Auteur :
Béa Johnson
Titre :
Zéro Johnson
Genre :
documents
Langue
d’origine : français
Editeur :
Les arènes
Nombre de
pages : 400p
Date de
parution : septembre 2013
Présentation de l’éditeur :
Béa Johnson est une française installée aux États-Unis avec
son mari Scott et leurs deux jeunes garçons.
Elle s’est lancée dans une étonnante aventure: simplifier
sa vie en réduisant ses déchets. Aujourd’hui, la famille Johnson n’en produit
plus qu’un litre par an !
Dans ce livre, Béa nous dévoile des centaines d’astuces et
de conseils pratiques pour adopter un mode de vie durable…
Mon avis :
Edit : avant de publier un article, j'ai l'habitude de lire le dernier article publié par ma co-blogueuse. Et aujourd'hui surprise ! sans en avoir parlé, nos articles traitent d'un sujet similaire. Comme quoi nos préoccupations se rejoignent ! J'ai hésité à publier mon article, craignant que ce soit redondant, mais tant pis, le sujet est tellement important et me tient tellement à cœur que je me dis que deux articles valent mieux qu'un !
On commence à parler du « zéro déchet » mais pas encore assez. Et pourtant, au vu de notre surconsommation et de notre surproduction de matières non recyclables et dangereuses, tant pour notre environnement que pour notre santé, c’est un sujet d’une importance capitale.
On commence à parler du « zéro déchet » mais pas encore assez. Et pourtant, au vu de notre surconsommation et de notre surproduction de matières non recyclables et dangereuses, tant pour notre environnement que pour notre santé, c’est un sujet d’une importance capitale.
Je suis depuis longtemps sensible à l’écologie et nous
faisons depuis plusieurs années quelques petits gestes qui ont permis de
réduire notre production de déchets: utiliser des couches lavables pour les enfants, préférer les mouchoirs en tissu plutôt que papier, acheter en vrac des aliments secs (céréales, légumes secs, farine, sucre,...),
fabriquer les produits ménagers, utiliser des produits cosmétiques sans
emballage et naturels, éviter les produits industriels et privilégier le fait
maison, faire les courses au marché, chez les petits commerçants ou directement
chez les producteurs, composter une partie de nos déchets, trier et recycler au
maximum, acheter et vendre en vide-grenier ou dépôt-vente,…
Malgré tout cela, quand je regarde nos poubelles, je pense
que nous pouvons faire mieux. J’ai souvent vu passer le livre de Béa Johnson
dans des émissions, des blogs ou des articles, et j’étais très curieuse de
savoir comment elle a pu réduire les déchets d’une famille de 4 personnes à 1
litre par an !
Si je ne pense pas appliquer toutes ses astuces, j’ai quand
même trouvé pas mal d’idées pratiques qui me permettront de réduire encore plus
les déchets produits par notre famille. Je n’ai jamais pensé à contacter
directement notre centre de collecte pour avoir des conseils sur certains
déchets particuliers. Je n’avais jamais réfléchi non plus, au fait que le
recyclage en lui-même est générateur de déchets et de pollution. Si la plupart des
conseils de Béa Johnson sont assez simples à appliquer et relèvent même assez
souvent du bon sens, cela demande toutefois un changement dans les habitudes de
consommation et dans l’organisation quotidienne (prévoir une grande quantité de bocaux en verre pour stocker les aliments et toujours en avoir dans la voiture pour faire les courses par exemple).
Ses astuces sur le désencombrement rejoignent d’autres
préoccupations dont j’ai parlé dans un précédent billet : le rangement et
l’abondance de choses dans une maison. C’est donc un chantier auquel nous
allons sérieusement nous attaquer. Espérons que nous arrivions à nous défaire d’une
grande partie de ces affaires qui au final nous encombrent et ne nous sont pas
vraiment utiles.
Mais, je ne comprends pas pourquoi elle dit aux commerçants surpris lorsqu'elle présente ses bocaux ne pas avoir de poubelle chez elle, plutôt que d'expliquer sa démarche, cela me semblerait plus judicieux et permettrait de sensibiliser.
Elle m'a aussi offert un grand fou rire quand elle explique que dans sa phase la plus extrême, elle a essayé de trouver de la mousse en forêt pour remplacer le papier toilette ! Alors là merci Béa pour ce fou rire, ça fait un du bien !
Elle m'a aussi offert un grand fou rire quand elle explique que dans sa phase la plus extrême, elle a essayé de trouver de la mousse en forêt pour remplacer le papier toilette ! Alors là merci Béa pour ce fou rire, ça fait un du bien !
