mardi 11 septembre 2018

La route de Beit Zera - Hubert Mingarelli

Par Ariane


Auteur : Hubert Mingarelli

Titre : La route de Beit Zera

Genre : roman

Langue d’origine : français

Editeur : Stock

Nombre de pages : 162p

Date de parution : janvier 2015

Présentation de l’éditeur :

Stepan vit avec sa chienne quelque part en Israël dans une maison isolée près des bois. Il écrit chaque jour à son fils Yankel, forcé de se cacher à l’autre bout du monde. Il raconte ainsi sa vie de solitude et dit son espoir, un jour, de le retrouver. En faisant face à son chagrin, il se souvient de l’époque où il contrôlait les Palestiniens aux postes-frontières, éprouvait de la haine, de la honte ou de la compassion.
Depuis quelque temps, un adolescent mystérieux lui rend visite et s’attache peu à peu à la chienne. Livre de la paternité et de la transmission, il aborde la question de la séparation, celle d’un père et d’un fils mais aussi celle des peuples qui vivent avec les fautes commises par leurs aînés. Et dit, à hauteur d’homme, la vie quotidienne éprouvée par le conflit israélo-palestinien.



Mon avis :

Plus de trois ans que ce roman attendait patiemment dans ma PAL !

Dans une cabane au cœur de la forêt vivent un vieil homme et sa chienne. Depuis le départ précipité de son fils Yankel, Stepan n’a pas quitté la cabane et sa seule compagnie est la chienne donnée par un ami. Celle-ci est désormais âgée, ne se déplace presque plus et fait sur elle. Stepan se prépare à lui dire adieu et les souvenirs affluent.

C’est un livre très court mais pourtant riche, qui aborde l’amitié, la paternité, le conflit israélo-palestinien, la solitude, l’amitié qui se noue entre l’homme et l’animal, la proximité avec la nature,… on pourrait craindre que ces sujets ne soient que survolés tant le livre est court, mais en peu de pages, l’auteur fait mouche. L’écriture est précise, il se dégage autant de douceur que de mélancolie de cette lecture.

C’est joli et touchant, mais je ne suis pas certaine d’en garder un souvenir impérissable.



Extrait :

« Le chagrin surgit d'un coup comme un orage. Il en fut si secoué qu'il se mordit la lèvre et contracta ses épaules comme s'il avait eu froid..."Dans son rêve, elle est en train de courir, et pendant ce temps-là, moi je me dis que je ne peux pas l'amener là-bas et la tuer sous la pluie"... »

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