lundi 30 août 2021

Au petit bonheur la chance - Aurélie Valognes

 Par Daphné











Auteur : Aurélie Valognes
Titre : Au petit bonheur la chance
Genre : roman
Langue d’origine : français
Editeur : Le Livre de Poche
Date de parution : 2019

Résumé de l'éditeur :

1968. Jean a six ans quand il est confié du jour au lendemain à sa grand-mère. Pour l’été. Pour toujours. Il n’a pas prévu ça. Elle non plus.
Mémé Lucette n’est pas commode, mais dissimule un coeur tendre. Jean, véritable moulin à paroles, est un tourbillon de fraîcheur pour celle qui vivait auparavant une existence paisible, rythmée par ses visites au cimetière et sa passion pour le tricot.
Chacun à une étape différente sur le chemin de la vie – elle a tout vu, il s’étonne de tout –, Lucette et Jean vont s’apprivoiser en attendant le retour de la mère du petit garçon.
Ensemble, dans une société en plein bouleversement, ils découvrent que ce sont les bonheurs simples qui font le sel de la vie.
Un duo improbable et attachant pour une cure de bonne humeur garantie !

Mon avis :

Voici un livre que j'ai beaucoup aimé, un livre plein de fraîcheur malgré des thèmes pas toujours faciles. Jean a six ans lorsque sa mère le confie à sa grand-mère... pour un temps bien plus long qu'il ne l'aurait d'abord pensé. Après avoir attendu sa mère pendant longtemps, le petit garçon lui en veut terriblement. Mais s'il souffre de la situation, il va aussi créer des liens formidables, avec sa tante et ses cousins, Lucien le facteur, Anita la petite voisine mais surtout avec sa grand-mère, personnage haut en couleur et très attachant. Malgré un sentiment d'abandon qui le suit au fil des années, il va aussi connaître, grâce à sa grand-mère des petits moments de bonheurs qui coloreront sa vie à jamais. 

Avec Jean, nous voilà donc plongés à la fin des années 60 et début des années 70, particulièrement bien retranscrites grâce à une foule de petits détails de la vie quotidienne. Les sujets abordés ne sont pas toujours simples mais l'humour et la tendresse sont présents tout au fil du livre. 

J'ai beaucoup aimé la fraîcheur et la simplicité qui se dégagent de ce roman, l'ambiance, les expressions, la manière d'aborder, presque mine de rien mais de manière qui fait mouche des sujets difficiles. Mais surtout, j'ai aimé la relation entre grand-mère et petit-fils, cette relation où la tendresse prend peu à peu le pas sur la pudeur. 

Une belle histoire, contée de manière simple et émouvante. Si je ne connaissais pas du totu cette autrice, j'espère découvrir très vite ses autres livres.

Extrait :

"La situation est révoltante. Toutes deux savent comment les femmes qui cherchent des solutions par elles-mêmes, clandestinement, sont peu respectées par nombre de médecins, ce qui ajoute de la douleur inutile à leur honte. Comme si la culpabilité ne suffisait pas. Comme si porter seule le poids lourd d'un être si léger dans ses entrailles n'était pas en soi déjà une punition, quand l'enfant n'est pas désiré. L'acte se fait au pluriel, mais les conséquences sont toujours au singulier. Et au féminin. "



lundi 23 août 2021

Le bazar du zèbre à pois - Raphaëlle Giordano

 Par Daphné








Auteur : Raphaëlle Giordano
Titre : Le bazar du zèbre à pois
Genre : roman
Langue d’origine : français
Editeur : Plon
Date de parution : 2021

Résumé de l'éditeur :

 Basile, inventeur au génie décalé, vient d'ouvrir une boutique hors du commun : Le Bazar du zèbre à pois, avec des créations pleines d'humour et de poésie. De quoi bousculer les habitants de la petite ville conventionnelle où il a grandi. Un soir, un grand ado apparaît, Arthur, fâché qu'il est avec le système qui n'a pas l'air de vouloir lui laisser une place... au grand désespoir de sa mère Giulia. Entre Basile, Arthur et Giulia, c'est une rencontre-silex ! Et à partir de là tout devient possible, car la chance, on la porte en soi. 

