Auteur :
Tracy Chevalier
Titre :
La dernière fugitive
Genre :
roman
Langue
d’origine : américain
Traducteur :
Anouk Neuhoff
Editeur :
Table ronde
Nombre de
pages :
Date de
parution : octobre 2013
Quand Honor Bright se décide à franchir l'Atlantique pour
accompagner, au cœur de l'Ohio, sa sœur promise à un Anglais fraîchement
émigré, elle pense pouvoir recréer auprès d'une nouvelle communauté le calme de
son existence de jeune quaker : broderie, prière, silence. Mais l'Amérique de
1850 est aussi périlleuse qu'enchanteresse ; rien dans cette terre ne résonne
pour elle d'un écho familier. Sa sœur emportée par la fièvre jaune à peine le
pied posé sur le sol américain, Honor se retrouve seule sur les routes
accidentées du Nouveau Monde. Très vite, elle fait la connaissance de
personnages hauts en couleur. Parmi eux, Donovan, «chasseur d'esclaves», homme
brutal et sans scrupules qui, pourtant, ébranle les plus profonds de ses
sentiments. Mais Honor se méfie des voies divergentes. En épousant un jeune
fermier quaker, elle croit avoir fait un choix raisonnable. Jusqu'au jour où
elle découvre l'existence d'un «chemin de fer clandestin», réseau de routes
secrètes tracées par les esclaves pour rejoindre les terres libres du Canada.
Portrait intime de l'éclosion d'une jeune femme, témoignage précieux sur les habitudes de deux communautés méconnues, les quakers et les esclaves en fuite; La Dernière Fugitive confirme la maîtrise romanesque de l'auteur du best-seller La Jeune Fille à la perle.
Portrait intime de l'éclosion d'une jeune femme, témoignage précieux sur les habitudes de deux communautés méconnues, les quakers et les esclaves en fuite; La Dernière Fugitive confirme la maîtrise romanesque de l'auteur du best-seller La Jeune Fille à la perle.
Mon avis :
Après ma lecture de Prodigieuses créatures qui m’a
énormément plu, je poursuis ma découverte de l’œuvre de Tracy Chevalier et encore une fois je suis conquise.
Cette fois-ci l’auteur nous entraîne à la suite de la jeune
Honor Bright qui quitte son Angleterre natale pour s’installer aux Etats-Unis.
La jeune femme découvre un univers aux antipodes de celui qu’elle connaît. Quel
choc de quitter la douce Angleterre et de se retrouver dans la sauvage Amérique !
J’ai trouvé très intéressante cette découverte d’un pays inconnu, la même
découverte que des milliers d’européens ont faite en quittant leur pays pour un
nouveau monde, la même découverte que font encore aujourd’hui partout dans le
monde des milliers de personnes.
Mais le plus grand choc pour la jeune quaker est sans doute
sa confrontation avec l’esclavage. Les quakers furent parmi les premiers à se
prononcer en faveur de l’abolition de l’esclavage en vertu du principe de l’égalité
de chaque être humain aux yeux de Dieu. Mais si en Angleterre ces préceptes n’étaient
que théoriques, en Amérique ils deviennent une réalité. Et Honor va devoir
choisir et agir.
Je connaissais déjà un peu l’histoire du chemin de fer
clandestin, ce parcours que suivaient les esclaves en fuite pour gagner le
Canada. Mais ce sujet passionnant est rarement abordé tant en littérature qu’au
cinéma.
J’ai beaucoup apprécié le personnage d’Honor, jeune femme
profondément humaine et généreuse, fidèle à ses principes et n’hésitant pas à se
mettre en danger pour des personnes qu’elle ne connait pas. Pourtant elle n’a
rien d’une héroïne a priori la jeune Honor. Jeune femme réservée, profondément
croyante et même un peu peureuse. Pourtant sa décision de quitter sur un coup
de tête son pays suffit à nous faire comprendre que timide jeune quaker a une
grande force de caractère.
Un dernier élément joue un rôle central dans le récit :
les quilts ! Honor est une couturière douée et passionnée et tout au long
du récit la confection des quilts (qui correspondent plutôt à ce que l’on
appelle courtepointe plutôt qu’au patchwork, technique proche mais différente)
l’accompagne.
J’ai encore une fois trouvée l’écriture de l’auteur très
agréable à lire.
Maintenant je n'ai vraiment plus le choix : je dois lire ses autres romans !
Extrait :
« La nature, elle, au moins, cherche pas à m’asservir. Elle peut me tuer, par le froid, la maladie ou les ours, mais y a assez peu de risques. Non, c’est ça –là elle désigna la route-, c’est la le danger. Les gens, voilà le danger. »
Extrait :
« La nature, elle, au moins, cherche pas à m’asservir. Elle peut me tuer, par le froid, la maladie ou les ours, mais y a assez peu de risques. Non, c’est ça –là elle désigna la route-, c’est la le danger. Les gens, voilà le danger. »
Il me tente depuis sa sortie, il faudrait que je le fasse une petite place dans mon énorme pile.
RépondreSupprimerC'est terrible ces PAL on rajoute sans cesse de nouveaux livres, plus vite qu'on ne les lit... En tout cas je te conseille vraiment celui-ci.
SupprimerAriane
Bon ben je crois que je vais me laisser tenter par cette lecture moi !
RépondreSupprimerps : ce blog est superbe, j'adore le design...
Merci. Laisse toi tenter c'est une très belle lecture.
SupprimerAriane
Un très beau livre !
RépondreSupprimerOui !
SupprimerAriane
Après beaucoup de temps, ton billet est enfin ajouté au challenge 50 ! Le challenge continu jusqu'en juillet ! Bon dimanche
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