lundi 31 décembre 2018

Une année de livres : mon bilan 2018 (Daphné)

Par Daphné

L'année se terminant très bientôt, voici venir le moment du bilan de mes lectures 2018! 


De cette année, mes plus gros coups de cœur sont les suivants :







Reprenant le même principe qu'Ariane, Jérôme, Delphine et Nicole,  je présente également ce bilan sous la forme d'une liste  :

La première lecture de l'année :

Quoi de mieux pour commencer une année de lecture qu'un bel hommage aux livres?


Le livre le plus bref :

Le plus bref mais comme toujours chez Bobin truffé de belles citations!


Le plus dépaysant :

Le Groenland, les inuits...  dépaysant et tellement beau!


La plus belle couverture :

Un livre très dur mais à lire. Ce sont sa couverture et son titre qui m'ont tout d'abord attirée.




Un nouvel auteur découvert cette année :

Une auteure découverte tardivement dan l'année mais dont j'ai lu cinq livres en peu de temps tant j'aime son écriture et ses histoires!


Le livre dont l'écriture m'a éblouie :

Je ne résiste décidément pas à l'écriture de Audur Ava Olafsdottir, une écriture que je savoure un peu plus à chacun de ses livres!


Le meilleur personnage de l'année :

Les personnages les plus approfondis, les plus réussis restent pour moi Lila et Lena dont j'ai tant aimé suivre l'histoire.



Le livre que  j'attendais le plus :

A nouveau L'enfant perdue ! J'ai attendu avec impatience ce livre, dernier de la saga que j'ai tant aimé et qu'il m'a été difficile de quitter!


Le livre le plus déstabilisant :

Déstabilisant par sa dureté, le malaise et la tension qui montent au fil des pages qui contrastent cependant avec la sérénité et la sensibilité que l'on peut ressentir dans certains passages.





Le livre le plus inattendu :

Inattendu pour moi dans le sens où c'est bien le premier livre qui me pousse à m’intéresser aux mathématiques!


Le livre que j'ai enfin lu :

Cela faisait longtemps que je voulais découvrir Cécile Coulon et je n'ai pas été déçue!



Le plus gros pavé :

945 pages à découvrir absolument!


Le livre le plus drôle :

"Drôle" n'est peut-être pas le mot qui convient mais sans doute est-ce le livre qui m'a le plus fait sourire cette année.


Le livre le plus émouvant :

Beaucoup d'émotion et de tendresse dans ce livre qui a été pour moi un vrai coup de cœur.


Le livre qui m'a appris quelque chose que j'ignorais :

J'ai beaucoup lu et me suis beaucoup documenté sur la période si sombre de l'histoire qu'est la seconde guerre mondiale et pourtant, ce livre m'a appris beaucoup de choses que j'ignorais sur cette période.


Le dernier livre de l'année (ma lecture en cours) :

Un livre qui est bien parti pour être un coup de cœur si la suite me plaît autant que les pages déjà lues!



La meilleure lecture de l'année :

J'ai beaucoup hésité entre ce livre-là et mes autres coups de cœur 
cités plus haut mais peut-être est-ce celui-là qui m'a le plus emporté !


La plus grande déception

Un livre que j'ai tout de suite eu envie de lire en le voyant et dans lequel je ne suis malheureusement absolument pas arrivée à entrer.




Et vous, quel est votre bilan de lecture cette année? 


dimanche 30 décembre 2018

Une année de livres

Par Ariane

L'année 2018 est presque terminée et voilà le moment de revenir sur mes lectures. Cette année aura surtout été marquée par une grosse panne de lecture qui m'aura privée de livres pendant plusieurs mois. Seulement 45 livres lus ! Heureusement, ça commence à aller mieux, même si je n'ai pas encore vraiment retrouvé mon rythme de croisière.

Reprenant un principe découvert chez Jérôme, qui l'a lui-même repris de Delphine et Nicole, j'ai eu envie de présenter mon bilan annuel selon la liste "Une année de livres". J'ai repris les questions d'origine (les 16 premières) et en ai ajouté quelques unes.


La première lecture de l'année
Comme Jérôme, ma première lecture de l'année a aussi été la meilleure. J'ai tout aimé dans ce roman fantastique.

