Auteur :
Sandrine Collette
Titre :
Des nœuds d’acier
Genre :
thriller
Langue
d’origine : français
Editeur :
Denoël
Nombre de
pages : 265p
Date de
parution : janvier 2013Présentation de l'éditeur :
Avril 2001. Dans la cave d'une ferme miteuse, au creux d'une vallée isolée couverte d'une forêt noire et dense, un homme est enchaîné. Il s'appelle Théo, il a quarante ans, il a été capturé par deux vieillards qui veulent faire de lui leur esclave. Comment Théo a-t-il basculé dans cet univers au bord de la démence ? Il n'a pourtant rien d'une proie facile : athlétique et brutal, il sortait de prison quand ces deux vieux fous l'ont piégé au fond des bois.
Les ennuis, il en a vu d'autres. Alors, allongé contre les pierres suintantes de la cave, battu, privé d'eau et de nourriture, il refuse de croire à ce cauchemar. Il a résisté à la prison, il se jure d'échapper à ses geôliers. Mais qui pourrait sortir de ce huis clos sauvage d'où toute humanité a disparu ?
Mon avis :
Le thème du huis-clos a été bien souvent traité par de
nombreux auteurs. Parfois avec génie mais bien souvent le résultat manque de
relief et de crédibilité. L’exercice est donc dangereux, qui plus est pour un
premier roman. Pourtant Sandrine Collette s’en sort avec brio et signe là une œuvre
puissante et effrayante.
Déjà le choix des personnages est pour le moins original. Imaginer un homme adulte, un taulard assez violent et assez détestable séquestré par deux vieillards, voilà qui sort de l’ordinaire. Théo est un anti-héros, un personnage plutôt antipathique pour lequel on ne ressent pas de sympathie. Pourtant très vite je me suis sentie en empathie avec lui. C’est terrible d’assister à la descente aux enfers de cet homme, de le voir perdre toute confiance, tout espoir, devenir au fil des semaines « un chien » ainsi que ses ravisseurs le nomment. Cet homme est même dépouillé de son humanité. C’est par ses propres mots que l’on découvre cette histoire, ce qui contribue à nous rapprocher de lui.
Déjà le choix des personnages est pour le moins original. Imaginer un homme adulte, un taulard assez violent et assez détestable séquestré par deux vieillards, voilà qui sort de l’ordinaire. Théo est un anti-héros, un personnage plutôt antipathique pour lequel on ne ressent pas de sympathie. Pourtant très vite je me suis sentie en empathie avec lui. C’est terrible d’assister à la descente aux enfers de cet homme, de le voir perdre toute confiance, tout espoir, devenir au fil des semaines « un chien » ainsi que ses ravisseurs le nomment. Cet homme est même dépouillé de son humanité. C’est par ses propres mots que l’on découvre cette histoire, ce qui contribue à nous rapprocher de lui.
C’est un univers glauque et sordide, la lecture est parfois
pénible et difficile, une lecture qui m’a parfois heurtée, heureusement que ce
roman est court ! Mais une lecture qui m’a totalement happée.
Coup de coeur ! Je me suis laissée totalement prendre par ce livre, un genre glauque comme j'aime :-)
RépondreSupprimerJe n'ai pas encore lu Un vent de cendres du même auteur, j'espère qu'il sera aussi bon.
SupprimerAriane
Il marque durablement ce roman là ! J'avais commencé par "un vent de cendres" que j'ai bien aimé, je l'ai trouvé plus doux.
RépondreSupprimerJe le lirai aussi mais pour l'instant il n'est pas au programme.
SupprimerAriane
Je n'avais pas aimé Un vent de cendres donc j'hésite beaucoup pour celui-ci
RépondreSupprimerTout dépend de ce qui t'avais déplu dans Un vent de cendres. Celui-ci est vraiment très rude, c'est une lecture percutante.
SupprimerAriane