mercredi 28 février 2018

Mercredi, c'est le jour des petits - Histoires de formes - Andy Mansfield

Par Daphné















Auteur : Andy Mansfield
Titre :  Histoires de formes
Editeur : Seuil jeunesse


Résumé :

Quand on tire les tirettes, le demi-cercle rouge devient bleu.
Quand on tourne les languettes, le triangle violet se transforme en étoile...
Andy Mansfield nous emmène à la recherche des formes dans ce livre rempli de casse-tête ludiques et stimulants. Présentés du plus simple au plus complexe, ils permettent de progresser page après page.
Un univers graphique et coloré, pour découvrir les premières bases de la géométrie et travailler sa logique.


Mon avis :

Quand elle a découvert ce livre au pied du sapin, ma fille de six ans m'a d'abord murmuré à l'oreille, un peu gênée que c'était un livre sur les formes et les couleurs et qu'elle était un peu trop grande pour ça ... mais elle a vite réalisé que ce n'était pas un livre sur les formes comme les autres!

Du même auteur et dans le même style, ma fille avait déjà Histoires de lignes , livre dont nous avons bien souvent tourné les pages et chercher à résoudre les mystères. Ce livre est tout à fait dans la même veine: c'est un livre de logique. Construit à la manière d'un casse-tête, il s'agit de tourner, tirer, pousser, soulever des languettes et des volets afin de trouver les formes demandées.  Le jeu se complexifie au fil des pages et ce n'est pas toujours évident! J'avoue qu'il m'a fallu moi-même un petit moment pour résoudre certaines énigmes! 

Ma fille bouge beaucoup et a parfois du mal à se concentrer (du moins à la maison car il paraît qu'à l'école, elle est très posée!) mais une fois qu'elle s’intéresse à ce genre de jeux, elle peut y passer un certain temps et met beaucoup d'application à manipuler les pages afin d'en résoudre les secrets. il semblerait qu'elle ait l'esprit plus logique que moi au même âge et s'en sort plutôt bien!

Un livre ludique et attractif qui fait appel à toute la concentration et la logique de l'enfant!

mardi 27 février 2018

Bilan de février (Ariane)

Par Ariane

Encore une fois je n'ai pas vraiment respecté le programme que je m'étais fixé et j'ai peu lu. 
 

En ce moment je lis :

En mars, j'ai envie de lire :








lundi 26 février 2018

Aquarium - David Vann

par Daphné














Auteur : David Vann
Titre : Aquarium
Genre : roman
Langue d’origine : anglais
traductrice : Laura Derajinsky
nombre de pages : 271
Éditeur : Gallmeister
Date d'édition : 2015

Résumé de l'éditeur :

Caitlin, douze ans, habite avec sa mère dans un modeste appartement d’une banlieue de Seattle. Afin d’échapper à la solitude et à la grisaille de sa vie quotidienne, chaque jour, après l’école, elle court à l’aquarium pour se plonger dans les profondeurs du monde marin qui la fascine. Là, elle rencontre un vieil homme qui semble partager sa passion pour les poissons et devient peu à peu son confident. Mais la vie de Caitlin bascule le jour où sa mère découvre cette amitié et lui révèle le terrible secret qui les lie toutes deux à cet homme.

Mon avis :

Voici un livre que je n'aurais probablement jamais lu si ma fille de quatre ans n'avait pas eu un grand coup de foudre pour sa couverture à la bibliothèque. Elle l'a déniché dans un rayon et me l'a ramené toute fière : "Tiens maman, je t'ai trouvé un livre sur les méduses!" Elle n'a pas voulu en démordre et m'a ramené le livre sitôt que je l'ai reposé à sa place en m'expliquant qu'un livre sur les méduses était forcément intéressant! Merci donc à ma fille pour cette lecture qui, bien que ne portant pas sur les méduses, m'a tout de même beaucoup plu!