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/01/lembaumeur-ou-lodieuse-confession-de.html

Le livre le plus bref
Bref, mais intense !
http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/12/la-petite-lumiere-antonio-moresco.html

Le plus dépaysant
Dépaysement garanti aux côtés des pêcheurs en Alaska, même si mes attentes n'ont pas été totalement comblées.

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2017/06/le-grand-marin-catherine-poulain.html

La plus belle couverture
Magnifique forêt enneigée et superbe animal, mais l'histoire ne m'a pas autant plu.

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/02/le-courage-quil-faut-aux-rivieres.html

Un nouvel auteur découvert cette année
Je l'ai découvert avec ce titre puissant et son second roman lu peu après ne m'a pas déçue.

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/09/les-loups-leur-porte-jeremy-fel.html

Le livre dont l'écriture m'a éblouie
Je ne m'en lasse pas !

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/11/asta-jon-kalman-stefansson_27.html


Le meilleur personnage de l'année
Une femme au destin extraordinaire.

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/03/laviatrice-paula-mclain.html


Le livre que j'attendais le plus
Après avoir suivi Léna et Lila pendant des années, il a fallu leur dire adieu.

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/04/lenfant-perdue-elena-ferrante.html


Le livre le plus déstabilisant
Déstabilisant c'est le mot !
http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/01/notre-chateau-emmanuel-regniez.html


Le livre le plus inattendu
Ce roman est très différent de ce que j'avais imaginé, mais j'ai beaucoup aimé. 

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/10/lhabitude-des-betes-lise-tremblay.html

Le livre que j'ai enfin lu
Des années qu'il traînait dans ma PAL !
http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/09/la-route-de-beit-zera-hubert-mingarelli.html

Le plus gros pavé
Plus de 1000 pages dévorées avec plaisir.

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/01/le-batard-de-palerme-luigi-natoli.html

Le livre le plus émouvant
Sublime, comme tous les romans de l'auteur.

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/04/le-soleil-des-rebelles-luca-di-fulvio.html


Le livre le plus drôle
Euh... je n'ai pas ça en rayon ! J'ai beau relire ma liste des livres de l'année, aucun n'est drôle !

Le livre qui m'a appris quelque chose que j'ignorais
Comme quoi il reste encore des choses à apprendre sur cette période de l'histoire sur laquelle on a déjà tant lu. 

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/04/churchill-ma-menti-caroline-grimm.html


La dernière lecture
Lecture en cours.




Le livre qui m'a sortie de ma panne de lecture
Merci Rick Bass pour cette très belle introspection !

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/search?q=bass



La meilleure lecture de l'année
Vraiment, j'insiste !

La plus grande déception
Très ennuyeux.


http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/03/la-part-des-flammes-gaelle-nohant.html


Le livre qui a changé mon quotidien
J'y ai trouvé des conseils pratiques et des idées me permettant d'aller plus loin dans une démarche entamée depuis plusieurs années, mais il reste encore beaucoup à faire.

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/03/zero-dechet-comment-jai-realise-40.html

Le livre qui m'a fait sortir de ma zone de confort
La pêche ce n'est vraiment pas mon truc, mais dans ce roman explorant les relations familiales et le lien entre l'homme et la nature, je ne me suis pas ennuyée une seconde.

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/02/et-au-milieu-coule-une-riviere-norman.html

Le livre qui ne rentre dans aucune des précédentes catégories mais que j'ai envie de remettre en avant 
Un roman istillant une impression de malaise sournois. Une vraie ambiance.

http://tantquilyauradeslivres.blogspot.com/2018/11/smile-roddy-doyle.html

Et vous, quelles sont les lectures que vous retenez de l'année 2018 ?


vendredi 28 décembre 2018

Cristallisation secrète - Yoko Ogawa

Par Daphné
















Auteur : Yoko Ogawa
Titre : Cristallisation secrète
Genre : roman
Langue d’origine : japonais
Traductrice : Rose-Marie Makino-Fayolle
Editeur : Acte Sud
Nombre de pages : 340
Date d'édition : 2009

Résumé de l'éditeur :