J’ai été très intéressée par cette lecture, qui a eu le
mérite de booster mes recherches sur le zéro déchet et de me donner pas mal d’idées
concrètes.
Extrait :
« Mais le zéro déchet est un idéal, un objectif auquel
on peut tenter de se rapprocher un maximum. (...) Après tout, ce qui importe,
c'est de comprendre l'impact que notre pouvoir d'achat a sur l'environnement et
d'agir en conséquence. Tout pas vers le développement durable, si moindre
soit-il, aura un effet positif sur notre planète et notre société. »
« Réduire, c'est contribuer directement à la résolution
de la crise environnementale. C'est s'attaquer au cœur du problème des déchets
et prendre en considération les conséquences environnementales de
l'accroissement de la population, de la consommation qui va avec, et de la
raréfaction des ressources planétaires qui ne peuvent pas subvenir aux besoins
de tous.
Réduire permet aussi d'avoir un style de vie simplifié et de préférer la qualité à la quantité, l'expérience aux biens matériels.
Cela incite à remettre en question tous vos achats, passés et futurs : en avez-vous besoin ? Les utilisez-vous ?
Vous devriez avoir réellement besoin de ce que vous possédez. »
Réduire permet aussi d'avoir un style de vie simplifié et de préférer la qualité à la quantité, l'expérience aux biens matériels.
Cela incite à remettre en question tous vos achats, passés et futurs : en avez-vous besoin ? Les utilisez-vous ?
Vous devriez avoir réellement besoin de ce que vous possédez. »
« Réduire vos déchets ménagers est relativement simple
si vous suivez ces cinq étapes :
- refusez ce dont vous n'avez pas besoin
- réduisez ce dont vous avez besoin
- réutilisez ce que vous consommez
- recyclez ce que vous ne pouvez ni refuser, ni réduire, ni réutiliser
- et compostez le reste. »
si vous suivez ces cinq étapes :
- refusez ce dont vous n'avez pas besoin
- réduisez ce dont vous avez besoin
- réutilisez ce que vous consommez
- recyclez ce que vous ne pouvez ni refuser, ni réduire, ni réutiliser
- et compostez le reste. »
Quand j'ai vu les deux articles sur le désencombrement et le recyclage, je me suis effectivement dit que vous étiez sur la même longueur d'ondes ou au moins avec les mêmes préoccupations.
RépondreSupprimerJe ne suis pas une collectionneuse dans l'âme donc je suis peu encombrée et je me dis que beaucoup de choses qui n'ont pas servi depuis six mois (hormis les vêtements de saison ou matériels de bricolage) ne sont pas si nécessaires que cela.
C'est aussi pour cela que je n'achète plus beaucoup de livres car n'ayant plus de place, je ne veux pas racheter un autre meuble pour les ranger. On finit par être trop encombré.
Je ne suis pas une grande acheteuse non plus, mais malgré tout, on s'aperçoit qu'on accumule pas mal de choses inutiles. La simplification que nous avons entamée devrait nous simplifier la vie !
SupprimerDe la mousse pour remplacer le papier toilette, alors là, ce sera sans moi !! Les déchets, C'est une préoccupation nécessaire, nous sommes arrivés à un point de gaspillage incroyable. Que nous fassions des efforts c'est bien, mais il faudrait aussi des règlementations pour les industriels. Les emballages inutiles, c'est eux en premier tout de même.
RépondreSupprimerSa façon de présenter les choses est intéressante. Elle explique que si on prend l'habitude de refuser ces produits et les emballages inutiles, les industriels seront obligés de s'adapter. Car si les consommateurs ne réagissent pas, eux ne vont certainement pas le faire.
SupprimerAllons bon, mon commentaire est parti dans les déchets? ^_^ je disais que je faisais attention aux emballages, et que j'avais lu ce livre;
RépondreSupprimerkeisha (anonyme, on tente)
Bah pourquoi ton message a disparu ? Ces emballages c'est une plaie !
SupprimerJe trouve intéressant aussi d'aborder le problème par le côté financier, tout le monde n'étant pas d'office sensible au côté écologique de la chose. C'est vrai que l'espèce humaine est la seule à générer des déchets qui ne sont pas utilisables par d'autres espèces dans la nature. Sur un registre différent, mais à partir de la notion de déchet, je te conseille de regarder ou d'écouter Gunter Pauli, qui vante des modèles économiques sans déchets (j'avais chroniqué récemment un de ses livres : https://wordpress.com/post/evabouquine.wordpress.com/4179). Merci pour cette chronique !
RépondreSupprimerJe ne connais pas mais j'irai voir, merci !
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