Caitlin a douze ans et vit seule avec sa mère. Passionnée par les poissons, elle passe son temps libre à l'aquarium où elle admire les profondeurs marines. Un jour, elle y rencontre un vieil homme avec qui elle se lie d'amitié... jusqu'à apprendre sa véritable identité.

Non, ce n'est pas une histoire sur les méduses. Ce n'est pas non plus une histoire sur les poissons, bien qu'ils y tiennent une place importante car Caitlin, dans son imagination enfantine voit le monde et sa vie à la manière d'un aquarium. Non, en réalité, Aquarium est une histoire de relations. Relations entre parent et enfant, relation entre enfant et adulte. Relation amoureuse aussi, vécue avec l'intensité et la pureté d'enfants de douze ans. 

Avec la rencontre de Caitlin avec le vieil homme, ce sont des secrets de famille enfouis qui remonteront à la surface, changeant à jamais son existence. Peut-on pardonner à ses parents quand ceux-ci nous détruisent? A quel moment les limites de l'amour que l'on croyait inconditionnel sont elles atteintes. Caitlin nous dit que "Tout est possible avec un parent. Les parents sont des dieux. Ils nous font et nous détruisent. Ils déforment le monde, le recréent à leur manière et c'est ce monde-là qu'on connaît ensuite, pour toujours. C'est le seul monde. On est incapable de voir à quoi d'autre il pourrait ressembler." Comment vivre alors quand ce parent a déformé de manière terrible le monde dans lequel vivait son enfant. comment pardonner? Peut-on surmonter ses traumatismes? Certains sont ils plus aptes que d'autres à la résilience?

Les eaux calmes du monde dans lequel vit Caitlin se transforme peu à peu en une mer déchaînée. Le malaise monte, palpable de pages en pages, jusqu'à la descriptions de moments insoutenables dans le huis-clos entre Caitlin et sa mère. Le lecteur se retrouve bel et bien coincé dans un aquarium, cherchant de l'air dans cette pression insoutenable qui monte de plus en plus. On se sent mal à l'aise parmi toute cette violence, toute cette rancune, toute cette cruauté. C'est dur, sombre, douloureux, tendu, et pourtant... pourtant, il y a aussi une grande beauté dans ce livre, des passages d'une grande sensibilité. 

C'est un livre tout en ressentis que nous offre David Vann : ressenti d'une tension psychologique très dure mais également ressenti de plénitude et de sérénité dans les passages se déroulant à l'aquarium ou dans la relation qui unit Caitlin et son amie Shalini. Son écriture est tout simplement captivante, nous plongeant avec aisance tant dans l’oppression et la haine que dans l'amour et le pardon. Il va me falloir lire d'autres livres de cet auteur!


Extrait :

"Le pire, dans l'enfance, c'est de ne pas savoir que les mauvais moments ont une fin, que le temps passe. Un instant terrible pour un enfant plane avec une sorte d'éternité, insoutenable."


samedi 24 février 2018

Et au milieu coule une rivière - Norman Maclean

Par Ariane



Auteur : Norman Maclean

Titre : Et au milieu coule une rivière (premier titre français : La rivière du sixième jour)

Genre : nouvelle

Langue d’origine : anglais (Etats-Unis)

Traducteur : Marie-Claire Pasquier

Editeur : Payot rivages

Nombre de pages : 230p

Date de parution : novembre 2017 (première publication 1976)

Présentation de l’éditeur :

Classique de la littérature américaine, ce texte bouleversant raconte l'enfance de Norman Maclean dans les Rocheuses, au sein de paysages magnifiques dont chaque relief transforme en profondeur les êtres qui y vivent. La famille et la nature apparaissent comme des piliers originels de Norman et Paul, le frère adoré, pêcheur hors pair, irrésistible mauvais garçon. Un dialogue silencieux s'instaure avec les rivières et les montagnes, qui apprennent plus que les mots eux-mêmes. Avec un talent et une poésie exceptionnels, Maclean capture la lumière bénie des jours disparus. 



