Par Daphné
Auteur: Philippe Pollet-Villard
Titre: L'enfant mouche
Genre: roman
Langue d'origine: français
Éditeur: Flammarion
Nombre de pages : 432
date de parution : 2017
Résumé de l'éditeur :
1944. La vie d’Anne-Angèle bascule lorsqu’elle accepte de prendre en charge Marie, une orpheline aux origines troubles. Ensemble, elles doivent quitter précipitamment la capitale pour s’installer dans un village de province où elles se heurtent aussitôt à l’hostilité des habitants. Anne-Angèle tombe malade et l’enfant, qui veille désormais sur son étrange tutrice, se trouve confrontée à un quotidien de combines, de bassesses et de violences répondant au seul impératif de la survie. Animée par une force parfois surhumaine, prête à tout, Marie détonne dans le paysage. Lorsqu’elle s’aventure du côté allemand, c’est un nouveau monde qui s’ouvre à elle. Marie devient L’enfant-mouche.
Tiré de la propre histoire familiale de Philippe Pollet-Villard et dans la veine tragi-comique qu’on lui connaît, ce roman fait ressurgir d’un passé tabou le destin inimaginable d’une petite fille livrée à elle-même.
Mon avis :
J'avais repéré ce livre il y a quelques temps et avais très envie de le lire... mais sa lecture me laisse une sentiment un peu mitigé...
en 1944, Marie, une petite orpheline, est recueillie par Anne-Angèle, une infirmière qui tombe gravement malade, contraignant la petite Marie à se débrouiller seule dans une monde particulièrement hostile. Marie n'a pas conscience des enjeux de la guerre et pour elle, seul compte la manière d'arriver à survivre. Elle se retrouve ainsi, sans comprendre les situations dans lesquelles elle se met à essayer de survivre, prise ente les allemands qui occupent le village et les résistants. Car peut comprendre aux enjeux de la guerre une petite fille qui a faim et est totalement livrée à elle-même?
L'histoire de Marie est sombre et émouvante, particulièrement sordide bien qu'à aucun moment ne basculant dans le pathos. La perte de l’innocence de l'enfance est bien explorée et on oscille sans cesse entre le côté naïf de Marie et la cruauté de son destin qui lui confère une certaine maturité.
Cependant, j'ai eu un peu de mal avec l'écriture, ce qui m'a empêché de m'immerger totalement dans ce livre. Et pourtant, j'ai lu plein d'avis positifs sur l'écriture de l'auteur mais sans que je sache exactement en expliquer la raison, elle m'a souvent gêné au cours de ma lecture... et pourtant, je me suis intéressée à l'histoire et au sort de Marie.
Une lecture que je n'ai donc malheureusement apprécié qu'en demi- teinte...
Extrait :
"Méfie toi des hommes, Marie, surtout quand il leur prend des envies d'héroïsme. Dans ces moments là, ils se regardent comme s'ils étaient des acteurs de cinéma. Et dans ces petits films sordides qu'ils se font dans leur tête, nous les femmes, n'avons pas d'autre choix que de faire semblant de les trouver formidables et d'applaudir : avant de les ramasser tout cassés à la fin...."
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