Mon avis :

Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais en ouvrant ce livre mais pas vraiment à cela. Le bazar du zèbre à pois est un livre assez étonnant à mi chemin entre développement personnel et roman. On y croise le chemin de Basile, qui tient une boutique bien particulière dans laquelle il présente diverses inventions; Giulia, qui s'enfonce dans une vie qui ne lui correspond pas; et Arthur, son fils, ado désabusé dont le talent créatif ne demande qu'à s'épanouir. 

J'ai eu un peu de mal à accrocher avec ce livre. Bien que sa lecture ne m'ait pas du tout paru désagréable, elle ne réserve pas beaucoup de surprise et l'oscillation permanente entre développement personnel et roman m'a gênée tout au long du livre. Le côté feel good était également un peu trop présent à mon goût. Par ailleurs, les chapitres alternent le point de vue de Basile, écrit à la première personne et ceux des autres personnages, écrits à la troisième personne. Or, assez étrangement, à plusieurs reprises, on trouve des parties écrites à la première personne dans les chapitres écrits à la troisième. Est ce une erreur ou tout simplement une narration un peu spéciale ? toujours est-il que cela m'a un peu déstabilisée

J'ai cependant apprécié la manière dont l'autrice insiste sur l'importance de la créativité et de l'audace dans un société qui a tendance à brimer ces caractéristiques. Le message sur l'atypisme et la manière de voir la vie est intéressant et il se dégage une certaine fraîcheur des personnages et de l'histoire. J'aimerais assez croiser un magasin tel que le  bazar du zèbre à pois au coin de la rue, je suis sûre que je prendrais plaisir à le découvrir. 

Un livre qui peut donc tout à fait plaire si l'on recherche un peu de coaching personnel ou si on a besoin d'une bonne dose d'optimisme mais ce n'est pas le type de lecture que j'affectionne le plus. Si je n'ai pas passé un mauvais moment en le lisant, je ne pense pas en garder un grand souvenir. Je crois que ce genre de lecture n'est pas vraiment fait pour moi...

Extrait :

"Imagine une partition de musique sans aucune pause, sans aucun silence. Ce serait une insupportable cacophonie ! Pourtant, combien de gens aujourd'hui saturent leur vie d'activités, d'agitation, de faire-à-tout-prix ? Tout va trop vite, on court après le temps, on voudrait "prendre le temps", comme on prendrait un crédit à la consommation : sans s'en donner vraiment les moyens. Or le temps s'écoute comme un silence. Il ne prend forme que si on s'autorise à le regarder être. Sinon, il vous glisse entre les doigts."

lundi 16 août 2021

Le bruissement du papier et des désirs - Sarah McCoy

 Par Daphné








Auteur :Sarah McCoy
Titre : Le bruissement du papier et des désirs
Genre : roman
Langue d’origine : anglais
Traducteur : Anath riveline
Editeur : Pocket
Nombre de pages : 432
Date de parution : 2020

Résumé de l'éditeur :

1837, île du Prince-Édouard, au large du Canada. Marilla Cuthbert, 13 ans, mène une vie tranquille dans le cadre enchanteur de la campagne, avec ses parents et son frère aîné, Matthew. À la mort brutale de sa mère adorée, Marilla se jure de veiller toujours sur son père et son frère.

Cette décision va entraîner sa vie entière. Désormais, elle se consacrera aux autres. Sacrifiant son amour pour John Blythe, elle décide de se battre auprès des plus démunis, les orphelins en particulier. Visionnaire, elle se révolte contre les mœurs de son temps et rejoint les rangs d’anciens esclaves affranchis afin que soit abolie la traite des Noirs. Mais ce combat pour la liberté a un prix : l’hostilité croissante de l’ordre établi. Chaque jour qui passe fait courir à Marilla un danger sans cesse plus grand.

