lundi 29 février 2016

Les plus belles mains de Delhi - Mikaël Bergstrand

Par Ariane



Auteur : Mikaël Bergstrand
Titre : Les plus belles mains de Delhi
Genre : roman
Langue d’origine : suédois
Traducteur : Emmanuel Curtil
Editeur : Gaïa
Nombre de pages : 416p
Date de parution : mars 2014

Présentation de l’éditeur :
Göran Borg, la cinquantaine, divorcé, vient de se faire virer. Son ami Erik lui propose de changer d’air et de quitter un temps son Malmö gris et pluvieux pour le suivre dans le voyage organisé qu’il anime en Inde : « L’Inde incroyable ! » Là-bas, il découvre un autre monde. La foule, le bruit, la cuisine épicée, le taux de change de la couronne suédoise : un vrai choc !
Rien de tel pour se remettre qu’une séance de manucure, surtout lorsqu’on tombe sous le charme de Preeti. De petits mensonges en prise de conscience politique, Göran mue. Les voyages forment la jeunesse, ou comment un éternel adolescent se construit une toute nouvelle vie.

Mon avis :
C’est le billet de Keisha qui m’a décidée à lire ce roman. Je me suis retrouvée à pouffer en lisant les extraits sélectionnés. Et comme Keisha garantissait avec ce roman rire et découverte de l’Inde contemporaine, je ne pouvais pas passer à côté. Et vous savez quoi ? Elle avait raison !
Göran Borg, divorcé et fraîchement licencié, se laisse convaincre par son ami Erik de l’accompagner lors d’un voyage organisé en Inde. Une fois sur place, le choc est rude pour Göran. Obligé de se séparer du groupe suite à la rencontre chaotique avec la cuisine indienne, il est pris en charge par Yogi, un ami de son ami Erik. Yogi lui fera découvrir le véritable visage de l’Inde, tant et si bien que Göran repoussant sans cesse son départ, décide finalement de s’installer à New Delhi.
 C’est un vrai plaisir pour le lecteur de découvrir l’Inde en compagnie de Göran et Yogi. Ces deux personnages sont attachants et amusants. Göran, immature et bougon, et Yogi, à la philosophie surprenante.
Merci Keisha !

Extrait :
« - Mais comment peut-on croire en un dieu alors qu'il y en existe tant ? demandai-je.
- Retourne la question dans l'autre sens. Comment peut-on ne pas trouver son dieu alors qu'il y a tant de choix ? Il en a bien un qui doit te convenir, non ?" rétorqua-t-il en prenant un flacon de talc.
Son raisonnement avait une sorte de logique absurde qui me laissa sans réponse. Il poursuivit, complètement exalté : "Imagine que tu es devant ta tévé, à devoir choisir une chaîne. Eh bien là, c’est pareil, prends la télécommande ! A la maison, on a plus de trois cents chaînes, et je trouve toujours un truc à regarder. Moi, je suis sûr que tu finiras par trouver ton dieu, si tu te décides à utiliser ta télécommande. »

Lu dans le cadre des chalenges Petit bac (catégorie lieu) et Un pavé par mois

L'avis de Keisha,

9 commentaires:

  1. Oh, j'avais dû rater le billet de Keisha ! Cela me semble sympa, et j'aime bien cet éditeur... oh, dans la poche, enfin dans la liste ! ;-)

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  2. Ouf (et merci!!!) Excellent souvenir de lecture, une bonne pioche bibli, tout simplement.

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  3. Il y a souvent de bonnes choses chez Gaïa ; je surligne sans savoir quand je pourrai le caser dans mes lectures.

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    1. Je ne connais pas suffisamment cette maison d'édition, mais en l'occurrence c'était une très belle découverte.
      Ariane

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    2. Je suis également une grande fan de la maison Gaïa. Il publie aussi Katarina Mazetti que j'aime beaucoup.

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  4. Je vois qu'il y a beaucoup de monde qui a adoré ce livre comme moi. Je suis tout à fait d'accord avec vous ! un roman qui fait vraiment beaucoup de bien ^^ Vous avez lu la suite ? Elle est tout aussi bien ! Si ça vous intéresse, voici mon article sur les deux romans : http://metamorphose-cerebrale.blogspot.fr/2015/08/les-plus-belles-mains-de-delhi-et-dans.html

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