Par Daphné
Résumé de l'éditeur :
Saturnine, à la recherche d’un appartement, trouve une colocation dans un luxueux hôtel particulier parisien. Mais il lui faut vivre avec le propriétaire et obéir à ses conditions : ne jamais entrer dans la pièce interdite, partager le dîner du maître des lieux, et devenir sa confidente, au péril de sa vie. Car on attribue à ce mystérieux aristocrate espagnol la disparition des huit colocataires précédentes…
Mon avis :
Je me souviens, au lycée, avoir étudié Stupeur et tremblements, livre bien connu d'Amélie Nothomb et d'avoir ensuite dévoré plusieurs de ses livres. Mais cela fait des années que je n'avais plus ouvert un livre de cette autrice. J'aimais bien son côté décalé, son ironie toujours mordante, ces personnages plus qu'originaux. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en ouvrant un de ses livres après tant d'années : déception ou pas? Eh bien... oui et non! Pas de doute, ce livre, c'est bien de l'Amélie Nothomb : si on me l'avait donné en me cachant le nom de son auteur, je l'aurais très vite deviné!
L'autrice revisite ici à sa manière le conte de Barbe-Bleue et c'est plutôt réussi. Essentiellement composé de dialogues entre les deux protagonistes, ce conte moderne nous entraîne dans une histoire rythmée aux répliques tour à tour sarcastiques et philosophiques. Bien que Barbe Bleue soit un classique mille fois revisité, l'originalité est là, tant dans les personnages que dans l'histoire.
C'est donc avec plaisir que j'ai découvert ce livre mais je n'ai cependant pas retrouvé l'engouement que j'ai pu avoir pour les livres d'Amélie Nothomb il y a plusieurs années de cela. Est-ce parce que mes goûts littéraires ont changé ou retrouverais je le même enthousiasme avec un autre livre? Pour le savoir, il faudrait sans doute en découvrir de nouveaux... ce que je vais essayer de faire dans les prochains mois!
Extrait :
"La couleur, qu’est-ce que c’est ? Une sensation produite par les radiations de la lumière. On peut vivre sans : certains daltoniens ne perçoivent que le noir et le blanc et ne sont pas moins bien informés que les autres. En revanche, ils sont privés d’une volupté fondamentale. La couleur n’est pas le symbole du plaisir, c’est le plaisir ultime. C’est tellement vrai qu’en japonais, « couleur » peut être synonyme d’« amour ».
Je pense avoir le même parcours que toi avec A Nothomb...
RépondreSupprimerForce m'est de constaté que l'auteure n'a rien écrit d'aussi bon que Stupeurs et Tremblements.
RépondreSupprimer