lundi 9 janvier 2017

De chair et de cendre - Ehud Havazelet

Par Daphné
















Auteur :  Ehud Havazelet
Titre : de chair et de cendre
Genre : roman
Langue d’origine : anglais
Traducteur : S. Gurcel
Editeur : denoel et d'ailleurs
Nombre de pages : 427
Date de parution : 2007

Résumé de l'éditeur :

Le passé tenaille les hommes de la famille Mirsky, dont le père, Sol, survivant de la Shoah, a immigré à New York après la guerre. Des deux fils de Sol, on retient surtout l’effarouchement et le chagrin, omniprésents. Daniel, l’aîné, charismatique jusqu’à l’excès, était promis à un brillant avenir avant d’être happé par la spirale de la drogue et du désenchantement. Nathan, le cadet, porté par une éternelle colère, semble avoir à regret trouvé sa voie dans la médecine. Petit à petit, l’admiration pour le grand frère solaire s’est muée en mépris pour l’ange déchu. Mais Daniel est mort, sans doute assassiné, à l’autre bout des États-Unis. Pour tenter de débrouiller les circonstances de cette disparition et, au-delà, l’échec de leurs deux vies, Nathan part mener sa propre enquête à San Francisco, accompagné, encombré, de Sol, mutique, trop vite persuadé de n’avoir su protéger ses fils des fantômes du passé. Dans ce premier roman hypnotique et poignant, douloureusement drôle aussi, Ehud Havazelet met subtilement à nu les ressorts de l’incommunicabilité entre les êtres, ces implacables mécanismes qui nous poussent à blesser ceux que nous aimons le plus, pour mieux les blâmer du mal que nous leur faisons.

Mon avis:

Il y a des livres qui m'attirent par leurs titres, leurs résumés, leurs constructions...et qui portant ne "prennent" pas. De chair et de cendre fait parti de ces livres là. A priori, ce livre avait tout pour me plaire : si c'est d'abord son titre qui m'a fait tendre la main vers lui dans les rayons de la bibliothèque, la lecture du résumé m'a laissé une bonne impression. Par ailleurs, ce livre alterne les points de vue de différents personnages ainsi que passé et présent. D'habitude, j'apprécie particulièrement ce genre de construction dans les romans. de plus, ce roman aborde la question du transgénérationnel, question à laquelle je porte beaucoup d’intérêt.  En effet, à travers le personnage de Sol, rescapé d'un camps de concentration, l'auteur pose la question de ce que les personnes ayant subit un traumatisme important transmettent ensuite à leurs enfants. Peut-on protéger ceux-ci des horreurs du passé? Est également abordés la difficulté à exprimer ses sentiments, difficulté qui peut se révéler si compliquée à vivre. 

Ce livre avait donc tous les éléments réunis pour m’intéresser. Et pourtant...pourtant, je n'ai pas réussi à véritablement m'immerger dans cette lecture. Peut-être est ce parce que j'attendais quelque chose de plus approfondi. En effet, si les thèmes abordés sont intéressants, ils m'ont paru peut être un peu trop vite survolés. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire ni à vraiment m'attacher aux personnages. Ceux ci portent cependant en eux quelque chose de fort, des sentiments et une histoire qui auraient pu m'emporter. Mais non, j'ai refermé ce livre avec l'impression de ne pas y être entrée et il m'a laissé tout comme une impression de rendez-vous manqué.

Extrait :

"L'enfance ne connait la vie qu'immuable et définitive. il semble évident que les choses seront toujours ce qu'elles sont. "

2 commentaires:

  1. Je l'ai lu il y a longtemps, et j'ai comme toi été déçue : c'est un article élogieux dans un journal qui m'avait convaincue de l'emprunter à la bibliothèque. J'ai trouvé que l'auteur entame des pistes certes intéressantes, mais qu'il n'exploite pas avec assez de profondeur.

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    1. Oui, c'est exactement ce que j'ai ressenti en lisant ce livre. Dommage, il m’intéressait vraiment.
      Daphné

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