L'île où se déroule cette histoire est depuis toujours soumise à un étrange phénomène : les choses et les êtres semblent promis à une sorte d'effacement diaboliquement orchestré. Quand un matin les oiseaux disparaissent à jamais, la jeune narratrice de ce livre ne s'épanche pas sur cet événement dramatique, le souvenir du chant d'un oiseau s'est évanoui tout comme celui de l'émotion que provoquaient en elle la beauté d'une fleur, la délicatesse d'un parfum, la mort d'un être cher. Après les animaux, les roses, les photographies, les calendriers et les livres, les humains semblent touchés : une partie de leur corps va les abandonner. En ces lieux demeurent pourtant de singuliers personnages. Habités de souvenirs, en proie à la nostalgie, ces êtres sont en danger. Traqués par les chasseurs de mémoires, ils font l'objet de rafles terrifiantes... 

Mon avis :

Et dire que les bibliothèques de ma ville ont toutes sur leurs étagères des romans de Yoko Ogawa et que j'étais complètement passée à côté jusqu'au mois dernier! C'est maintenant officiel : je classe cette auteure parmi les incontournables!

Il se passe des choses étranges sur l'île où vit la narratrice, une jeune romancière : sans que l'on sache véritablement comment ni pourquoi, les disparitions sont nombreuses. qu'il s'agisse d'objets, d'animaux, de parfum ou de fleurs, tout semble être amené à disparaître non pas tant physiquement mais du cœur des habitants de l'île. Alors que la plupart des habitants acceptent cette situation, jettent à la mer des pétales de roses ou versent leurs parfums dans la rivière ou brûlent leurs livres lorsque ceux-ci sont déclarés "disparus", d'autres refusent de perdre leurs souvenirs et se retrouvent alors poursuivis par les "traqueurs de souvenirs" une police secrète qui veille à contrôler et détruire tout ce qui est disparu. 

Étrange ? Étrange, vous avez dit étrange ? Ce roman l'est-il tant que ça ? Alors que l'on peut tout simplement se croire dans un livre à l'univers totalement imaginaire, on se rend vite compte qu'il est en réalité une manière de dénoncer le totalitarisme et la manipulation. Rien n'est véritablement expliqué dans cette histoire et arrivés à la dernière page, on continue de se poser de nombreuses questions mais une chose est sûre : il est difficile de refermer ce livre sans un sentiment croissant de malaise. Qu'est-ce que l'être humain est capable d'endurer afin de survivre à ce qu'on peut lui faire subir ? Jusqu'à quel point peut on manipuler et être manipulé ? Où la rébellion s'arrête t-elle pour faire place à la soumission ? et pourquoi certains résistent-ils alors que d'autres se soumettent? Qu'est-ce que la mémoire et l'importance des souvenirs? Que deviennent nos émotions lorsqu'on s'habitue à un phénomène pourtant terrible ? Tant de questions se posent dans ce livre. On en peut que se sentir mal à l'aise face à la passivité de la narratrice qui pourtant effectuera en dépit de tout un acte de rébellion en sauvant son éditeur qui, lui, n'a pas perdu ses souvenirs. 

L'auteure nous entraîne ici dans un univers angoissant et oppressant où auquel se mêle pourtant douceur et poésie. De nouveau, je me suis laissée emporter par la plume inimitable de Yoko Ogawa.



Extrait :

"Quand j’ai sous les yeux des objets disparus, mon cœur s’agite énormément. Comme si quelque chose de dur et épineux était lancé soudain au milieu d’un paisible marais. Il se forme des rides, un tourbillon se crée au fond et la boue remonte. C’est pourquoi nous sommes bien obligés de brûler les objets, de les jeter à la rivière ou de les enterrer, afin de les éloigner le plus possible de nous."

"Mais c'est très difficile d'écrire des histoires dans cette île. On dirait qu'à chaque disparition qui se produit, les mots s'éloignent de plus en plus. Peut-être que si je réussis à continuer à écrire, c'est parce que votre coeur dont rien ne s'efface est toujours à mes côtés."