Le récit d’une femme libre qui s’engage pour le bonheur des autres.

Mon avis 

J'ai découvert Sarah McCoy avec   Un goût de cannelle et d'espoir,  qui a été  un grand coup de cœur pour moi.  Un parfum d'encre et de liberté n'a pas été un coup de cœur mais une lecture néanmoins plaisante. En revanche , j'avais été très déçue par Le souffle des feuilles et des promesses. Je en savais donc pas trop à quoi m'attendre en ouvrant ce livre là. 

Le bruissement du papier et des désirs reprend l'histoire d'un personnage de fiction assez célèbre : Marilla Cuthbert, personnage de la saga de Anne, la maison des pignons verts. J'avais lu cette saga quand j'étais enfant et me souviens l'avoir aimé mais je n'y avais pas repensé depuis des années avant de tomber, par hasard, le mois dernier, sur la série télévisée. Puis, il y a deux semaines, chez ma sœur, voilà que tout à fait par hasard, je tombe sur le livre de Sarah McCoy, livre se consacrant à l'un des personnages de cette saga. Décidemment, pas moins de deux piqûres de rappel en un mois à peine, peut-être est-ce une incitation à relier les aventures de Anne (ou peut-être à les faire découvrir à ma fille à qui elles plairaient sûrement!).

Sarah McCoy nous invite donc sur les traces de Lucy Maud Montgomery, l'autrice de Anne, la maison des pignons verts en inventant son passé à Marilla. On remonte donc aux treize ans de cette dernière, période où elle perd sa mère et voit sa vie basculer. Reprendre l'histoire et les personnages d'un autre auteur n'est sûrement pas une chose aisée mais Sarah McCoy s'en sort plutôt bien. On retrouve bien l'ambiance de Anne, la maison des pignons verts et de la période historique. J'ai bien aimé découvrir une autre facette du personnage de Marilla, pouvoir imaginer son histoire avant qu' Anne n'entre dans sa vie. L'atmosphère d'Avonlea, la place de la femme, les idées un peu avant-gardistes de Marilla, les prémices de la guerre de Sécession, sont bien rendues. 

Par contre, je m'attendais, à la lecture du résumé, à ce qu'une plus grande part du récit soit consacrée à l'esclavage, aux fugitifs qui passent la frontière canadienne. Or, en définitive, seulement quelques pages y sont consacrées. Moi qui pensait que c'était là le cœur du roman, j'ai passé toutes les pages de ce livre à attendre que l'on entre dans le vif du sujet... alors qu'en réalité, le sujet est plutôt la vie sentimentale de Marilla. Une pointe de déception donc, et l'impression que certaines choses n'étaient pas assez développées à mon goût. Comme quoi, parfois, mieux vaut ignorer les résumés et ne pas se faire une idée d'un livre avant même de l'avoir lu!

Extrait :

"L’histoire comptait bien plus de personnages heureux et jamais mariés. Pour quelles raisons devait-on devenir le mari ou la femme de quelqu’un ? Ne pouvait-on pas simplement être soi-même ? Et surtout, il existait, dans ce monde, des problèmes beaucoup plus graves et urgents que les colombes, l’amour et les cloches."


mercredi 11 août 2021

Mercredi, c'est le jour des petits - C'est pour qui ? - Matthieu Maudet et Mickaël Escoffier

 Par Daphné








Auteur : Matthieu Maudet

Illustrateur : Mickaël Escoffier

Titre : C'est pour qui ?

Editeur : L'école des loisirs

Résumé :

Si tu ne manges pas ta soupe, prévient Maman, c'est le loup qui te mangera ! Mais si le loup n'aime pas les enfants ? Qui le mangera, lui ? Pour les tout-petits.

Mon avis :

Voici un album, trouvé récemment dans la bibliothèque de mes nièces, qui m'a fait craquer!

