Auteur :
T.C. Boyle
Titre :
L’enfant sauvage
Genre :
roman
Langue
d’origine : anglais (américain)
Editeur :
Grasset
Nombre de
pages : 182p
Date de
parution : avril 2011
Présentation de l’éditeur :
Un soir d'automne en 1797, des chasseurs capturent un garçon
errant, nu, sale et hirsute, dans une forêt du Languedoc. Tout le pays est en
émoi, fasciné par la découverte de ce "prodige", qui semble aussi
dépourvu d'âme et de raison qu'une bête. Qui est cet "enfant
sauvage", vivant défi au siècle des Lumières ?
Traîné d'orphelinats en salons mondains tel un monstre de foire, il sera bientôt abandonné par ses tuteurs à son incurable sauvagerie. Seul le jeune docteur Itard, de l'Institution des sourds et muets à Paris, s'entête à croire que de cet "animal" il saura faire un homme. Des années durant, l'enfant sauvage, rebaptisé Victor, va subir l'apprentissage de la civilisation sous la férule de son maître.
Dans ce bref et intense récit, l'un des plus flamboyants écrivains américains s'empare de la célèbre histoire de Victor de l'Aveyron. Une magistrale leçon de littérature.
Traîné d'orphelinats en salons mondains tel un monstre de foire, il sera bientôt abandonné par ses tuteurs à son incurable sauvagerie. Seul le jeune docteur Itard, de l'Institution des sourds et muets à Paris, s'entête à croire que de cet "animal" il saura faire un homme. Des années durant, l'enfant sauvage, rebaptisé Victor, va subir l'apprentissage de la civilisation sous la férule de son maître.
Dans ce bref et intense récit, l'un des plus flamboyants écrivains américains s'empare de la célèbre histoire de Victor de l'Aveyron. Une magistrale leçon de littérature.
Mon avis :
Dans ce court roman, T.C. Boyle s’empare de l’histoire de
Victor de l’Aveyron, enfant sauvage découvert à la toute fin du 18ème
siècle, dont l’existence avait alors passionné les intellectuels et les
scientifiques autant que la populace. Confié au docteur Itard, celui-ci va l’étudier,
essayer de le civiliser et en même temps « mettre
à l'épreuve la théorie avancée par Locke et Condillac :
l'homme naissait-il vraiment à l'état de tabula rasa, dépourvu d'esprit et
d'idées, page vierge sur laquelle la société imprimait ensuite sa marque,
animal capable d'apprendre et de se parfaire ou la société était-elle au
contraire un instrument de corruption, comme le suggérait Rousseau, et non
point le fondement de toutes choses justes et droites en ce monde ? »
A première vue, le texte semble tenir plus du récit que du
roman, tant le ton est détaché et factuel. Toutefois, de nombreux éléments nous
démontrent que l’on est dans le roman, car Boyle n’a pas hésité à romancer l’histoire
de Victor, à imaginer ce que l’on ignore, à ignorer d’autres éléments qui ne
concordaient pas avec l’histoire de l’enfant sauvage (notamment le fait, que
Victor était probablement un enfant atteint d’autisme, maltraité et abandonné
et non pas un véritable enfant sauvage ayant grandi seul dans les bois).
Qu’il soit un enfant sauvage ou un enfant handicapé, le sort
de Victor ne peut qu’émouvoir et Boyle fait preuve d’empathie pour ce garçon
traité plus comme un animal que comme un humain.
Extrait :
« Le commissaire
était stupéfait. Cet enfant - cette chose - était blessé, bossu, sale, il puait
la porcherie, il était aussi sauvage et égaré que la première créature dressée
debout que Dieu avait créée à Son image, cet homme, Adam, à qui avait été donné
de régner sur les animaux et de les nommer à son tour. »
Je l'ai lu il y a très longtemps et j'en garde un bon souvenir.
RépondreSupprimerMalgré ton avis positif, le sujet ne me tente pas;
RépondreSupprimerUn livre et un thème très bien traités. C'est le sujet de L'enfant sauvage ( 1970)de François Truffaut, je me souviens que le film m'avait intéressée.
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