Auteur :
Gaëlle Josse
Titre :
Les heures silencieuses
Genre :
roman
Langue
d’origine : française
Editeur :
Autrement
Nombre de
pages : 135p
Date de
parution : janvier 2011
Présentation de l’éditeur :
Présentation de l’éditeur :
Tout paraît à sa juste place dans la vie de Magdalena,
épouse de Pieter Van Beyeren, administrateur de la Compagnie des Indes
orientales à Delft. Rigoureuse, maîtresse d’elle-même, elle aurait pu succéder
à son père. Mais le commerce est réservé aux hommes. Sa place est au foyer.
Magdalena doit se limiter à cet espace intérieur, où elle a souhaité se faire
représenter à son épinette, de dos. Un décor à secrets, que son journal intime
dévoile. Déceptions, souvenirs familiaux, mais aussi joies, et désirs interdits…
Dans le silence de l’heure, derrière le précaire rempart de
l’ordre et de la mesure, Magdalena transcrit les vacillements de son cœur,
explorant les replis les plus secrets de l’âme.
Mon avis :
Mon avis :
Partant d’une célèbre toile d’Emmanuel de Witte, peintre
hollandais du 17ème siècle, Gaëlle Josse imagine le quotidien de la
femme représentée à son épinette. Je trouve cette idée de départ très
intéressante. Devant une peinture il m’arrive souvent de me demander qui
pouvaient bien être les personnes représentées, à quoi ressemblait leur
quotidien,…
Outre l’idée de départ j’ai trouvé le style de l’auteur
plutôt agréable à lire. Le livre étant très court il se lit très facilement et
rapidement (à peine 2 heures pour moi).
Malheureusement je n’ai pas vraiment accroché avec ce livre.
Ce roman est présenté sous la forme d’un journal intime, mais à aucun moment je
ne me suis sentie connectée avec le personnage, je ne me suis pas attachée à
elle et ses sentiments ne m’ont pas touchée. Elle décrit successivement des
souvenirs de son enfance, dévoile un lourd secret qu’elle cache depuis de
longues années, raconte sa rencontre avec son futur époux, présente ses
enfants, ses espoirs pour leur avenir, exprime son chagrin suite à la perte de
plusieurs enfants, dépeint son quotidien de femme d’intérieur ainsi que la vie
des riches commerçants. Tout cela en moins de 150 pages. Du coup j’ai eu
l’impression de ne faire qu’affleurer tous ces évènements, de ne faire que
feuilleter un catalogue.
J’ai donc été plutôt déçue de cette lecture qui ne me
laissera aucun souvenir. Mais ayant apprécié le style de l’auteur, je pense
lire son nouveau roman, Le dernier gardien d’Ellis Island.
Extrait :
Extrait :
« Depuis l’enfance, je redoute la nuit. La lumière qui
décroît dans le ciel, l’ombre qui tombe à terre en dévorant les couleurs et en
assourdissant les formes, m’emplissent d’inquiétude. Et en dépit de l’âge qui
devrait me rendre raisonnable, je ne parviens pas à faire taire cette
inquiétude. »
L'avis de mimi, Jostein, Hélène,
L'avis de mimi, Jostein, Hélène,
Le dernier gardien d'Ellis Island est un très bon roman. Mais j'avais bien aimé celui-ci aussi qui m'a fait découvrir l'auteur.
RépondreSupprimerIl est vrai que les livres courts peuvent parfois nous laisser frustrés.
Je suis peut-être passée à côté de ce roman mais j'ai tout de même bien aimé le style de Gaëlle Josse. On verra lors d'une prochaine lecture.
SupprimerComme le dit Jostein, le dernier gardien d'Ellis Island est un bon roman mais il est court et si tu aimes plus les pavés, tu risques peut-être de rester sur ta faim. Il y a des livres courts mai d'une intensité si grande que peu m'importe le nombre de pages !
RépondreSupprimerJe suis tout à fait d'accord, certains romans courts sont extraordinaires. Je pense par exemple à Des souris et des hommes de Steinbeck (lecture dont je ne me lasserais jamais) ou Le vieux qui lisait des romans d'amour de Sepulveda.
SupprimerIci ce n'est donc pas le fait que le livre soit court qui m'a dérangée mais vraiment ce sentiment de survol que j'ai ressenti.
Je routrouve pas se livre dans play store
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