Un petit garçon qui ne veut pas manger sa soupe, un loup qui ne veut pas manger le petit garçon et un ogre qui ne veut pas manger le loup! Mais comment la maman va t-elle s'en sortir au milieu de tout cela ?

Cet album en randonnée est plein d'humour. Les mimiques des personnages sont irrésistibles, le texte drôle et rythmé, la chute particulièrement réussie. Tout est réuni pour passer un excellent moment à lire ce livre à son tout-petit qui ne manquera pas de saisir le comique de la situation. 

Mes filles sont trop grandes pour cet album, mon fils est trop petit mais mes nièces ont pile l'âge qu'il faut alors je le leur ai lu plusieurs fois avec grand plaisir!



mardi 10 août 2021

Le bruit du rêve contre la vitre - Axel Sénéquier

Par Ariane

Auteur : Axel Sénéquier

Titre : Le bruit du rêve contre la vitre

Genre : nouvelles

Langue d’origine : Français

Editeur : Quadrature

Nombre de pages : 146p

Date de parution : avril 2021

 

Mon avis :

Mars à mai 2020. Deux mois de confinement. Une expérience inédite et déroutante pour tout le monde. Certains ont mis à profit ce temps pour rentabiliser leur abonnement Netflix, d’autres ont essayé de faire du pain avec plus ou moins de succès et la plupart d’entre nous ont jonglé entre télétravail et école à la maison. Axel Sénéquier en a profité pour écrire ce recueil.

Douze textes courts au ton parfaitement juste, douze personnages pour qui le confinement est un point de rupture. Une femme voit enfin le vrai visage de son mari, un homme décide d’apporter son aide, un père débordé par ses enfants, un couple aisé préfère s’installer dans sa maison de campagne, un cadre supérieur se découvre une nouvelle passion, un retraité apporte un vent de légèreté dans son quartier,… J’ai particulièrement aimé « Sauvage » dans lequel une adolescente en rupture observe des heures durant une famille de renards en liberté dans un parc déserté. J’ai été touchée par la sensibilité et la fragilité de cette jeune fille à l’apparence revêche, par la beauté de ces animaux en liberté dans ce parc libéré des hommes. Certains textes font sourire, d’autres sont chargés en émotion, mais aucun ne laisse indifférent.

J’avais aimé le premier recueil de l’auteur au titre si original, j’ai aimé tout autant celui-ci au titre si joli.

 

Extrait :

« C'est l'avantage de l'emplacement de la France, les pieds dans le désordre latin et le nez dans la rigueur germanique, quel que soit l'endroit où l'on regarde, on peut toujours traiter les autres avec mépris. »

 

« Je ne serai plus sage, je serai fou et ridicule, je mangerais les étoiles et fendrais ma poitrine. J'arrêterais d'écouter le bruit agaçant que font les rêves quand ils se cognent obstinément contre la fenêtre. C'est parce qu'il n'est plus temps, que l'urgence m'étreint. »

 

« En quelques semaines, Victor avait revu drastiquement ses ambitions à la baisse. Désormais, il n'était plus question de prendre de l'avance sur le programme ou d'élargir leur horizon, si ses trois enfants étaient toujours vivants au moment du déconfinement, ce serait déjà une victoire. »

 

 

lundi 9 août 2021

J'aurais voulu être un escargot - Souad Labbize

 Par Daphné








Résumé de l'éditeur :