Mon avis :

Norman et son jeune frère Paul sont les fils d’un pasteur, passionné de pêche à la mouche, et ont passé autant de temps sur les bancs de l’église qu’au bord de la rivière. Si Norman mène une vie rangée auprès de son épouse, son cadet est un mauvais garçon couvert de dettes fréquentant des cercles peu recommandables. Mais les frères sont toujours liés par leur affection et leur passion commune.

A l’origine une nouvelle publiée dans un recueil éponyme, ce texte est plus un récit autobiographique dans lequel l’auteur livre ses souvenirs avec beaucoup de pudeur. Il y évoque son enfance, ses proches et ses souvenirs. Tout le texte est donc empreint d’une grande nostalgie, celle des êtres aimés qui ne sont plus, celle de l’enfance et de la jeunesse enfuie, celle d’une époque révolue. La relation entre les frères est le cœur de tout le texte. Et malgré leurs différences, c’est une jolie relation faite d’amour et de complicité, autant que d’incompréhension et de non-dits.

Je ne connais rien à la pêche à la mouche, ni à la pêche en général, et ce n’est pas vraiment un sujet qui m’intéresse. Aussi, j’aurais pu m’ennuyer à la lecture des longues descriptions des différents modèles de mouches ou de techniques de pêche. Je n’y ai pas compris grand-chose, c’est vrai, mais cela m’a laissé une impression de mystère quasi ésotérique. Le lien entre le pêcheur et le poisson, entre l’homme et la nature, est un affrontement toujours respectueux, harmonieux. 


Je n’ai pas eu l’occasion de voir l’adaptation de Robert Redford avec Craig Scheffer et Brad Pitt dans les rôles principaux. Et je me demande bien comment le réalisateur a adapté ce roman très intimiste et contemplatif. 

Un roman (nouvelle, récit autobiographique, je ne sais pas trop quel terme convient le mieux !) lumineux et poétique, qui m’a beaucoup plu.



Extrait :

« Il y a dans tout pêcheur quelque chose qui tend à faire de l’univers de la pêche un monde parfait, un monde à part. Je ne sais pas ce que c’est, et je ne sais pas où ça se loge, quelquefois je sens ce quelque chose dans mes bras, à d’autres moments dans ma gorge, et souvent je serais incapable de le situer, je sais seulement que c’est enfoui en moi. Nous serions sans doute, beaucoup d’entre nous, meilleurs pêcheurs, si nous ne passions pas autant de temps à guetter le moment où le monde va enfin devenir parfait. »


« A force de chasser de mon esprit tout ce qui me dérangeait, le monde finissait par n’être plus rien d’autre que la rivière qui coulait sous mes yeux, et moi qui la regardais couler. A la surface de l’eau, les mirages de chaleur dansaient les uns avec les autres. Bientôt, dansant toujours, je les vis s’entremêler, puis faire la ronde. Pour finir, celui qui regardait ne fit plus qu’un avec ce qu’il regardait. L’un des deux avait été absorbé par l’autre. Lequel ? Je crois bien que c’était moi. »


« C’est là, en attendant mon frère, que j’ai commencé à me raconter cette histoire. Pourtant, à l’époque, j’ignorais encore que les histoires vécues ressemblent plus souvent à des rivières qu’à des livres. Je savais une chose, c’est qu’une histoire avait commencé, il était une fois, dans la rumeur de l’eau. Et je pressentais qu’en continuant à avancer j’allais rencontrer quelque chose qui résisterait à l’érosion, créant ainsi un coude, des cercles concentriques, des alluvions, et le calme enfin. »

vendredi 23 février 2018

Le secret du mari - Liane Moriarty

par Daphné















Auteur : Liane Moriarty
Titre : Le secret du mari
Genre : roman
Langue d’origine : anglais (Australie)
nombre de pages : 411
Éditeur : Albin Michel
Date d'édition : 2015


