Auteur :
Peter May
Titre :
L’homme de Lewis
Genre :
roman policier
Langue
d’origine : anglais
Traductrice :
Jean-René Dastugue
Editeur :
Actes sud
Nombre de
pages : 384p
Date de
parution : janvier 2013
Présentation de l’éditeur :
En rupture avec son passé, Fin Macleod retourne sur son île natale de
Lewis. La mort tragique de son jeune fils a détruit son mariage, et il a quitté
la police. La lande balayée par les vents, la fureur de l’océan qui s’abat sur
le rivage, les voix gaéliques des ancêtres… il pense pouvoir retrouver dans ces
lieux de l’enfance un sens à sa vie.
À peine Fin est-il arrivé qu’on découvre le cadavre d’un jeune homme, miraculeusement préservé par la tourbière. Les analyses adn relient le corps à Tormod Macdonald, le père de l’amour de jeunesse de Fin, faisant du vieil homme le suspect n° 1. Mais celui-ci ne peut se défendre, perdu qu’il est dans les brumes de sa maladie d’Alzheimer, Fin va donc l’aider.
Au rythme des fulgurances qui traversent l’esprit sénile de Tormod, le passé ressurgit, douloureux, dramatique, dévoilant le sort que la société écossaise a réservé pendant des décennies aux enfants orphelins ou abandonnés que l’Église catholique envoyait sur les îles Hébrides.
À peine Fin est-il arrivé qu’on découvre le cadavre d’un jeune homme, miraculeusement préservé par la tourbière. Les analyses adn relient le corps à Tormod Macdonald, le père de l’amour de jeunesse de Fin, faisant du vieil homme le suspect n° 1. Mais celui-ci ne peut se défendre, perdu qu’il est dans les brumes de sa maladie d’Alzheimer, Fin va donc l’aider.
Au rythme des fulgurances qui traversent l’esprit sénile de Tormod, le passé ressurgit, douloureux, dramatique, dévoilant le sort que la société écossaise a réservé pendant des décennies aux enfants orphelins ou abandonnés que l’Église catholique envoyait sur les îles Hébrides.
Mon avis :
Après une lecture décevante et une autre sans grand intérêt,
je désespérais de retrouver l’auteur qui m’avait tant plu avec L’île des
chasseurs d’oiseaux. Mais il semblerait que c’est quand il nous emmène sur l’île
de Lewis que je préfère Peter May.
Il n’est pas rare de trouver un corps parfaitement conservé
dans la tourbe. Témoignages d’une vie passée, ces morts âgées de plusieurs
siècles fascinent les chercheurs. L’un d’entre eux est découvert sur l’île de
Lewis lors d’une récolte de tourbe. Mais il se révèle bien moins vieux que
prévu lorsque l’on découvre sur son bras un tatouage d’Elvis Presley. Le
mystère historique devient enquête criminelle puisque le jeune homme en
question a été assassiné. De son côté, Fin MacLeod a démissionné de son poste d’inspecteur,
divorcé de sa femme et est de retour sur l’île de Lewis sans trop savoir ce qu’il
fait là. Tenter de renouer ce qui a été perdu avec Marsaili son amour de
jeunesse et Fionlagh son fils caché. Mais lorsqu’il s’avère que le père de
Marsaili a un lien avec le mort, devenant par la force des choses le seul
suspect du crime, Fin n’a d’autre choix que de s’impliquer et d’essayer d’en
savoir plus sur le passé du vieil homme.
Je crois avoir encore plus aimé ce roman que le premier
volet de la trilogie. Il y a déjà le plaisir de retrouver des personnages
connus et attachants. Comme alors, Peter May nous propose une intrigue
plaisante et bien ficelée, quoique l’on devine assez facilement la vérité. Il
faut dire que l’on a l’avantage sur Fin, puisque nous partageons les pensées de
Tormod et découvrons son passé. Atteint de la maladie d’Alzheimer, il ne livre
que des bribes de souvenirs à Fin, difficiles à interpréter pour lui, mais qui
font sens pour le lecteur. Et l’on s’attache, terriblement, au jeune orphelin
prêt à tout pour respecter la promesse faite à sa mère de veiller sur son petit
frère, autant qu’au vieil homme que la maladie plonge dans le brouillard.
Et il y a aussi les îles. Peter May nous y entraîne, nous
décrit les paysages, nous raconte le quotidien de ses habitants, rappelle leur
histoire, leur culture et leurs traditions. Ce n’est pas un guide touristique,
loin de là, mais on en apprend beaucoup. Il nous parle aussi des homers, ces
orphelins envoyés sur les îles, pour ne pas dire déportés, afin d’y travailler
jusqu’à l’âge adulte. Certains sont tombés sur de bonnes familles d’accueil, d’autres
n’ont pas eu cette chance.
J’espère aimer autant le dernier tome de la trilogie
écossaise !
Extrait :
« Quand on entre dans une maison de retraite, on voit
un tas de vieux, simplement assis là. Le regard dans le vide, le sourire
triste... Et pourtant, derrière chacun de ces regards, il y a une vie, une
histoire qu'ils pourraient nous raconter. De douleur, d'amour, d'espoir et de
détresse. Toutes ces choses que nous ressentons, nous aussi. Devenir vieux ne
fait pas de toi quelqu'un qui vaut moins que les autres, quelqu'un de moins
réel. Et un jour ce sera notre tour. Assis là à regarder les jeunes nous mettre
de côté parce que nous sommes vieux. Et à ton avis, tu crois que nous allons le
vivre comment ? »
« La plupart des gens passent leur vie sans jamais
savoir ce qui se cache sous les pierres sur lesquelles ils marchent. Les flics
passent la leur à soulever ces pierres et à affronter ce qu'ils y trouvent. »
J'aime aussi les histoires de l'auteur sur cette île.
RépondreSupprimerDommage qu'il ne m'en reste plus qu'un !
SupprimerJ'ai le premier tome de la série qu'on m'a fait offert. Il faut que je commence cette série, tu n'es pas la seule à avoir aimé...
RépondreSupprimerJ'ai préféré le 3e au 2e ; c'est vraiment une bonne trilogie.
RépondreSupprimerj'ai adoré cette trilogie, les 3 tomes sont vraiment excellents, une petite préférence peut-être pour ce tome ;)
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