Auteur :
Sara Gruen
Titre :
De l’eau pour les éléphants
Genre :
roman
Langue
d’origine : anglais
Traducteur :
Valérie Malfoy
Editeur :
Albin Michel
Nombre de
pages : 469p
Date de
parution : juin 2009
Ce roman pas comme les autres a une histoire exceptionnelle : en quelques mois, il a fait d’un auteur inconnu un véritable phénomène d’édition, le coup de coeur de l’Amérique. Durant la Grande Dépression, dans les années 1930, les trains des petits cirques ambulants sillonnent les États-Unis. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de leur « plus grand spectacle du monde ». Embauché comme soigneur, il va découvrir l’envers sordide du décor. Tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités.
Sara Gruen fait revivre avec un incroyable talent cet univers de paillettes et de misère qui unit Jacob, Marlène la belle écuyère, et Rosie, l’éléphante que nul jusqu’alors n’a pu dresser, dans un improbable trio.
Plus qu’un simple roman sur le cirque, De l’eau pour les éléphants est l’histoire bouleversante de deux êtres perdus dans un monde dur et violent où l’amour est un luxe.
Mon avis :
Je n’ai jamais aimé les cirques. Déjà petite, les clowns m’effrayaient, les magiciens me laissaient perplexe, les animaux m’attristaient et les barbes à papa et autres sucreries m’écœuraient. Seuls me plaisaient les équilibristes et trapézistes. Et paradoxalement, chaque fois que je tombe sur un film, livre ou série se passant dans un cirque ça m’attire. Mais attention hein ! il faut un cirque ambiance rétro, dans les années 30,40 ou 50. C’est le cas ici et j’ai bien aimé.
La narration alterne de courts chapitres au présent, avec un narrateur devenu âgé vivant cloitré en maison de retraite se remémorant ses souvenirs, et des longs chapitres se déroulant dans les années 30 dans un cirque.
C’est un roman assez banal mais bien fait. Une histoire d’amour convenue entre la belle écuyère et le jeune vétérinaire nouvellement arrivé dans le cirque qui tente de s’adapter à son nouveau milieu, amour qui sera contrarié car la belle est mariée à un homme qui sous un masque affable cache en réalité une nature violente et jalouse. Bref, rien de bien original. Les personnages sont assez fades, il y a des gentils très gentils et des méchants très méchants.
Le style se lit facilement mais n’a aucun charme particulier. Certains rebondissements se voient venir gros comme une maison : le nain solitaire et hostile qui n’a pour seule amie qu’une petite chienne deviendra l’ami fidèle du héros près que celui-ci ait soigné la petite bête.
Par contre, j'ai eu du mal avec certaines scènes dans lesquelles des animaux sont maltraités. Je suis assez sensible à ce genre de scène de violence que les victimes soient humaines ou animales.
Bref tout ça est très convenu mais ce n’est pas non plus désagréable. C’est distrayant et vite oublié, un livre parfait pour la plage.
Extrait :
« Il ne m’arrive plus rien. C’est l’âge, et je suppose que c’est le nœud de la question : je ne suis pas encore prêt à être vieux. »
Ah ben je suis contente de trouver un avis un peu nuancé. Je vois tellement de coup de coeur sur ce bouquin que j'en suis étonnée. Je suis notamment d'accord avec toi sur le style, bien mais sans relief particulier, ça a été ma petite déception. Pour le reste, c'était plaisant. :)
RépondreSupprimerJ'ai lu aussi beaucoup d'avis très enthousiaste. Une adaptation a été faite semble-t-il, peut-être aurai-je la curiosité d'y jeter un œil.
SupprimerAriane