mardi 27 mars 2018

La part des flammes - Gaëlle Nohant

Par Ariane


Auteur : Gaëlle Nohant
Titre : La part des flammes
Genre : roman
Langue d’origine : français
Editeur : Héloïse d’Ormesson
Nombre de pages : 496p
Date de parution : mars 2015

Présentation de l’éditeur :
Mai 1897. Pendant trois jours, le Tout-Paris se presse rue Jean-Goujon à la plus mondaine des ventes de charité. Les regards convergent vers le comptoir n° 4, tenu par la charismatique duchesse d’Alençon. Au mépris du qu’en-dira-t-on, la princesse de Bavière a accordé le privilège de l’assister à Violaine de Raezal, ravissante veuve à la réputation sulfureuse, et à Constance d’Estingel, qui vient de rompre brutalement ses fiançailles. Dans un monde d’une politesse exquise qui vous assassine sur l’autel des convenances, la bonté de Sophie d’Alençon leur permettra-t-elle d’échapper au scandale ? Mues par un même désir de rédemption, ces trois rebelles verront leurs destins scellés lors de l’incendie du Bazar de la Charité.
Enlèvement, duel, dévotion, La Part des flammes nous plonge dans le Paris de la fin du xixe au cœur d’une histoire follement romanesque qui allie avec subtilité émotion et gravité.

Mon avis :
Lors de sa sortie, ce roman a beaucoup circulé sur les blogs, mais il m’aura fallu du temps avant de me décider à le lire. Et en fait, j’aurais pu m’en passer car cette lecture ne m’a pas passionnée.
S’inspirant du dramatique incendie du bazar de la charité en 1897, l’autrice mêle réalité et imaginaire, personnages historiques et personnages inventés. Elle imagine ainsi le destin de deux jeunes femmes, Constance d’Estingel et Violaine de Raezal et les place au stand tenu par la duchesse d’Alençon, plus jeune sœur de l’impératrice Elisabeth d’Autriche. L’intrigue se situe principalement après le drame, auquel toutes deux survivent, bien que marquées physiquement et psychologiquement.
J’attendais beaucoup de ce roman et je n’ai pas trouvé ce que j’imaginais. Je me suis ennuyée et ne me suis pas passionnée pour le destin des héroïnes, pas plus que je me suis attachée à elles. J’ai trouvé le rythme irrégulier et le style de Gaëlle Nohant trop terne. Bref, ça n’a pas été une lecture que je retiendrais.

Extrait :
« Les livres lui avaient enseigné l’irrévérence et leurs auteurs, à aiguiser son regard sur ses semblables ; à percevoir, au-delà des apparences, le subtil mouvement des êtres, ce qui s’échappait d’eux à leur insu et découvrait des petits morceaux d’âme à ceux qui savaient les voir. Mais la lecture avait aussi précipité sa chute. Quand elle entendait dire que les romans étaient de dangereux objets entre les mains d’une jeune fille, elle ne protestait plus. Puissants et dangereux, oui, car ils vous versaient dans la tête une liberté de penser qui vous décalait, vous poussait hors du cadre. On en sortait sans s’en rendre compte, on avait un pied dansant à l’extérieur et la cervelle enivrée, et quand on recouvrait ses esprits il était trop tard. »

10 commentaires:

  1. Je crois que c'est le premier avis négatif que je lis sur ce roman.

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    1. C'est vrai ? je crois tout de même en avoir croisé quelques uns.

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  2. Je le garde tout de même sur ma liste de lecture, je viens d'adorer L'ancre des rêves (chronique à venir) !

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    1. Je pense que je le lirai quand même celui-là, forcément la Bretagne ça me parle !

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  3. J'ai pensé le lire au moment de sa sortie et puis l'envie a disparu. Ton billet ne va pas me faire changer d'avis.

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  4. Dommage, j'avais beaucoup aimé cette lecture.

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  5. Le sujet est bien tentant mais comme j'ai trop de livres en retard, ton avis me décourage un peu de le lire (ou plutôt me soulage ! Et oui, c'est bien de ne pas avoir de tentations supplémentaires parce que la vie n'est pas à rallonge et je ne pourrai jamais tout lire !!) ). Finalement elles meurent pendant l'incendie du Bazar de la charité ?

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    1. Toi aussi tu as une liste interminable ? ;-)
      Oui elles survivent, la grande majorité du roman se déroule après.

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