouche dont Alba fait partie est un peuple libre qui a l'habitude de vivre à l'extérieur. Alba et sa famille découvrent ainsi l'enfermement, les privations, le manque d'hygiène et de nourriture. 

Voilà un livre plein d'humanité qui nous parle pourtant de ce qu'il y a de plus inhumain. On y découvre la solidarité d'une famille, les modes de vies et traditions tziganes, leur relation intense à la nature. Tout cela leur est enlevé brutalement entraînant Alba et les siens dans une terrible humiliation et des conditions de vie déplorables. 


Malgré la dureté du sujet, il y a une grande poésie dans l'écriture de ce livre. L’auteur nous raconte l'horreur avec une plume à la fois poétique et pudique où l'espoir perdure malgré les pertes et les horreurs vécues. Elle nous offre là un grand travail de mémoire et un très bel hommage à un peuple dont nous apprenons beaucoup. un grand livre où l'importance du mot "liberté" prend tout sons sens.

Extrait :

"Comme elles leur manquent les trois marches à monter pour accéder à leur roulotte, l'écrin parfait pour le sommeil ou l'étreinte, alors que le reste de la vie pouvait s'épandre dehors. Comme il leur manque aussi le cercle du feu, les flammes qui leur montaient aux yeux, faisant de la nuit une alliée. Cette chaleur leur embaumait la peau, les cheveux. Ne brûlait que le présent entre leurs vies ardentes."




mercredi 24 mai 2017

Mercredi, c'est le jour des petits - Toi, moi et la tétée - Monica Calf et Mikel Fuentes

Par Daphné

















titre : Toi, moi et la tétée
auteur : Monica Calaf
Illustrateur : Mikel Fuentes
Editions : Editions Le Hêtre



Résumé :

Une maman raconte à son enfant une histoire, la leur, celle de leur aventure commune d’allaitement, égrenant les souvenirs de la vie quotidienne avec son bébé allaité devenu plus grand, qui ne tète plus pour s’endormir, mais aime faire un câlin et écouter une histoire avant de rejoindre le pays des rêves.

Mon avis :

Il y a quelques temps, j'avais présenté le livre Quand tu étais dans mon ventre, album qui plaît beaucoup à mes filles. Ce livre-là lui donne suite puis qu’après la grossesse, il raconte l'histoire de l'allaitement. 

Dans ce joli livre, une maman s'adresse donc à son enfant pour lui raconter l'histoire de l'allaitement qu'ils ont vécu ensemble. 

Elle lui décrit ainsi les nombreuses tétées, si  fréquentes lors des premiers mois puis de moins en moins au fur et à mesure que l'enfant grandit mais gardant quand même une grande importance. 

Les dessins ronds et colorés donnent un certain pep's au livre et le texte, bien que court, est très clair et explique avec simplicité et émotion le quotidien de l'enfant allaité et de sa maman.

Enfants allaités et mamans se reconnaîtront au fil des pages! Pour ma part, j'ai souvent souri à la lecture de ce livre, nous reconnaissant mes filles et moi dans cette histoire!

Un livre à la fois vif et plein d'émotions qui résume bien la belle aventure de l'allaitement.


mardi 23 mai 2017

La peste écarlate - Jack London

Par Ariane


Auteur : Jack London

Titre : La peste écarlate

Genre : roman

Langue d’origine : anglais (américain)

Traducteur : Louis Postif

Editeur : Actes Sud

Nombre de pages : 128p

Date de parution : novembre 2011 (1ère parution 1912)

Présentation de l’éditeur :

Un ancien professeur d'université erre en compagnie de ses petits-enfants, revêtus de peaux de bêtes, dans un paysage désolé. Celui de la baie de San Francisco, ravagée soixante ans auparavant par un terrible fléau. Nous sommes en 2013. Quelques hordes subsistent, et de rares survivants tentent de raconter le monde d'avant à des enfants qui ne savent même pas compter. La seule issue est de reprendre depuis les commencements la marche vers la civilisation perdue.
Jack London met toute sa puissance d'évocation au service de ce récit d'apocalypse, offrant de ces grandes peurs qui ravagent le monde une vision terrible - et quasi prophétique - et inscrivant de fait sa peste écarlate dans la lignée des fléaux bibliques, des terreurs millénaristes. Un texte qui prend dès lors une étonnante et inquiétante modernité.