Résumé de l'éditeur :

Jamais Cecilia n’aurait dû trouver cette lettre dans le grenier. Sur l’enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : « À n’ouvrir qu’après ma mort. » Quelle décision prendre ? Respecter le vœu de John-Paul, qui est bien vivant ? Ou céder à la curiosité au risque de voir basculer sa vie ? Tous les maris – et toutes les femmes – ont leurs secrets. Certains peuvent être dévastateurs.
Best-seller aux États-Unis, ce roman, intense, pétillant et plein d’humanité, allie habilement suspense et émotion pour marquer son lecteur d’une empreinte durable.


Mon avis :

Tout le monde connait le mythe de Pandore mais sommes nous nombreux à se demander ce que nous aurions fait à la place de cette dernière? L'aurions nous ouverte cette fameuse jarre? Cécilia, elle ne se retrouve pas face à une jarre mais à un lettre écrite par son mari. Quel peut donc bien être le secret de celui-ci? 

Si j'ai eu envie de découvrir ce livre, ce n'est ni pour son titre ni pour sa couverture lesquels me laissaient présager un roman -je l'avoue- un peu mièvre. Non, si j'ai voulu le lire, c'est plutôt parce que j'étais intriguée par le fait qu'il ait eu un tel succès et que j'aime généralement les histoires de secrets de famille. Ce n'est en réalité pas un secret de famille que nous révèle la lettre du mari de Cécilia mais un secret d'un tout autre genre. S'il est vrai que tout le monde a ses secrets, il est certain qu'aucune femme ne souhaiterait en découvrir un qui soit autant dévastateur chez l'homme auquel elle est mariée depuis plusieurs années et avec qui elle a eu trois enfants!

Je n'ai pas pu m'empêcher, au début de ce livre de penser à la série Desperate housewives avec ses grandes et belles maisons et ses familles voisines en apparence ordinaires mais ayant toutes leurs propres secrets. J'imaginais particulièrement bien Cecilia dans le rôle de Bree Van de Kamp avec son allure de femme, d'épouse et de mère parfaite (la ressemblance s'arrête aux apparences, Cecilia n'ayant heureusement pas le caractère tyrannique et obsessionnel de Bree!

Le secret du mari est l'histoire d'une lettre et du secret qu'elle contient mais aussi l'histoire de trois mères. Cecilia est une épouse et mère semble t-il parfaite, parfaitement soignée avec une maison impeccable, un mari ayant une bonne situation et des enfants sans problème. Tess, timide et peu sûre d'elle voit son mariage s'écrouler quand son mari et sa cousine dont elle est très proche lui disent avoir une histoire ensemble. Avec son fils, elle part chez sa mère, retrouvant la ville de son enfance. Enfin, Rachel, qui vit avec le deuil impossible à faire de sa fille et à qui son fils vient d'annoncer son départ à New-York entraînant ainsi la future et difficile séparation de Rachel avec son petit-fils Jacob. Trois mères, trois femmes, trois épouses, on ne peut plus différentes qui pourtant se retrouveront liées plutôt malgré elles.

On ne peut pas dire que le suspens m'ai tenu en haleine très longtemps car on devine très vite le contenu de la lettre qui d'ailleurs nous est révélé bien plus tôt que je ne le pensais. A vrai dire, je m'attendais à ce que le livre entier tourne autour du mystère contenu dans l'enveloppe. Ce n'est pas le cas, le livre tournant plutôt autour de la question de savoir ce que l'on peut faire avec un tel secret et de quelle manière la vie peut basculer en si peu de temps, les trois héroïnes du livre ayant  en effet vu leur existence s'effondrer, chacune de manière différente, en l'espace de quelques minutes. 