«Mon pays est une prison où le quartier des femmes est délimité par de hauts murs et gardés par des pères et frères jaloux. La porte y est ouverte, mais si tu tentes l'aventure hors de ces murs, hyènes et charognards se battront pour une parcelle de ta peau» Partir ou rester à Tounjaz ? Comment vit une fillette dans l'espace étroit de liberté que lui laissent les hauts murs d'une maison fermée sur elle-même et l'éducation étouffante de la société qui subit l'assaut de l'intégrisme religieux ? Devenir soi-même, découvrir le monde extérieur et sa propre intimité, résister aux désirs des hommes qui étouffent l'enfant. La narratrice se fraye un chemin solitaire pour devenir femme dans la chaleur éclatante d'un pays où l'enfermement, le parfum de jasmin et le goût des montécaos se mêlent en une douceur terrifiante. Pour la fillette enfermée dans les hauts murs de la tradition et en quête de son identité et de sa liberté, il faudra faire des choix. Faut-il partir, comme lalla Noubia qui s'est révoltée contre les coutumes injustes de sa tribu, s'arracher aux douceurs et aux goûts doux de l'enfance pour assumer sa féminité et son indépendance ?

Mon avis :

Voici un livre très particulier, un livre dans lequel j'ai d'abord eu beaucoup de mal à entrer, puis, qui, page après page, a su m'emporter. L'écriture est tout simplement sublime, au premier abord peut-être un peu difficile à lire, mais teintée de poésie et d'une grande délicatesse. Chaque odeur, chaque couleur, est retranscrite à la fois avec précision et émotion. 

Une écriture poétique, oui, mais aussi engagée. C'est ici une enfant qui s'exprime, observant tout autour d'elle, comprenant, à sa manière, la culture, la religion, les tabous, la manière dont son corps évolue, ce qu'elle sait que l'on attend d'elle, ce qu'elle-même souhaiterait attendre du monde dans lequel elle vit. 

C'est un livre particulier, oui,  un oscillement perpétuel entre violence et tendresse, mensonge et vérité, respect des traditions et désir de modernité, enfermement et désir de liberté... En chaque phrase de ce livre, raisonne les questionnements d'une enfant qui grandit, qui s'interroge, qui voit ce qu'elle ne devrait pas voir, qui se découvre et découvre ce qui l'entoure.

Si j'ai d'abord eu du mal à y entrer, je ne regrette pas du tout cette lecture et j'espère très vite découvrir d'autres livres de cette autrice.

Extrait :

"Je t'écris pour esquisser les contours d 'un aveu, je te laisse le soin d'apprécier, à sa juste valeur, cette tentative de transparence. Tu sauras évaluer la difficulté de l'exercice. Je viens te rappeler aux souvenirs incertains de l'enfance; mon histoire, toi seule la comprendrais. Ecoute moi, ceci est notre histoire si seulement tu n'étais pas partie, si seulement tu n'avais pas quitté Tounjaz. C'est ton histoire, toi aussi, même si tu n'es plus là.

Fallait pas partir."

samedi 7 août 2021

Les orageuses - Marcia Burnier

Par Ariane

Auteur : Marcia Brunier

Titre : Les orageuses

Genre : roman

Langue d’origine : français

Editeur : Cambourakis

Nombre de pages : 144p

Date de parution : septembre 2020

 

Mon avis :

Elles sont subi, elles ont souffert, elles ont tremblé. Elles ont été victimes. Elles ont la rage au cœur et au ventre. Elles veulent se relever, agir, rendre coup pour coup. Elles veulent la vengeance. Le gang de filles part à la recherche des agresseurs pour des expéditions punitives. Que celui qui donnait les coups les encaisse à son tour, qu’il pleure et supplie, effrayé et impuissant.

La thématique de ce roman est forte, riche d’émotions violentes et d’actes qui le sont tout autant. On imagine forcément un texte intense, puissant et dérangeant. Ce n’est pas ce que j’ai trouvé. Les punitions infligées aux agresseurs restent finalement bien mollassonnes. Pour un texte qui veut, entre autre, dénoncer la légèreté des peines infligées aux violeurs c’est assez surprenant.

Les histoires des filles se mêlent, tant et si bien qu’il devient difficile de s’y retrouver ou de s’attacher aux personnages.

Malgré ces bémols, je suis assez admirative de l’audace de l’autrice, qui n’a pas hésité pour un premier roman à s’attaquer à des thèmes aussi brûlants.


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