Mon avis :

Lorsque je me suis lancée dans la découverte de la littérature post-apocalyptique, j’ai appris avec surprise que Jack London avait lui aussi donné dans ce genre. Pour moi London c’est avant tout des récits d’aventure, avec des romans mythiques comme Croc-blanc ou L’appel de la forêt. J’étais intriguée, et Laure, avec qui je partage ces découvertes tout au long de l’année, me l’ayant recommandé, je me suis donc plongée dans la lecture d’un auteur que je n’avais pas relu depuis le collège.

En 2073, un vieil homme raconte à ses petits-fils ses souvenirs d’une société disparue suite à une épidémie mortelle survenue une soixantaine d’années auparavant.

On part donc sur des principes classiques en science-fiction : une épidémie ravage l’humanité, ramenant les rares survivants à une vie primitive. C’est Smith qui nous fait le récit de cet effondrement survenu lorsqu’il était un jeune professeur d’université. Le roman est très court, débutant par le récit d’une promenade en forêt en compagnie de l’un de ses petits-fils avant que Smith prenne la parole. Le décalage est grand entre la vie actuelle de Smith et ce qu’il raconte. D’ailleurs, cela n’a pas grand sens pour les trois jeunes garçons qui n’ont connu que ce monde primitif où il faut chasser pour se nourrir ou se vêtir.

Par son récit, Smith ne cherche pas uniquement à leur parler d’un monde disparu. Il souhaite avant tout, semer dans leur esprit le souvenir de ce qui fut perdu, de ce qui pourrait être recommencé. Il souhaite leur offrir, à eux et à l’humanité, un avenir, grâce aux livres qu’il a réunis et protégés patiemment. Le savoir des siècles passés est donc préservé dans une caverne alors que les hommes de ce temps ne savent ni lire ni écrire. C’est un monde où ce savoir n’est plus nécessaire, les hommes tels que Smith n’y ont plus leur place, seule la force importe désormais. Le couple formé par Le Chauffeur et Vesta illustre bien l’inversement des valeurs d’un monde. Vesta était l’héritière d’une grande fortune, une jeune femme bien née et bien éduquée, mais son intelligence et sa fortune n’ont plus aucune valeur. Dans le monde d’avant, jamais un homme tel que Le Chauffeur, ancien employé de la famille de Vesta, cruel et brutal n’aurait osé poser la main sur elle.

J’ai été surprise par la modernité de ce texte. Certains passages m’ont fait penser aux films d’horreur ou à d’autres romans du genre : les survivants qui se replient dans une place forte avant de devoir abandonner la place, la rapidité de la contagion et de l’effondrement total, les violences, l’errance, la solitude,… Autant de schémas que l’on retrouve fréquemment.
Et dans le même temps, la société de 2013 telle que l'imagine London est assez éloignée de la réalité (en dehors de l'épidémie bien sûr !). C'est un monde qui ressemble par certains aspects à une version un peu plus moderne de ce qu'il était en 1912 lorsque London a écrit le texte : charrettes à cheval, de rares voitures, dirigeable, communication par télégraphe,... 

Une découverte surprenante.



Extrait :

« Le sol, aujourd’hui est trop vaste pour les quelques hommes qui y survivent. Mais ces hommes croîtront et multiplieront et, dans quelques générations, ils trouveront la terre trop étroite et commenceront à s’entretuer. Cela, c’est fatal. »

L'avis de Laure qui a déjà lu ce roman et présente donc aujourd'hui Station eleven pour lequel j'avais eu un coup de cœur (mon avis). 
http://profplatypus.fr/challenge-classique-2017-la-page/