Auteur :
Olivier Bleys
Titre :
Nous, les vivants
Genre :
roman
Langue
d’origine : français
Editeur :
Albin Michel
Nombre de
pages : 180p
Date de
parution : août 2018
Présentation de l’éditeur :
Perché dans les Andes à 4 200 mètres d’altitude, le refuge
de Maravilla défie la raison. C’est là, au ras du vide, que Jonas, un pilote
d’hélicoptère venu ravitailler le gardien, se trouve bloqué par une tempête.
Dans la petite maison cernée par les neiges, il fait la
connaissance d’un personnage étrange prénommé Jésus que l’on a chargé de
surveiller l’improbable frontière entre l’Argentine et le Chili. Commence
alors, dans l’immense solitude des montagnes, une longue randonnée dont le
lecteur – et peut-être le narrateur – ne sait plus très bien s’il s’agit de la
réalité ou d’un rêve.
Mon avis :
Plusieurs romans d’Olivier Bleys figurent sur ma liste d’envies
depuis déjà pas mal de temps. Mais peut-être aurai-je du commencer par un autre
titre.
Jonas vit dans une petite ville au pied des Andes. Ce pilote
d’hélicoptère est chargé de ravitailler les refuges isolé, comme celui de
Maravilla. Cette fois une tempête soudaine l’empêche de décoler et il se
retrouve coincé au refuge en compagnie du gardien, de son vieux chien et d’un
mystérieux garde-frontières nommé Jésus.
Si l’écriture est agréable et que l’on ressent la tension du
huis-clos, l’isolement des protagonistes et la force de la tempête, le message
reste difficilement compréhensible tant le dénouement semble cousu de fil
blanc. Du coup, difficile de s’attacher aux personnages et à leur destinée. Le
résumé laissait imaginer un voyage initiatique, une réflexion philosophique à
mi-chemin entre rêve et réalité, le résultat en est loin et est ai contraire
très superficiel.
Néanmoins, au vu du nombre de déceptions qui s'accumulent dernièrement, je me demande si cela n'est pas du à ma récente panne de lecture. Alors vais-je de mauvaise pioche en mauvaise pioche ou suis-je particulièrement difficile ?
Étant donné les avis enthousiastes sur ses précédents
romans, j’en attendais beaucoup mais je reste sur ma faim. J’aurai du commencer
par un de ceux-là.