J'ai passé un bon moment avec ce livre qui explore les relations, le sentiment de culpabilité, les moments où des choix doivent être faits, la perte et le deuil. tout en restant dans un registre assez léger, il pose néanmoins des questions intéressantes à soulever. J'ai particulièrement aimé la manière dont l'auteur a de se questionner sur les différents tours qu'auraient pu prendre les événements (que se serait il passé si...?). La vie est faite de choix, conscients ou non et de nombreuses événements se jouent à si peu de choses... tel est, m'a t-il semblé, être le véritable message de ce livre. 

Un livre qui ne me laissera pas un souvenir extra-ordinaire mais avec lequel j'ai passé un agréable moment. 

Extrait :

Pauvre, pauvre Pandore. Zeus lui confie une mystérieuse jarre et l'envoie ici-bas pour épouser Epiméthée, un type passablement intelligent, qu'elle n'a jamais vu de sa vie. Personne ne lui a dit de ne pas ouvrir la jarre. Bien évidemment, elle l'ouvre. De toute façon, elle n'a rien d'autre à faire. Comment pouvait-elle savoir que les maux les plus vils s'en échapperaient pour tourmenter l'humanité à jamais, et que seul l'espoir y resterait enfermé? Une étiquette de mise en garde, c'était trop demander?

jeudi 22 février 2018

Dans notre boîte aux lettres, il y a... Mes premiers j'aime lire !

Par Daphné


















Présentation :

Mes premiers J’aime lire est le magazine des lecteurs débutants : conçu pour le CP, il accompagne votre enfant dans l'apprentissage de la lecture, tout au long de son abonnement. Tous les mois, un roman et des héros rigolos à retrouver.
Le plus ? Un CD audio du roman pour faciliter la lecture.


Mon avis :

L'entrée au CP de ma fille aînée a été l'occasion de délaisser son cher Pomme d'Api au profit de sa petite sœur et de découvrir un nouveau magazine. Depuis quelques mois, elle retrouve donc Mes premiers j'aime lire tous les mois dans la boîte aux lettres

Dans chaque numéro se trouve une grande histoire, découpée en chapitres que l'enfant peut également écouter sur CD, des bandes-dessinées, une petite histoire, des jeux...

Je me rappelle avoir feuilleté quelques J'aime lire quand j'étais petite, sans jamais avoir bien accroché. J'ai été abonnée à plusieurs revues dans mon enfance mais pas à celle-ci et le peu que j'en avais vu ne m'avait pas convaincue. Mais quand ma fille est entrée en CP, c'est ce magazine là que j'ai trouvé le plus adapté pour les débuts en lectures parmi ceux que j'ai pua voir l'occasion de regarder. Et elle aime beaucoup! Elle l'attend avec impatience tous les mois et passe beaucoup e temps à le regarder et à écouter le CD audio (lequel fait d'ailleurs également la joie de sa petite sœur!). 

Un chouette magazine pour accompagner l'année de CP et la découverte de la lecture!

mercredi 21 février 2018

Mercredi, c'est le jour des petits : Quelques battements d'ailes - Mickaël El Fathi et Pierre Pratt

Par Ariane


Auteur : Mickaël El Fathi
Illustrateur : Pierre Pratt
Editeur : Motus

Présentation de l'éditeur : 
QUELQUES BATTEMENTS D'AILES est un livre sur le temps.
Tout est vu à partir d'une montagne qui réagit à la transformation des êtres, des bêtes et des éléments.
Un livre magnifique qui fait méditer sur notre univers.


Mon avis :
Quelle idée originale de nous raconter le passage du temps à travers le regard d'une montagne ! Et le résultat est magnifique. Des premiers jours du monde à notre époque contemporaine, la montagne voit apparaître la vie, les hommes, les villes. Et toute cette histoire qui nous semble si longue, n'est que trop brève à l'échelle de son éternité.
Poésie, nostalgie et philosophie, voilà les mots qui conviennent pour décrire ce superbe album. Et les illustrations sont à la hauteur.
Un pur régal !