mercredi 26 décembre 2018

Mercredi, c'est le jour des petits - Ma nature à découvrir et à toucher

Par Ariane

Illustrateur : Virginie Graine
Titre : Ma nature à toucher
Editeur : Auzou

Présentation de l'éditeur :
À travers ce livre, les tout-petits et les plus grands découvrent en douceur leur première nature à toucher. Des univers simples et adaptés permettent à l'enfant de nommer de nombreux mots relatifs à la richesse de la nature. Plus de 20 matières à toucher pour s'éveiller et découvrir la flore et la faune du monde.
Mon avis : 
Avec un tout petit, les imagiers sont incontournables et il y en a pléthore sur les étagères des librairies. Nous en avons plusieurs à la maison, mais celui-ci est notre favori. Sur le thème de la nature, les illustrations tout en rondeur son classées par thèmes. On y trouvera donc des végétaux (fruits et légumes, arbres et fleurs), des animaux (sauvages, oiseaux, sous la mer), des paysages, les saisons et enfin les dernières pages sensibilisent l'enfant à l'environnement et lui proposent différentes activités à faire dans la nature. 
Alors on pourrait reprocher le fait que les textures à toucher sont peu nombreuses contrairement à ce que laisse supposer le titre. Mais les illustrations sont très mignonnes, bien adaptées aux plus petits et les thèmes sont vraiment sympas. 
Autre bon point ce livre est édité au profit de l'UNICEF ! 



samedi 22 décembre 2018

La petite lumière - Antonio Moresco

Par Ariane


Auteur : Antonio Moresco

Titre : La petite lumière

Genre : roman

Langue d’origine : italien

Traducteur : Laurent Lombard

Editeur : Verdier

Nombre de pages : 128p

Date de parution : septembre 2014

Présentation de l’éditeur :

« Je suis venu ici pour disparaître, dans ce hameau abandonné et désert dont je suis le seul habitant » : ainsi commence La Petite Lumière. C’est le récit d’un isolement, d’un dégagement mais aussi d’une immersion. Le lecteur, pris dans l’imminence d’une tempête annoncée mais qui tarde à venir, reste suspendu comme par enchantement parmi les éléments déchaînés du paysage qui s’offrent comme le symptôme des maux les plus déchirants de notre monde au moment de sa disparition possible.

L’espace fait signe par cette petite lumière que le narrateur perçoit tous les soirs et dont il décide d’aller chercher la source. Il part en quête de cette lueur et trouve, au terme d’un voyage dans une forêt animée, une petite maison où vit un enfant. Il parvient à établir un dialogue avec lui et une relation s’ébauche dans la correspondance parfaite des deux personnages. Cette correspondance offre au narrateur l’occasion d’un finale inattendu.

La petite lumière sera comme une luciole pour les lecteurs qui croient encore que la littérature est une entreprise dont la portée se mesure dans ses effets sur l’existence.



Mon avis :

Seul dans un hameau perdu, le narrateur contemple chaque soir la forêt qui s’étend devant lui et se demande d’où vient la petite lumière qu’il aperçoit en face. Cette lumière inattendue, là où il ne devrait y avoir que l’obscurité, l’intrigue tant qu’il décide de partir à sa recherche.

C’est un très joli petit livre, court mais pourtant riche, où l’ordinaire côtoie l’extraordinaire, sans que le narrateur semble s’en étonner. Par de nombreux aspects, ce roman m’a rappelé les contes de mon enfance : la forêt à la fois mystérieuse et inquiétante peuplée de bêtes sauvages que l’on devine plus qu’on ne les voit, la maison perdue au fond des bois abritant un être surnaturel.

L’écriture est particulièrement séduisante, à la fois saisissante et poétique.

Je crois que c’est un de ces romans que l’on peut relire plusieurs fois et trouver à chaque lecture des éléments nouveaux. Difficile d’oublier la petite lumière !



Extrait :

« On est restés assis devant la cheminée je ne sais combien de temps, l'un à côté de l'autre, parce que le feu peut se regarder des heures durant sans jamais se lasser. Il n'est jamais immobile. Les petites branches crépitent, se cassent, on voit l'espace d'un instant leur petit squelette incandescent tandis que la flamme s'élève, commence à mordre les zones internes des morceaux de bois plus gros, avec ce bruit qui semble un soupir, elle change sans cesse de couleur, devient bleue, verte même, elle se ressoude en un tortillon plus grand aux autres petites flammes qui se lèvent, çà et là, de la pile, partant de dessous, sifflant, et lançant d'un coup ces nuées d'étincelles projetées loin comme par une explosion. »