samedi 14 septembre 2019

L'île au rébus - Peter May

Par Ariane


Auteur : Peter May
Titre : L’île au rébus
Genre : roman policier
Langue d’origine : anglais
Traductrice : Ariane Bataille
Editeur : Rouergue
Nombre de pages : 304p
Date de parution : avril 2017

Présentation de l’éditeur :
Voilà vingt ans qu’Adam Killian est mort sur Groix, cette île où jamais aucun crime n’avait eu lieu de mémoire d’homme mais où ce retraité anglais, passionné d’entomologie, a été brutalement assassiné. Et depuis vingt ans sa belle-fille tient scrupuleusement le serment qu’elle lui a fait de ne rien déplacer dans son bureau, là où le défunt a laissé des indices qui permettraient à son fils de confondre son meurtrier, sans imaginer que celui-ci trouverait la mort quelques jours après lui ni que personne ne parviendrait à identifier le coupable. Tenu par sa promesse d’élucider cette quatrième affaire non résolue du best-seller Assassins sans visages, Enzo Macleod, le spécialiste des scènes de crime, débarque sur la petite île bretonne où nul ne souhaite voir ressurgir ce fait-divers infamant. Dans le bureau d’Adam Killian l’attendent un étrange rébus et les plus insondables secrets de la vie d’un homme.

Mon avis :
Troisième lecture de Peter May. La première fut un coup de cœur, la deuxième une déception et celle-ci se situe entre les deux.
L’auteur nous  embarque une nouvelle fois sur une île, pas en Ecosse, mais sur l’île de Groix au large de Lorient. Une île, la Bretagne, déjà ça me parle ! Un milieu qui m’inspire nettement plus que Los Angeles et les réalités virtuelles. Enzo MacLeod se rend sur l’île pour tenter de résoudre un meurtre vieux de vingt ans. Là encore, les mystères irrésolus ça me plait. A priori on est bien parti. Mais… dès les premières pages, il nous en dit trop. La fuite soudaine d’un médecin allemand en 1950, le même devenu directeur d’un marché aux poissons au Maroc qui se trouve à nouveau obligé de fuir pour aller où ? Pas de mystère, on se doute bien vite de sa destination et par là même de ce qui a conduit à la mort de Killian.
La première qualité d’un roman policier est, selon moi, de faire planer un vrai mystère, de multiplier les hypothèses et les fausses pistes, pour enfin prendre le lecteur par surprise par un dénouement inattendu ou une révélation attendue mais bien amenée. Or, ce n’est pas le cas ici. Dépouillé de son mystère, un roman policier est nettement moins intéressant et dois reposer sur ses personnages. Mais peut-être parce qu’il s’agit du dernier tome d’une série j’ai eu du mal à accrocher avec le personnage.
Alors ça se lit bien, mais on est bien loin de L’île des chasseurs d’oiseaux.

8 commentaires:

  1. J'ai un livre de cet auteur dans ma PAL. J'ai hâte découvrir cet auteur (J'ai l'île aux oiseaux). J'ai visité Groix. C'est très beau (= même si tu ne sembles pas l'avoir apprécié complètement, j'achèterai peut-être l'île aux rébus pour le lieu...)!

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    1. Tu peux faire l'impasse sur celui-ci, mais L'île des chasseurs d'oiseaux est incontournable.

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  2. Comme j'ai déjà dû le dire, je préfère en rester à la trilogie écossaise, qui m'a l'air vraiment supérieure.

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  3. Peter May semble un auteur assez inégal. J'ai adoré la trilogie écossaise et été très déçue par un autre roman...

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    1. J'ai commencé par L'île des chasseurs d'oiseaux, je n'ai pas encore eu l'occasion de lire le reste de la trilogie écossaise (j'attends encore leur retour à la médiathèque) mais mes deux autres lectures de l'auteur n'étaient clairement pas à la hauteur.

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  4. Il vaut mieux se contenter du premier tome de la trilogie si j'ai bien compris.

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    1. Il vaut mieux se contenter de la trilogie surtout ! Celui-ci fait partie d'une autre série.

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