jeudi 20 août 2015

La meilleure d'entre nous - Sarah Vaughan

Par Ariane



Auteur : Sarah Vaughan

Titre : La meilleure d’entre nous

Genre : roman

Langue d’origine : anglais

Traducteur : Alice Delarbre

Editeur : Préludes

Nombre de pages : 480p

Date de parution : avril 2015

Présentation de l’éditeur :

« N’oubliez pas : la pâtisserie est une preuve d’amour. » Kathleen Eaden, L’Art de la pâtisserie, 1966.

Angleterre, de nos jours. Le concours pour élire la nouvelle Kathleen Eaden a commencé ! Cinq candidats sont en lice, réunis par une passion commune. Mais la confection d’un cheesecake ou d’un paris-brest ne suffit pas toujours à faire oublier les blessures et les peines. Jenny, la cinquantaine tout en rondeurs, délaissée par son mari ; Vicki, qui aspire à plus qu’à élever son petit Alfie ; Claire, la jeune caissière mère célibataire qui ne rêve même plus d’une autre vie ; Karen, dont l’apparente perfection dissimule bien des secrets ; sans oublier Mike, veuf en pleine thérapie culinaire… Au cours d’une compétition aussi gourmande qu’échevelée, tous apprendront que l’art de la vie est au moins aussi difficile que celui de la pâtisserie. Généreux et inspirant, bourré d’émotion et d’humour, un premier roman à dévorer d’une seule traite, peuplé de personnages irrésistibles. Une déclaration d’amour à toutes les saveurs de la vie !



Mon avis :

Un roman qui parle de pâtisserie. Cuisine et littérature, mes deux passions, voilà qui ne pouvait que me plaire !

Dans ce roman, des pâtissiers amateurs se livrent compétition dans l’espoir d’incarner le nouveau visage de la marque Eaden, jusque là représentée par l’incomparable Kathleen Eaden, épouse du fondateur de la marque, épouse modèle, maîtresse de maison idéale et auteur d’un livre de cuisine devenu culte. Pendant les quelques semaines du concours, ces cinq personnages issus d’horizons très divers, vont faire face à leurs fêlures, et par le biais de leur amour de la pâtisserie évoluer et grandir.

De courts chapitres sont également consacrés à Kathleen Eaden, par lesquels l’on découvre que la vie idéale ne l’était pas et que cette femme apparemment si maîtresse d’elle-même vivait elle aussi avec ses blessures.

Des personnages plutôt sympathiques, quoique trop superficiels et caricaturaux pour être réellement attachants. J’ai regretté que le personnage de Mike en particulier ne soit pas plus développé. Car si l’on suit le quotidien et les états d’âmes des quatre candidates féminines, ce n’est pas le cas pour le personnage masculin.

Toutes les pâtisseries évoquées n’ont pas manqué de me mettre l’eau à la bouche et j’ai très envie d’en confectionner certaines ! Le livre est divisé en plusieurs parties, comme pour un livre de cuisine, des parties correspondant aux thèmes des épreuves du concours : gâteaux, biscuits, pain et brioches, tartes, entremets. Que de gourmandises appétissantes ! Même si il y a parfois de grosses erreurs dans les recettes décrites. Est-ce dû à une erreur de traduction ou est-ce une erreur de l’auteur ? Non, parce qu’une sachertorte sans confiture d’abricots ??? C'est comme une tarte aux pommes sans pommes !

Tout de même une lecture estivale agréable, qui permet de passer un bon moment.



Extrait :

« Il existe de nombreuses raisons de faire la cuisine : recevoir, créer, impressionner, nourrir, chercher qui l’on est et, parfois, il faut bien le reconnaître, parfaire cet art. Mais souvent nous cuisinons pour assouvir une faim qui serait plus sûrement rassasiée par un simple geste de l’être cher. Nous cuisinons pour aimer et être aimé. »

Lu dans le cadre des challenges Un pavé par mois et Voisins, voisines

D'autres avis chez Clara, Bianca, Keisha,
 

8 commentaires:

  1. Je n'ai pas trop lu le détail des recettes, donc n'ai pu déceler d'erreurs, je n'y connais pas grand chose (et n'aime guère les gâteaux) Mais j'ai aimé ce roman!

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  2. Je l'ai eu entre les mains et je 'lai reposé, je ne le sentais pas pour moi. Et ce que tu en dis me laisse à penser que j'ai eu raison.

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  3. Une lecture idéale entre deux romans plus exigeants !

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  4. Comme toi, j'ai regretté qu'on n'en sache pas davantage sur Mike, seul personnage masculin et que la situation familiale atypique promettait de belles réflexions.

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