Auteur :
Craig Johnson
Titre :
Tout autre nom
Genre :
roman policier
Langue
d’origine : anglais (américain)
Traducteur :
Sophie Aslanides
Editeur :
Gallmeister
Nombre de
pages : 352p
Date de
parution : mars 2018
Présentation de l’éditeur :
Comme chaque année, le shérif Walt Longmire s’apprête à
traverser le morose hiver des hautes plaines du Wyoming lorsque son ancien
mentor, Lucian Connally, lui demande de s’occuper d’une affaire douloureuse.
Dans un comté voisin, l’inspecteur Gerald Holman s’est suicidé dans sa chambre
d’hôtel, et Lucian veut savoir ce qui a poussé son vieil ami à se tirer deux
balles dans la tête. La curiosité de Walt est piquée, car deux balles, c’est
une de trop. En feuilletant les dossiers de Holman, il découvre que ce dernier
enquêtait sur une série de disparitions récentes de jeunes femmes dans un rayon
de quinze kilomètres. Walt se lance dans une enquête haletante, bien décidé à
percer ce mystère.
Mon avis :
Ce fut long, très long avant que ce roman arrive à la médiathèque, mais je retrouve enfin avec joie
Walt Longmire, Henry Standing Bear et les paysages enneigés du Wyoming. Je ne m’en
lasse pas ! Et même si la formule semble toujours la même :
poursuites dans la neige, fantômes indiens et bagarres, sans oublier la touche
humoristique.
Ce roman semble un interlude entre le précédent et le
prochain, car certaines intrigues plus complexes se dessinent qui laissent
présager des moments difficiles pour le shérif Longmire et ses amis.
Au risque de me répéter, tout est un régal dans cette série :
les intrigues, les personnages, l’écriture, l’ambiance, l’attachement à la
nature et à la culture indienne… Et ce tome, s’il n’est peut-être pas le
meilleur, réunit toutes les qualités qui me séduisent dans cette série
policière.
Il va falloir maintenant patienter en attendant la parution
en France du prochain (sachant qu’il y en 5 parus aux Etats-Unis mais pas
encore arrivés en France !).
Extrait :
« On dit que les chiens ont un vocabulaire d’environ
vingt unités lexicales, et j’étais certain que sur les vingt que possédait le
mien, dix-sept étaient jambon. »
« J’appelai le chien et traversai le parking jusqu’au
modeste bureau de poste, ouvris la porte et laissai le molosse entrer le
premier.
-Ceci est un établissement public du gouvernement fédéral,
les chiens ne sont pas admis.
(…)
-Ce pourrait être un chien d’assistance.
Il regarda le chien, puis le dévisagea, pensif.
-Et quel genre d’assistance fournit-il ?
J’avançai jusqu’au comptoir, et le chien me suivit tandis
que je m’appuyais sur un coude pour sortir mon porte-insigne ; une fois de
plus, il m’échappa des mains et tomba par terre. Le chien le poussa un peu du
bout de la truffe puis leva les yeux vers moi.
Je me baissai, ramassai le porte-cartes et me relevai pour
éblouir le postier avec l’étoile du shérif du comté d’Absaroka.
-A l’évidence il ne rapporte pas. »
« - A mon avis tout personnel, si une femme utilise
plus d'une demi-douzaine de points d'exclamation, quatre soulignements et trois
post-scriptum, c'est que tu es dans une grosse grosse merde. »
Je suis fan aussi du shériff Longmire !
RépondreSupprimerComment ne pas l'être !
SupprimerCe tome ci n'est pas mal du tout, et j'attends la suite (oui j'ai tout lu)
RépondreSupprimerIl est très bien et j'ai hâte de lire la suite.
SupprimerCe cher Longmire, toujours fidèle au poste ! ;-)
RépondreSupprimerOui !!!
SupprimerC'est bien de se répéter car je ne connais pas cette série :-)
RépondreSupprimerUne belle rencontre t'attends alors !
SupprimerAh, le mot régal m'a fait tilter ! Et hop, réservé à la biblio!
RépondreSupprimerSi tu n'as pas lu les précédents je te conseille quand même de lire la série dans l'ordre.
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